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Et si il n'y a aucun garçon qui me plaise?
(Et si il n'y en a aucun à qui tu plaise toi?)
Afficher en entierSix prétendantes d'un côté.
Six prétendant de l'autre.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.
Afficher en entierMarcus : "Aimer, ça ne veut pas dire tout accepter de l'autre, sans question ni remise en cause... [...] Aimer, c'est se battre pour ce que l'on croit être le meilleur pour l'autre... même si l'autre de le sait pas. L'amour que je t'offre, Léonor, c'est une bataille. Celui de Mozart, c'est une capitulation."
Afficher en entierSur l'écran, les yeux mordorés de la fille-soleil sont grands ouverts, ourlés de cils que le mascara Rosier allonge infiniment : "Un soleil ?... Marcus a dit ça de moi ?..."
Kenji : "Oui. Il est responsable Planétologie, il sait de quoi il parle. Il a dit que tu étais comme une géante rouge - tu sais, ces étoiles en fin de vie qui s'enflamment, qui rougissent, et qui brûlent tout leur sytème solaire autour d'elles en mourant ?"
Afficher en entier- Un des deux soleils ?
- Celui qui est en dehors du vaisseau - le jaune, le moins brillant. L'autre, le rouge, est juste en face de moi en ce moment. Marcus avait raison : ce soleil-là est resplendissant !
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Aimer, c'est sa battre pour ce que l'on croît être le meilleur pour l'autre... même si l'autre ne le sait pas. L'amour que je t'offre, Léonor, c'est une bataille. Celui de Mozart, c'est une capitulation.
Afficher en entier" C'est alors qu'elle apparaît pour la première fois - la lune de Mars.
Elle surgit au détour de la planète rouge, suivant l'orbite vers laquelle nous nous approchons de seconde en seconde. C'est un rocher noir et brillant, irrégulier, cabossé de partout, vérolé d'impacts de météorites. La lumière rasante du soleil creuse les ombres de ses deux cratères principaux, qui évoquent irrésistiblement les cavités oculaires d'un crâne décapité.
Phobos.
La peur. "
Afficher en entierVous vous trompiez, Serena, je ne suis pas comme vous. Parce que vous, vous êtes vraiment seule … et moi, je suis douze !
Afficher en entierMarcus : "Si, quand je te regarde, j'en ai, des idées. Des milliers d'idées. Des millions d'idées. Autant qu'il y a d'étoiles dans l'univers. Certaines, pures comme des comètes de glace. D'autres, brûlantes comme des boules de feu. Quelque chose qui nous attire et nous dépasse, toi et moi. Je le sais, tu le sais. Nous l'avons su tout les deux, dès le premier instant."
La jeune fille se mit à trembler.
Elle est si proche de Marcus - si proche d'avouer, enfin !
"Ma peau..., commence-t-elle.
- ... je rêve de la toucher. Je la sens à travers le verre. Je sens la chaleur qui vient de tes paumes. Est-ce que tu sens celle qui vient des miennes ? Tout ce qui nous sépare est de trop : cette cloison, ce vaisseau et tout l'univers ; mes habits, mes tours de magie et mes provocations maladroites ; ta robe, si belle soit-elle, parce que le trésor qu'elle renferme est mille fois plus beau encore. Nous sommes deux petites gouttes de vie au milieu de l'immensité froide du cosmos , qui finit par tout éteindre - les étoiles comme les galaxies. Mais pour l'instant, nous brûlons, Léonor ! Pour l'instant, nous existons ! Cet instant n'appartient qu'à nous, et nous pouvons le faire brûler plus longtemps en nous serrant l'un contre l'autre. Tu n'as qu'un mot à dire... Un prénom..."
P.479/480
Afficher en entierJe n'ai jamais été très fan des fleurs comme le sont tant de filles. Les fleurs, c'est bien trop fragile. Ça fane et ça pourrit, c'est éphémère comme un serment qu'on ne tient pas. Alors, les roses de Marcus, je crois que je pourrais les oublier assez facilement. Au moins les trois premières qu'il m'a tendues, la fleur rose, la jaune et la rouge. Seulement voilà, il y en avait une quatrième : la rose noire tatouée. Celle-là ne fanera jamais - ou, plus exactement, elle ne se flétrira qu'au gré de la peau de Marcus, si lisse aujourd'hui, mais qui vieillira sur Mars contre la peau de celle avec qui il passera sa vie... Cette rose-là n'est pas faite pour tromper ou parfumer une fausse promesse. C'est une conviction si forte qu'un être de chair et de sang se l'est gravée dans le corps pour toujours. "Cueille le jour !" me disent Marcus et sa rose, de leur voix un peu cassée ; et moi, qu'est-ce que je leur ai répondu ? "Pas avant douze semaines..."
P.241/242
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