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Commentaires de livres faits par philanthrope

Extraits de livres par philanthrope

Commentaires de livres appréciés par philanthrope

Extraits de livres appréciés par philanthrope

Nous tuons le temps, mais il nous enterre.
(Joachim Maria Machado de Assis)
La cérémonie venait de se terminer, et les proches de Maistre Patrick Paroni,
après les condoléances d’usage à sa nièce, dernière représentante de l’honorable
famille des Paroni, se dispersaient peu à peu. Les chevaux les plus pressés, piaffants,
caracolaient déjà devant le portail du petit cimetière, soulevant une blanche
poussière qui se déposait sur les costumes de toute l’assemblée. Au sein de celle-ci
émergeait un vieillard, dont le poids des ans avait voûté les épaules sans toutefois
lui ôter une certaine prestance dans la démarche, la gestuelle et l’attitude. Un jeune
homme se dirigea vers lui et dut lever la tête pour lui adresser la parole.
— Excusez-moi, vous êtes bien le docteur Bienheureux Marmont ?
— C’est moi-même.
— On m’a dit que vous étiez le seul ami du défunt ?
— Assurément pas le seul, monsieur, mais certainement le plus proche et le plus
ancien. Nous étions déjà ensemble au collège et sommes restés amis malgré nos
chemins divergents, lui vers le droit et moi vers la médecine. Mais nous devrions
aller nous entretenir à l’ombre, la chaleur est on ne peut plus éprouvante en ce
mois d’août, surtout pour quelqu’un de mon âge et ainsi vêtu de noir.
Ils s’abritèrent sous le chêne centenaire qui ombrageait une fontaine de pierre
crue d’où coulait un mince filet d’eau. La seule à des lieues à la ronde, ce qui détermina
probablement le choix de ce site haut perché pour la construction du village
et l’établissement des habitants, bien plus que la crainte d’un hypothétique envahisseur
dans cette région ingrate. Il n’y avait en effet à redouter que quelques rares
incursions de Maures bien vite réduites à néant. Le jeune homme reprit la parole.
— Mon nom est André Norrès. Je travaillais comme commis chez Maistre
Paroni, et nous avons fini par nous lier d’amitié malgré notre différence d’âge.
Il m’a d’ailleurs beaucoup parlé de vous. Je pensais que vous pourriez peut-être
m’éclairer sur un point qui reste pour moi assez mystérieux. Il n’est probablement
pas d’une grande importance mais… Voyez-vous, j’ai assisté Maistre Paroni tout
au long de son agonie, et sur ses derniers instants, il était tourmenté par je ne sais
quel événement qui l’a perturbé jusqu’à son dernier souffle. Dans son délire, il
faisait sans cesse allusion à une certaine Philomène. Ce prénom vous évoque-t-il
quelque chose ?[spoiler][/spoiler]
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date : 29-03-2014
Voilà, ma journée de travail était terminée. En passant devant la salle de soins du service, j'entendis ma collègue Suzanne pousser un profond soupir d'exaspération. Je m'adossai au cadre de la porte pour l'observer. Elle expliquait agacée pour la troisième fois à une h*jeune étudiante infirmière comment préparer les médicaments. Je lui adressai un sourire amusé avant de m'éloigner.
-Eléonore! Un instant, s'il te plait! m'interpella Suzanne. J'ai besoin de toi pour aller en chambre d'isolement.
-Oh, non! Pas possible! Je suis en retard, répondis-je en continuant ma route.
-S'il te plait! me supplia t'elle avec son charmant petit accent britannique. Juste un instant.
Je m'arrêtai pour réfléchir. Comment pouvais-je lui refuser quelque chose? Je travaillais depuis trois ans en psychiatrie, à l'unité Belladone du centre hospitalier de la région annécienne. Suzanne m'avait souvent sortie de situations difficiles. Je me tournai vers elle.
-Est-ce que tu en as pour longtemps? demandai-je hésitante, en regardant ma montre.
-Cinq minutes! On pose le goûter en chambre d'isolement et c'est fini! répondit-elle charmante.
-Et Nadine? Elle ne peut pas t'aider?
-Elle est en entretien avec le patient et le médecin... elle en a au moins pour une demi-heure.
Je réfléchis un instant.
-Nous ne pouvons pas laisser la patiente crier ainsi, ajouta-t-elle pour me convaincre. S'il te plait ...
Je contemplai l'endroit d'où provenaient des cris déchirants.
-Aidez-moi !!! Je vous en supplie .... Laissez moi sortir d'ici! cria une jeune femme. Je n'ai rien fait. Je suis innocente, vous m'entendez? Bon Dieu, ouvrez-moi! s'impatienta la jeune femme en tambourinant contre la porte métallique.
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date : 27-10-2013
Cette fois, malgré son désespoir, Harry parvint à s'exprimer d'une voix plus forte et relativement ferme.
-Jamais je ne céderai.
Isambard esquissa un geste de la main à l'adresse des hommes qui tenaient le garçon par les bras, et Harry fut traîné et porté entre eux jusqu'au râtelier.
Il abandonna toute dignité, sauf celle de la bravade, et se débattit comme toute dignité comme un chat sauvage, griffant, mordant, s'épuisant dans des efforts inutiles.
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date : 12-10-2013
-Leur dernière visite date de trois étés, dit-il enfin.
Depuis je n'ai revu ni le père ni la fille.
La chute était plus dure chaque fois, même si, au fond de lui, Harry n'attendait pas le succès.
-Vous ne vous êtes pas absenté? Si elle était venue, vous l'auriez sûrement appris?
-Sans aucun doute. Je connais chaque personne qui franchit cette porte, et je n'oublie pas les voyageurs réguliers. Si elle était venue à Shrewsbury, je l'aurai su. Vous la cherchez donc?
-J'ai une dette envers son père, répondit le jeune homme en tournant la tête pour cacher le rouge qui lui montait aux joues. J'ai voulu le voir à Londres mais on m'a dit qu'il était mort depuis deux ans. Je serais heureux de m'acquitter de ma dette auprès de sa fille.

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