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Theodore Macklin n'avait pu, de son plein gré, oser s'aventurer sur le pont de Newport; il souffrait justement d'une phobie grave qui l'aurait plutôt poussé à fuir. Le désespoir le plus absolu ne l'aurait jamais conduit à mettre fin à ses jours en sautant d'un pont. L'…tat du Rhode Island pouvait se préparer à une longue enquête sur un véritable meurtre. Les biens financiers que gérait Macklin seraient hors de leur portée jusqu'à la clôture du dossier, ce qui laisserait aux fédéraux plus de temps qu'il n'en fallait pour revendiquer tout ce qui leur plairait.
Afficher en entierLa crise passa. Elle n'avait duré que quelques minutes, malgré l'impression que le temps s'était suspendu pour une éternité. Le malabar et son avorton de chef avaient déjà regagné la porte. Fazio avait posé la main sur le bouton, lorsque Maggie retrouva sa voix
Afficher en entierFazio tenta une intimidation silencieuse mais renonça lorsque Nelligan réapparut tenant un verre d'eau qui semblait s'être miniaturisé au contact de sa patte énorme. ¿ chaque pas, quelques gouttes allaient s'écraser sur le tapis après avoir sillonné la toile de son pantalon d'uniforme.
Afficher en entier- Je crois que vous ne m'avez pas compris, docteur Lyons. Ce type est mort. Déclarez simplement que son suicide ne vous a pas étonnée, et nous n'aurons plus qu'à récupérer les fonds qui appar-tiennent de plein droit aux honnêtes citoyens de l'…tat du Rhode Island. Je parle de retraites, de comptes spécialement destinés aux handicapés, aux personnes ‚gées et à tous les nécessiteux.
Afficher en entierBannister alluma à fond la vieille radio de la voiture, qui cracha un assourdissant concert de parasites et de sifflements. qu'importe, il put déceler une mélodie, qu'il reprit à tue-tête en songeant au nouveau tour que prenait son enquête.
Afficher en entier- Je t'ai bien compris, Lenny. Je m'occupe de Mme Rafferty. quelques semaines suffiront à la convaincre. De plus, c'est la bonne époque. Les affaires ne marchent pas fort! Les gens préfèrent profiter du soleil plutôt que de s'embêter à faire suivre des maris infidèles ou des employés peu scrupuleux! Je te promets que ça va marcher...
Afficher en entierEn réponse aux plaintes qui pleuvaient, le bureau du procureur général, à court d'hommes, avait fait appel à Bannister. Price, pourtant déjà à la retraite, avait accepté de l'aider. Les deux hommes s'étaient rencontrés vingt ans plus tôt lorsque Bannister, un bleu à l'époque, avait été collé sous les ordres de Price, chargé d'enquêter sur le meurtre de Martha Rafferty.
Afficher en entierC'était Lenny Price. Bannister se retourna. Chic type, ce Lenny. Les situations les plus cruelles, les injustices les plus scandaleuses, il les appréhendait avec patience et philosophie, ce qui faisait de lui un coéquipier en or. Au cours des cinq années d'exis-tence de son cabinet de détective privé de Boston, Bannister avait travaillé avec Lenny, son ancien patron du commissariat de Manhattan South, sur une douzaine d'enquêtes... sans la moindre ani-croche. Mais pourquoi restait-il aussi impassible quand il s'agissait de crapules comme Macklin?
Afficher en entierSam Bannister fixait la vitre d'exposition de la morgue, furieux. Après trois mois d'enquête sur cette sale affaire, à ces tout derniers instants qui vous enivrent de leur odeur de victoire, le principal suspect avait eu le culot de se supprimer.
Afficher en entierMon coeur bat trop vite! Aidez-moi! J'ai une attaque ! Le symptôme était typique. Par prudence, Maggie vérifia son pouls. - Simplement de l'anxiété, Daisy. L'adrénaline, sous l'effet de l'angoisse, accélère votre rythme cardiaque. Allons, respirez à fond... Doucement... Recommencez... C'est ça...
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