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Piège amoureux



Description ajoutée par Astrea 2015-01-04T14:28:54+01:00

Résumé

A la disparition de Steven, son compagnon, c’est toute l’existence de Francesca qui bascule. A la douleur du deuil s’ajoutent les difficultés matérielles lorsqu’elle découvre que Steven lui laisse une entreprise criblée de dettes et une magnifique maison dont elle ne pourra plus payer le loyer. Mais ce n’est rien en comparaison de la mauvaise surprise qui l’attend… Dans son testament, l’homme dont elle a partagé la vie pendant trois ans lui demande de contracter un mariage de convenance avec Guy, son demi-frère, qui la mettra à l’abri du besoin.

Mais Guy est bien la dernière personne au monde que Francesca souhaite revoir. Car elle n’a jamais oublié l’intensité de leur première rencontre, trois ans plus tôt… et la flamme farouchement hostile qu’elle avait alors lue dans son regard.

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par chouquette14K 2015-10-27T14:05:06+01:00

Le restaurant était comble, bruyant, de ce style « m'as-tu vu » qu'il détestait. De plus, son frère était en retard, et Guy commençait à regretter d'être venu. Un courant d'air froid provoqué par la porte d'entrée lui donna l'espoir que cette attente allait enfin s'achever. Mais quand il se retourna, il ne vit qu'une jeune femme qui se pressait d'entrer pour échapper à la pluie.

Elle s'immobilisa un court instant sur le seuil. Sa silhouette, vivement éclairée par les lumières du bar, se détacha brusquement de l'écran noir de la nuit.

Le temps s'arrêta. Guy ne vit plus rien autour de lui. Il lui sembla qu'il aurait pu compter chacune des gouttes de pluie qui scintillaient dans ses cheveux dorés.

Des cheveux ébouriffés, comme malmenés par le vent qu'elle semblait avoir fait entrer avec elle dans le restaurant. Toutes les têtes se tournèrent vers elle. Peut-être à cause de cette bouffée d'air frais qu'elle avait fait entrer avec elle. Peut-être parce qu'elle riait, comme si courir sous la pluie l'avait amusée.

Elle leva les bras pour se recoiffer de ses doigts, et sa robe remonta, découvrant une bonne moitié de sa cuisse. Quand elle abaissa les bras, la robe redescendit, mais l'encolure suivit le même mouvement, offrant un bref aperçu de ce que l'étoffe moulante suggérait de façon si charmante.

Rien en elle n'était plat ; tout semblait inviter ouvertement des mains à dessiner les pleins et les déliés de son corps, à en caresser les courbes. Elle n'était pas belle à proprement parler. Le nez manquait de perfection. La bouche était trop grande, mais ses yeux pétillaient comme si une flamme les éclairait de l'intérieur, et cette lumière qu'elle dégageait éclipsait toute autre femme alentour.

Guy sentit son corps tout entier frémir, et son coeur s'emballa ; mais sa réaction lui sembla dépasser la simple excitation que devaient ressentir la plupart des hommes en la voyant.

Soudain elle l'aperçut. Leurs regards se rivèrent l'un à l'autre et, l'espace d'une seconde, son rire se figea sur ses lèvres. Puis Steven entra et referma la porte, glissant un bras autour de la taille de la jeune femme pour l'attirer près de lui.

Une fureur violente s'empara de Guy. Il aurait voulu empoigner son frère, l'écarter, lui demander de quel droit il agissait ainsi. Mais c'eût été absurde. Steve ne faisait rien d'autre que dire à la face du monde : « Cette femme m'appartient. » Et, comme si le geste ne suffisait pas, il déclara avec un grand sourire :

— Guy, je suis content que tu aies pu venir. Je voulais absolument te présenter Francesca. Elle vient habiter avec moi. Nous allons avoir un bébé...

— Monsieur Dymoke... Monsieur Dymoke...

La sensation d'une main sur son épaule le fit sursauter. Il ouvrit les yeux et vit l'hôtesse qui lui souriait.

— Nous allons atterrir, monsieur Dymoke.

Il passa une main sur son visage, comme pour mieux conjurer les images évanescentes d'un rêve qui, même trois ans après, continuait de le hanter.

