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C'est comme si j'étais soudain la spectatrice d'une scène en train de se dérouler sous mes yeux.
Oui.
C'est ça.
Une spectatrice de la chaine Genesis parmi des milliards d'autres.
Ça ne peut tout de même pas être moi, la petite ouvrière, qui foule en cet instant le sol de Mars à cinquante-cinq millions de kilomètres de l'usine Eden Food ; impossible que la fille qui ne croyait pas à l'amour se voie ainsi reflétée dans le regard d'un garçon comme Marcus : et je ne peux pas imaginer que...
Le choc de nos deux corps qui se rencontrent me ramène à la réalité.
Pas parce que c'est une collision violente, non, au contraire - parce que c'est une collision très douce, comme seule la gravité si particulière de Mars peut le permettre -, je percute Marcus aussi délicatement qu'un papillon se pose sur une fleur, qu'un baiser se pose sur une joue.
Son nom s'échappe de ma bouche, comme pour me convaincre que c'est bien lui que je touche : "Marcus..."
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Afficher en entier" Le système de communication est mort, annonce t-elle? Pas moyen de contacter les garçons. Ni m^me la salle de contrôle. Il n'y a plus que le relais radio entre nos six combinaisons, à nous les filles, qui fonctionne encore.
- Tu veux dire que même Big Sister, alias Serena, ne nous voit plus ? demande fébrilement Kelly, en désignant les caméras de bord de son doigt ganté.
- Oui je suis formelle. On est rien qu'entre nous.
A ces mots, Kelly pousse un rugissement si tonitruant qu'il fait vibrer mon casque comme un tocsin : " Quelle mégas*lope ! Quelle *nfoirée cosmique ! Je t'en foutrais, moi, des abeilles gardiennes ; Serena n'est qu'un vieux cafard baveux, comme ceux qui ont clamsé dans le septième habitat, et le jour où la Terre l'apprendra, ce sera comme une gigantesque godasse qui l'écrasera en faisant un bruit ben dégueulasse ! "
Afficher en entier"Tu ne m’ôteras pas l'idée que le cuisine est une affaire de femmes (...) Un homme en tablier n'en est pas vraiment un. (...)
"Pour ton info chez nous aussi, Spoiler(cliquez pour révéler)les Mozabeth, c'est moi qui cuisine. C'est une chose que les filles de la favela m'ont apprises, en m'élevant. J'aimerais bien que tu me voies en tablier, juste pour t'entendre dire que je ne suis pas vraiment un homme - et pour te prouver le contraire."
Afficher en entierLéo est comme la jarosite. Peut-être que sur Terre, dans son ancienne vie, les gens ont été trop cons pour savoir que c'était une pierre précieuse. Mais précieuse, elle l'est plus que tout au monde. Alors prends-en soin, Marcus. Et rappelle-toi que je serai toujours là, derrière ton épaule, pour m'en assurer…
Afficher en entier« Quand je vous vois, quand je vous entends, j’ai juste envie de crier : À dégager ! Expelliarmus ! »
Afficher en entier« Eh ben ! Il n’y a pas que la douche qui soit chaud-bouillante ! Il cache bien son jeu, le petit dernier ! »
Afficher en entierAu fond, je ne sais rien. Sauf une chose : nous sommes douze.
Douze vies.
Douze voix.
Afficher en entier" - Je ne voulais pas que tu t'en fasses…
- Moi, quand je te dis que je vais mieux, pour te rassurer, je suis un salaud; mais toi, quand tu prends des risques, sans me le dire, tu es une héroïne - c'est ça le nouvelle règle du jeu ? "
Afficher en entier" Tu as raison, tous les êtres veulent survivre, et c'est normal. Mais la vérité, c'est que tu ne vas pas vaincre la mort, Léonor. Personne ne l'a jamais vaincue. Personne ne la vaincra jamais. Ni toi. Ni moi. Quand elle vient frapper à la porte, on doit la suivre, un point c'est tout. En attendant, je neveux pas que devances l'appel. Je ne veux pas que tu prennes des risques inutiles. Je ne veux pas... te perdre."
Afficher en entier" - Ce n'est pas celui qui reçoit qui décide ce qu'il mérite ou pas, c'est celui qui offre. Tenez."
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