Extraits

Des lignes lumineuses jaillissent autour de moi, dessinant des ronces, des rameaux, des feuillages : des forêts entières garnies de fleurs et de mots. Ce sont tous les tatouages de Marcus qui prennent vie, remplissant le canevas infini du vide intersidéral.

Oui, il est là.

Ici.

Là-bas.

Partout.

Est-il seulement possible de tuer une hydre possédant autant de têtes qu'il y a d'écrans dans le monde ?

Mais j'ai appris une chose que j'ignorais : parfois, de manière exceptionnelle et transitoire, face à certaines personnes et dans certaines situations, le mensonge est temporairement plus légitime, plus altruistes, plus humain - oui, plus juste que la vérité.

Il à sacrifié sa liberté par amour...

Les vieux ours sont les plus dangereux. Pas forcément les plus fort, mais les plus rusés.

Le seul horizon de l’existence individuelle, c'est le bref temps d'une vie, et rien de plus.

Le besoin de se venger est la chose au monde la mieux partagée. Nul n'y échappe, ni les petits ni les grands.

Je ne peux changer la direction du vent, mais je peut orienter mes voiles pour atteindre ma destination

- Oui, je comprends, murmure Léonor dans l'oreille de Spoiler(cliquez pour révéler)Kelly. Je comprends qu'on doit tous mourir un jour. Je comprends que notre plus grande liberté, c'est d'écrire nous-même les dernières phrases. C'est l'une des plus belles leçons que Spoiler(cliquez pour révéler)Marcus m'a apprises.

"Elle m'a conduite à une combinaison, adossée au tronc d'un cristal : celle de Marcus."

(...)

"J'ai essuyé la fine couche de poussière givrée déposée sur la visière du casque. En dessous, le visage de Marcus était pâle, presque translucide, parfaitement conservé par le froid frigorifique. Ses yeux étaient grands ouverts, comme pour se gorger de la beauté des cristaux. Mais ce qui m'a le plus marqué, ce dont je me souviendrai jusqu'à mon dernier souffle, c'est son sourire : celui d'un homme arrivée en paix au bout de son chemin."