Il redressa le dossier de son siège, boucla sa ceinture et consulta sa montre. Il allait arriver juste à temps.

*

* *

Guy Dymoke fut la première personne qu'elle vit en descendant de voiture. Cela ne la surprit guère. Il était le genre d'homme que l'on remarquait dans une foule. Grand, athlétique, le teint hâlé, d'épais cheveux bruns où jouait le soleil, il faisait paraître falots tous les autres autour de lui.

Cela avait même quelque chose de fascinant. Elle le constata sur l'effet qu'il produisait sur son entourage. Elle-même dut faire un effort pour détacher son regard de lui.

Elle ne fut pas davantage étonnée qu'en dépit de ses occupations, il ait pris le temps de venir assister aux funérailles de son demi-frère. Car il était très scrupuleux sur les règles de la bienséance. Il n'avait guère apprécié que Steven et elle aient décidé de ne pas se marier, ainsi qu'il eût été convenable dans leur situation. Et il le leur avait bien fait comprendre en disparaissant de leur vie.

Non, ce qui la surprenait vraiment, c'était qu'il ait eu le toupet de réapparaître après les avoir laissés pendant trois années sans la moindre nouvelle. Cela ne l'avait certes pas dérangée, elle, mais Steven en avait été très affecté.

Quand elle passa devant lui, enfermée dans sa souffrance, sans un regard ni à gauche ni à droite, il prononça son nom, tout doucement.

— Francesca...

Doucement. Presque tendrement. L'étau qui lui comprimait la gorge se resserra. Le masque manqua alors se craqueler... Elle savait que si elle se laissait aller, elle ne parviendrait jamais à traverser cette épreuve.

La colère vint à son secours. Une colère fulgurante comme l'éclair. Comment osait-il se présenter ici, aujourd'hui ? Comment osait-il simuler de la compassion alors qu'il n'avait même pas pris la peine de téléphoner du vivant de Steven ?

Espérait-il qu'elle allait s'arrêter ? Qu'elle allait écouter le discours convenu de ses condoléances ? Qu'elle le laisserait la prendre par le bras et s'asseoir près d'elle dans l'église ? Juste pour ménager les apparences ?

— Hypocrite, siffla-t-elle entre ses dents sans le regarder.

Elle avait l'air si fragile. Totalement méconnaissable par rapport à la jeune femme pleine de vie qui avait bouleversé son existence d'un seul regard, il y a trois ans.

Le pâle soleil d'octobre soulignait la blondeur de ses cheveux et la transparence de sa peau tandis que, sur le parvis de l'église, elle serrait la main à tous ceux venus présenter leurs condoléances, calme, imperturbable, froide, apparemment maîtresse de ses émotions. Le seul moment où elle lui avait paru ressentir une émotion quelconque avait été quand il avait prononcé son nom et que ses joues s'étaient empourprées dans une brève réaction de colère. Tout le reste n'était qu'un personnage qu'elle jouait, pensa-t-il, une comédie de circonstance pour l'aider à endurer ce cauchemar. Un rien, et elle se brisait...

Il demeura en retrait, attendant que les autres soient partis pour s'approcher. Elle savait qu'il était là, mais il lui avait laissé la possibilité de s'éloigner et de l'ignorer. Elle attendit cependant qu'il vienne la voir. Peut-être espérait-elle des explications ? Mais que pourrait-il dire ?

Il n'y avait rien à dire. Les mots pour exprimer ce qu'il ressentait n'existaient pas. L'affliction, la douleur, le regret que la dernière fois qu'il ait vu Steve, cela se soit si mal passé. Cela avait été intentionnel, évidemment. Une ruse de son frère pour le mettre en colère. Et il avait mordu à l'hameçon, comme un idiot... Et ni l'un ni l'autre n'en étaient ressortis grandis.

Mais elle, elle avait perdu l'homme qu'elle aimait. Le père de son enfant. Ce devait être bien pire...

Il s'avança vers elle.

— Je suis désolé, je n'ai pas pu arriver plus tôt, Francesca.

— Dix jours ! C'était bien assez pour venir de n'importe où, non ?

