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Je respirais, mon coeur battait encore et, tant ce la cas, je pourrais me battre et rejoindre celui qui me manquait depuis toujours. Demain... Demain, j'aurais recouvré ma force. Demain, je me relèverais et j'irai retrouverais (.....). Je lui dirais que je savais.

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Un étrange sentiment de nostalgie me prit alors à la gorge; une tristesse, un regret de quelque chose. Mais de quoi? J'étais pourtant parfaitement heureuse, sous le ciel infini, l'étoile du berger qui venait d'apparaître à l'horizon, les grillons qui se réveillaient…

Il fallait que j'exprime ce sentiment qui m'étreignait l'âme et j'entamai aussitôt l'allemande de la Suite n°5 de Bach, empreinte de la même mélancolie que mon humeur. J'avais travaillé cette oeuvre l'année précédente au conservatoire à Paris, elle était donc encore fraîche dans ma mémoire, je n'avais pas besoin d'aller chercher la partition. Alors je fermai les yeux et me remis à jouer, attentive à chaque vibration que l'instrument envoyait contre mon corps, chaque battement de mon coeur en rythme avec la mélodie, chaque frémissement des arbres dans la pinède, chaque parfum qui remontait de la terre après une chaude journée.

Je laissai la musique me nettoyer, les notes qui s'envolaient portant avec elles la peine et la langueur qui m'avaient envahie. C'était comme si le violoncelle pleurait à ma place, envoyait un message dans la nuit qui tombait. Quand je reposai mon archet, j'inspirai profondément et ouvris les yeux, je me sentais sereine, purifiée.

Rody quand à lui était tout le contraire de calme. Il s'était levé sur ses quatre courtes pattes et fixait un point devant lui, les babines retroussées. Je finis par découvrir la source de son agitation : un oiseau immense et noir était posé sur la branche d'un arbre, tellement immobile, perdu dans la canope danse de la pinède que, sans Rody, je ne l'aurais pas vu.

Page 49-50

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« Quitte à vivre des phénomènes paranormaux, autant qu’ils soient beaux et amoureux de moi. »

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« Eidan s’arrêta devant le mas. La pluie tombait toujours en trombes autour de nous et quand il arrêta les essuie-glaces, elle coula en torrents sur le pare-brise, noyant l’extérieur derrière une paroi liquide, épaisse. Nous étions coupés du monde.

Il se tourna vers moi et posa son bras droit sur le dossier de mon fauteuil. Un mince sourire, résigné, presque triste, se dessina sur ses lèvres.

- Il n’y a rien à expliquer, Anaïa. Tout ça…

Il fit un geste de la main gauche qui engloba nos deux personnes, l’habitacle de la voiture et l’univers qui devait encore exister quelque part derrière le mur d’eau.

- Tout ça… c’est la vie. Ta vie. Tu dois juste te souvenir. »

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Le refuge de son énorme voiture garée sur le gravier me parut le bienvenu,surtout que de grosses gouttes commencerent, a ce moment précis, a s'ecraser contre le pare-brise, sur le paysage, recouvrant la nature d'une pellicule brillante et dégoulinante.Comme la fois précédente, Eidan rangea le violoncelle ,puis il ota sa vesteet la jeta nonchalamment a l'arriere.Il ne portait qu'un t-shirt blanc a manches courtes et je remrquai alors un épais bandage.

-Tu t'es blssé?demande-je en froncant les sourcils.

Il haussa les épaules comme si ce n'était rien, alors que le pansement recouvrait une partie de son avant-bras jusqu'au coude.

- je me suis brulé, de l'huile qui a sauté de la poele pendant que je peéparais mon déjeuner, murmura-t-il en regardant en arriere pour effectuer sa manoeuvre.

Aie, ca devait faire mal,ca. Je tentai un trait d'esprit pour alléger l'atmosphere qui se plombait d'un seul coup, sans que je comprenne porquoi.

-Oh... tu peépares ton déjeuner tout seul?

Bon, j'admets, j'avais mieux comme preuve d'humour dans ma vie. Mais avec Eidan,j'étaits toujours incapable d'étre parfaitement naturelle.

Il stoppa sur la route principale, et tournea la tete vers moi.

-Je vis seul,Anaia.Mes parents sont aux États-Unis.

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Oui, je me rappelai.

Je connaissais le creux de ce corps protecteur. Je connaissais les battements de ce cœur derrière cette poitrine large. Je connaissais cette paume chaude contre ma joue...

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- Voir le merveilleux dans l’ordinaire, Anaïa, c’est ce qui nous permet de comprendre le sens de nos rêves...

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- Mais avant cela, avant de partir, je veux que tu saches... que... Oui, j’ai besoin de te le dire même si je sais que ça ne changera rien... Je veux te dire... que je t’aime.

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Tu te rends compte ? Je vais avoir dix huit ans dans pas longtemps et je n’ai jamais eu de petit copain. Je n’ai jamais embrassé de garçon. Je n’ose même pas en parler à Garance de peur de passer pour une demeurée profonde. Il n’y a que Juliette qui le sait. Et Juliette... pfff, elle collectionne les mecs, elle. Je suis ridicule. J’ai du trop regarder de dessins animés qui m’ont fait croire que j’étais une princesse, un être hors du commun et que sur terre, il n’y avait qu’un seul être fait pour moi.

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- Je vis seul Anaïa. Mes parents vivent aux États Unis.

Il avait répondu d’un ton tellement grave que je me jurais de ne plus jamais essayer de faire de l’humour avec lui, ça ne marchait pas du tout, on n’était pas du même monde.

- Oh...

Décidément, je savais faire preuve d’une grande richesse de vocabulaire.

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