Le gros point faible de ce livre? Les trop nombreuses fautes de français. On dirait qu'après avoir traduit le texte original, personne n'a révisé la traduction... Sinon, c'est un bon guide, qui véhicule une manière très saine, décomplexée et positive de percevoir la sexualité. Les photos sont superbes et offrent une vision beaucoup plus juste et réaliste de la sexualité des adolescents que ce à quoi internet et la pornographie nous ont habitués. Par contre, bien que j'aie remarqué quelques efforts pour tenter de ne pas oublier les adolescents homosexuels (quelques photos, quelques mentions par-ci, par-là), le livre aurait pu être nettement moins hétéro-normatif et davantage inclusif. Par exemple, il aurait pu être plus approprié de ne pas seulement s'adresser aux hommes lorsqu'on parle de techniques de cunnilingus.

Ce qui m'a marqué dans ce roman, c'est le personnage de Jésus. Je l'avais toujours perçu, puisque les évangiles vont dans ce sens, comme un homme conscient de sa divinité, confiant dans ses actes et paroles et clairvoyant quant à sa destinée. Je ne l'avais jamais vu sous cet angle : un homme qui doute, un homme en quelque sorte pris de court par les événements, déchiré entre ce que les autres voient en lui et sa propre conscience. Ça change tellement de choses de le voir de cette façon.

Amélie Nothomb, wow. Je pense que je t'aime de plus en plus, toi. Après Mercure, Hygiène de l'assassin, Acide sulfurique et maintenant Cosmétique de l'ennemi dans ma mémoire, t'es prise avec moi pour un bout. Ou plutôt, je suis pris avec toi pour un bout. Tu commences ça direct en partant avec une histoire très singulière, des dialogues assassins, puis tu te diriges lentement mais sûrement vers une fin encore plus singulière, une fin époustouflante qui me fait encore quelque chose en dedans. Vraiment, wow. Je m'en vais lire Barbe bleue tout de suite. Épate-moi encore, s'il-te-plaît.

Une lecture plaisante, quoiqu'un peu longue par moment. On n'entre dans le vif du sujet, c'est-à-dire le centre de la Terre, qu'après 250 pages environ.

J'ai eu énormément de difficultés avec ce livre. La première fois que j'ai tenté de le lire, je me suis arrêté après une cinquantaine de pages, pas du tout convaincu d'apprécier ma lecture. Quelques mois plus tard, je m'y suis remis, et je peux enfin dire que je l'ai terminé. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a tant déplu. Peut-être les personnages de Nick Bottom et de Val Fox, qui sont assez difficiles à apprécier. Nick Bottom, accro au flash et père indigne ayant abandonné son propre fils, n'est pas du tout attachant. Je dirais plutôt méprisable. Val Fox, adolescent hargneux et membre d'un flashgang, est aussi antipathique que son père. Peut-être est-ce aussi le contexte dans lequel l'histoire évolue. C'est un monde où les États-Unis se sont effondrés à cause de la sécurité sociale et où les musulmans sont pratiquement tous des extrémistes voulant envahir le monde entier. Dan Simmons est allé un peu trop loin dans la démonstration de ses idéologies, à mon humble avis. La seule raison pour laquelle j'ai fini ce livre, c'est que je déteste au plus haut point avoir des livres inachevés.

Il est très intéressant de voir tout ce qui a inspiré Daniel Keyes pour l'écriture de Des fleurs pour Algernon et de voir aussi tout le travail derrière ce fabuleux roman!

Cette pièce de théâtre est assez imprévisible, elle déstabilise souvent. Pour ma part, j'ai apprécié, j'aime ce genre d'humour. Pour tous ceux qui se demanderaient, comme Mme Martin, "Quelle est la morale?", je vous répondrais, comme le pompier, "C'est à vous de la trouver."

Je dois dire que j'ai un avis plutôt mitigé sur ce livre... C'est, certes, un roman divertissant, mais je ne suis pas du tout convaincu. Pas assez sérieux pour que je le prenne au sérieux, mais pas assez ridicule pour que ça soit drôle... Bref, je ne sais pas trop quoi en penser, mais je vais probablement lire la suite, juste à cause de la fin.

Il semble que plus je lis du Dan Brown, moins j'apprécie l'expérience... C'est mon cinquième de cet auteur. J'avais été époustouflé par Da Vinci Code, j'avais tout de même beaucoup aimé Forteresse digitale et Inferno, j'avais globalement apprécié Ange et démons mais sans plus... et maintenant Le symbole perdu. Ce n'est pas un mauvais livre en soi. Seulement, je crois que je me suis lassé de la "fameuse recette de livre à la Dan Brown".

