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Le feu ne sert à rien sans l’oiseau. L’oiseau n’a pas de but sans le feu.
Afficher en entierCertes je me souvenais, à présent. Je savais qui j’étais. Mais en contrepartie, je devais faire face à une réalité très éloignée de l’idéal auquel je voulais croire. La nostalgie de mon ignorance me laissait un goût doux-amer que j’allais avoir du mal à éliminer…
Afficher en entier( Juliette)
- Dis donc, tu prends ton temps pour sortir avec un garçon mais tu ne fais pas les choses à moitié. Quelle bombe ! J'ai rarement vu un canon pareil.
Afficher en entierSur le clavier numérique, je composais le numéro et appuyais sur le bouton vert pour lancer l’appel. L’IPhone avait reconnu le destinataire de l’appel dans mon carnet de contact et l’affichait, en attendant que la communication s’établisse. Ce nom fit bondir mon cœur dans ma poitrine : Eidan.
Afficher en entierLa soirée était encore douce, le ciel complètement dégagé se parait de la rivière argentée de la Voie lactée qui le traversait avant de sombrer derrière l'arrondi de la Terre.
Eidan leva la tête et la contempla un instant.
- Tant d'étoiles, certaines qui sont déjà mortes depuis longtemps.
Il m'attira contre lui, comme si cette pensée le rendait très triste et qu'il avait besoin de réconfort. Me serrant étroitement, il posa un baiser sur le haut de ma tête. Je fermai les yeux, me laissant bercer par sa chaleur, le rythme régulier de son souffle.
- On dirait que l'univers pulse en toi, murmurai-je.
- Il pulse en nous.
- En nous ?
- Nous sommes la vie. Nous sommes liés, Anaïa.
Afficher en entier- Tu es revenue, murmura-t-il à mon oreille.
Des larmes perlèrent à la lisière de mes paupières quand il prononça ces mots et, sans réfléchir, je lui demandai :
- Où ça ?
- Chez toi...
Une onde de plénitude m'envahit. Une certitude. Oui, j'étais revenue chez moi. Le monde se rétrécissait pour devenir une simple bulle dont nous étions le centre. Rien d'autre n'existait.
La soie étoilée de la nuit nous enveloppa longuement, alors que nous savourions nos retrouvailles, attentifs à la musique de nos cœurs...
Afficher en entier- Ta main, murmurais-je d'une voix rauque.
Il la tourna vers lui.
- Il est complet, maintenant. Il ne l'était pas, tout à l'heure...
- Toi aussi ? Toi aussi ?
J'étais trop abasourdie pour développer ma réflexion.
- Bien entendu, Anaïa, je t'ai dit que nous sommes liés, depuis toujours. A et E. Anaïa et Eidan. Amour et Éternité.
Afficher en entier- Personne ne nous voit ?
- Les gens ne regardent plus le ciel, Ana. Ils gardent leurs yeux baissés sur leurs petits soucis, ils oublient que le monde peut être plus vaste, qu'il y a des couleurs, des arcs-en-ciel et des oiseaux fantastiques qui pourraient changer leurs vies.
Afficher en entierDans la voiture, Garance continuait à commenter, oralement, le statut que j'avais laissé ce matin.
- Excellent, le coup de Sherlock Holmes !
- Je n'ai rien inventé, c'est toi qui l'as dit hier.
- Oui, je sais ! Mais je n'ai tilté que ce matin.
- C'est-à-dire ?
- Adler, le nom d'Eidan, c'est aussi le nom d'un personnage dans Sherlock Holmes. Irène Adler. Drôle, comme coïncidence, non ?
- C'est un nom courant, visiblement...
Garance acquiesça en s'engageant sur un rond-point.
- Oui, c'est un nom allemand. Ça signifie "aigle".
- QUOI ?
Je n'avais pas voulu hurler, mais la question s'était échappée de ma gorge avec trop de virulence.
Afficher en entier- Reviens...
[...]
- Où ?
- À la fac, dans la vie...
- Tu es certaine ? Et Enry ?
[...]
- C'est terminé, j'ai rompu.
- Vraiment ?
Il avait l'air sincèrement surpris, comme si cette possibilité était à peine envisageable pour lui.
- Oui, vraiment, pourquoi ?
[...]
- Je croyais... Mais non. Oublie.
Je m'esclaffai doucement.
- C'est déjà fait, me semble-t-il.
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