Terriblement long! C'est ce qui m'a le plus marqué après la lecture de ce livre. Un mois complet m'a été nécessaire pour finalement en venir à bout, et dans mon cas, ce n'est pas normal! Qu'est-ce qui a bien pu me ralentir autant? Hum, c'est probablement dû au fait que je me sois souvent endormi en pleine lecture... Ce livre n'est ni long ni mauvais en soi, mais il manque énormément de rythme. Je me suis régulièrement ennuyé, me demandant quand il se passerait enfin quelque chose. Et lorsque ce quelque chose arrivait enfin, il était presque aussitôt terminé, et je replongeais dans la monotonie du voyage de la Compagnie de l'Anneau.
Outre cet inconvénient (assez majeur), je reconnais le quasi-génie de cette trilogie. Son univers est le plus riche et le plus complet qu'il m'ait été donné de découvrir. Tous ces détails, toutes ces descriptions sur l'histoire et la géographie de la Terre du Milieu et ces chansons, c'est tout bonnement phénoménal!
Je ne sais toujours pas si je vais lire la suite...

On ne décroche pas de ce roman avant de l'avoir fini! Même si, à mon avis, la fin est quelque peu prévisible, on se demande toujours comment il va faire pour réussir.

Un mot pour décrire ce livre? Peu importe le mot que j'emploierais, il ne vous préparerait en rien à ce que vous allez découvrir dans ses pages! Vous pensez que c'est loufoque? Ça l'est encore plus!

Marche ou crève, c'est l'histoire de cent jeunes qui marchent et qui meurent. C'est tout. Mais cette marche, c'est leur vie. Cent jeunes qui vivent et qui meurent. Stephen King a su rendre cette marche mortelle terriblement captivante.

La première fois que j'ai lu ce livre, il y a de cela quelques années, j'en avais gardé un souvenir plutôt négatif. C'est il y a quelques jours que j'ai décidé de le relire, et maintenant je me demande : mais quel était mon problème à cette époque pour ne pas avoir su apprécier ce véritable chef-d'œuvre? Une chose est sûre, ce devait être grave!
Le passeur, c'est l'histoire de Jonas. Il mène une vie normale dans sa communauté, une vie paisible et sécuritaire, sans liberté, sans surprises, sans sentiments, sans choix. Jusqu'au jour où il se voit attribuer le métier de dépositaire de la mémoire. C'est ainsi qu'il découvrira, par les souvenirs, les couleurs et les émotions, ce qu'est l'Ailleurs, et la véritable vie.
Enfin une dystopie qui s'adresse à un public adolescent, qui est moderne ET intelligente! C'est profond, c'est touchant, c'est songé, c'est passionnant, c'est original, c'est coloré!

Je ne m'attendais pas à ça, avant de voir que ce livre date de 1898. Ça explique bien des choses, mais n'empêche que je l'ai trouvé plutôt moyen. Tout au long du roman, ce n'est quasiment que la description des événements. On ne sait rien des personnages, donc on ne les apprécie pas. Pour une fois, je peux affirmer que je préfère l'adaptation cinématographique (celle de Spielberg de 2005) au livre, mais bon, ils n'ont que l'idée de base en commun...

Avant tout, j'aimerais souligner le fait que la mise en page est tout à fait absurde.
Le contenu, maintenant. Assez classique, à mon avis. Tout ça n'est pas très original. Très prévisible. Personnages sans profondeur.
Bref, le tout est plutôt moyen, mais bon, malgré tous les défauts cités précédemment, j'ai tout de même un peu apprécié la lecture. Je ne crois pas que je continuerai la série.

C'est une bon roman. On entre facilement dans l'histoire et ça se lit facilement. Par contre, j'ai l'impression qu'en ces 500 pages, il ne s'est pas passé beaucoup de choses. La fin est surprenante, on ne s'y attend pas du tout, mais reste pour moi quelque peu décevante. La romance est bien présente sans prendre trop de place, donc de ce côté-là c'est parfait. Bref, c'est une bonne dystopie, mais dans le genre, il y a mieux.

Une très belle surprise! Je dois dire que je m'attendais à l'histoire classique du jeune surdoué parfait qui sauve héroïquement le monde des horribles méchants avec l'aide de ses fidèles amis tous aussi gentils que lui. Mais c'est beaucoup mieux. Ender, bien qu'il surmonte chaque défi auquel il est confronté, est continuellement torturé par sa propre conscience, ce qui le rend beaucoup plus authentique et apporte un côté humain intéressant au roman. Il n'y a aucun temps mort, il est très dur de s'arrêter de lire avant la fin, qui arrive beaucoup trop vite.

C'est un véritable petit bijou de science-fiction! L'histoire est captivante, on ne s'ennuie jamais. Il est fort intéressant d'observer les comportements humains sur les singes. La fin est parfaite!

J'ai adoré dès les premières pages. L'écriture était superbe et l'histoire m'a tout de suite touché. C'était tout simplement magnifique. Puis j'arrivai à la troisième partie. Quel gâchis! Tout ça pour en arriver à cette fin décevante!

Spoiler(cliquez pour révéler)

Je ne suis pas en train de dire que j'aurais préféré un voyage et une arrivée sans anicroches, je m'attendais même à ce que le projet échoue, mais cette fin m'a semblé vide de sens, presque pathétique. Le reste du livre était tellement puissant et significatif! Et puis, les références à la Genèse sont à mon avis plutôt futiles. Un début sensationnel, une fin décevante... ça s'annule, non?

6 semaines? Laissez moi rire! La guitare, ça ne s'apprend pas en un claquement de doigt, tout de même! À moins que vous ne soyez un prodige... Dans ce cas, un bon prof privé vous permettra d'exploiter votre énorme talent au maximum, chose qui selon moi est impossible avec ce livre. C'est un livre sympathique contenant des exercices plaisants, rien de plus.

J'ai trouvé ce roman quelque peu étrange. L'histoire principale, avec Charles Render et Eileen Shallot, est fort originale et très intéressante, mais elle ne me semble pas exploitée au maximum. Il y a beaucoup de passages superflus, certains dont je n'ai pas du tout compris le lien avec l'histoire principale. La plupart des personnages secondaires ne servent strictement à rien. Je n'ai pas non plus compris la fin, qui est très abrupte et un peu floue. Ça aurait pu être beaucoup mieux.

Un très bon thriller avec du suspense à profusion, il nous tient en haleine jusqu'à la toute fin. Par contre, la fin est pour moi un véritable échec. Les faits improbables s'enchaînent, on va de déception en déception...

Spoiler(cliquez pour révéler)

Premièrement, Langdon qui saute d'un hélicoptère « d'une hauteur de plusieurs kilomètres » avec comme parachute le pare-soleil de l'hélicoptère, qui réussit à contrôler son parachute de fortune pour atterrir dans l'eau et qui survie, je n'y crois pas.
Deuxièmement, les aveux du camerlingue. C'est un retournement de situation époustouflant et imprévisible, mais j'ai été déçu d'apprendre que les Illuminati n'avaient finalement rien à voir avec tout ce qui s'est passé. J'aimais bien leur côté insaisissable, mystérieux.
Troisièmement, en apprenant que le pape avait eu un enfant avec la femme qu'il aimait par insémination artificielle, j'avoue avoir failli rire. Mais lorsque j'ai appris que l'enfant en question était le camerlingue, je n'ai pas pu m'en empêcher, j'ai ri. Trop improbable, trop dramatique, j'ai trouvé ça complètement ridicule et totalement inutile. Qu'est-ce que ça a apporté au récit? À part du rire, rien. Dernier point négatif, je ne sais pas si je ne l'avais simplement pas remarqué dans Le code Da Vinci et dans Inferno ou bien si c'est exclusif à celui-ci, mais j'ai trouvé le personnage de Robert Langdon un peu plat, sans personnalité intéressante.
C'est néanmoins un roman palpitant, plein de suspense et de retournements de situation. On en apprend un peu plus sur les Illuminati, sur le Vatican et sur la symbologie sans que ça en devienne lourd. Un bon livre!

320 pages, 150 mystères, énigmes et faits étranges, datant du tout début de l'humanité jusqu'aux années 1990. Ce livre regorge d'informations, sans pour autant apporter de véritable réponse, sinon, ce ne serait plus des énigmes! Il y en a vraiment pour tous les goûts!

Ce roman, bientôt centenaire, est époustouflant, véritable regard d'un visionnaire qui en a inspiré plus d'un (dont Orwell pour son fameux 1984). Il est question ici d'un monde futuriste où tout le monde est heureux. Ou pensent l'être. Le bonheur, c'est une vie sans liberté ni imagination, contrôlée par l'État Unique. D-503 en est convaincu. Jusqu'au jour où il rencontre I-330, et alors tout bascule... L'écriture poétique sert à merveille les pensées de D-503, qui nous décrit un monde effrayant de par son réalisme. À lire et à relire!

Un thriller-fantastique vraiment fascinant! Dan Simmons a su créer une intrigue complexe et totalement aboutie. Les vampires psychiques m'ont captivé dès le début par leur détachement vis-à-vis de leurs actes, particulièrement Melanie Fuller, à partir de la troisième partie. Par contre, j'ai trouvé l'écriture assez plate et il manquait un petit quelque chose pour que sois accroché au livre jusqu'à la fin. Néanmoins, ça en a valu la peine! J'ai beaucoup aimé l'épilogue!