Il aurait voulu lui demander pourquoi elle avait attendu si longtemps avant de le prévenir. Trop longtemps.

— J'aurais aimé pouvoir te soulager du fardeau que représente tout cela.

Sa propre voix lui fit l'effet d'appartenir à un autre. A quelqu'un de froid, de distant...

— Oh, je t'en prie. Ne t'excuse pas. Ta secrétaire a téléphoné pour proposer de l'aide – le notaire de Steven avait dû appeler ton bureau, je suppose. Mais un enterrement, c'est une affaire de famille. Cela ne regarde pas les étrangers.

Il ne releva pas les propos acides de la jeune femme. Il songeait aux mois qui s'étaient écoulés, ces longs mois pendant lesquels Steve luttait contre la maladie, alors que lui-même se trouvait à l'autre bout du monde, sans se douter de la tragédie qui allait bientôt les frapper tous. Quand il avait reçu le message l'informant que les jours de son frère étaient comptés, il était déjà trop tard.

— Il m'a fallu des jours pour parvenir à un aérodrome d'où je pourrais m'envoler, dit-il simplement. J'arrive tout droit de l'aéroport.

— Tu n'aurais pas dû prendre cette peine. Nous nous sommes très bien débrouillés sans toi pendant ces trois ans.

Chacune de ses paroles le transperça d'un coup de poignard dans le coeur. Mais ce n'était pas cela qui importait. A cet instant précis, son unique préoccupation, c'était elle. Il aurait voulu lui dire que durant ces trois ans, elle avait été son unique préoccupation. Mais ses propos auraient été déplacés.

— Penses-tu que tout va bien se passer pour toi ? demanda-t-il d'un ton froid.

— Bien se passer ? répéta-t-elle, en détachant chaque mot. Comment cela pourrait-il « bien se passer » ? Steven est mort. Le père de Toby est mort !

— Financièrement, répliqua-t-il vivement, bien qu'il fût conscient d'aggraver encore la situation.

Elle le toisa, dédaigneuse.

— J'aurais dû me douter que tu ne te soucierais que des détails pratiques. Ce ne sont pas les sentiments qui importent, pour toi, n'est-ce pas, Guy ? Ce sont les apparences.

— Il faut bien évoquer les détails pratiques, Francesca.

Les belles paroles ! s'en voulut-il aussitôt. Il aurait dû l'entourer de ses bras, la réconforter ! Mais comme cela lui était refusé, il s'exprimait à la manière d'un notaire !

— Ecoute, Guy, ne te préoccupe pas de nous, veux-tu. Tout va bien se passer pour moi. La maison, l'assurance-vie... C'est bien ce que tu avais à l'esprit, n'est-ce pas ?

Là-dessus, elle tourna les talons et se dirigea vers la limousine qui attendait. Le chauffeur lui ouvrit la portière, mais elle ne monta pas ; elle resta un instant immobile, tête baissée, comme si elle cherchait à rassembler son courage pour affronter l'épreuve à venir. Puis, après quelques secondes, elle se redressa, se retourna vers lui et, avec un haussement d'épaules, déclara :

— Il y a une petite collation de prévue à la maison. Je crois que tu devrais venir. Pour les apparences.

Ensuite, elle s'engouffra dans la voiture.

Il n'eut pas la présomption de penser qu'elle était dans de meilleures dispositions à son égard ; cependant, il abandonna sur-le-champ la voiture qu'il avait louée à l'aéroport.

— Merci, dit-il en montant.

— Inutile de me remercier. C'était ton frère.

Et elle se glissa à l'autre extrémité de la banquette afin de mettre la plus grande distance possible entre eux.

— Je regrette de n'avoir pas été là, dit-il au bout de quelques instants, comme s'il se sentait obligé de se justifier.

Mais cela lui valut un nouveau regard à lui glacer le coeur.

— Tu dis cela simplement parce que tu te sens coupable. Si tu avais eu un peu d'affection pour ton frère, tu ne serais pas resté tout ce temps sans venir. Pourquoi as-tu fait cela ?

Elle le défia du regard de longues secondes durant. Puis, dans la pénombre de la limousine, il crut voir rosir brièvement ses joues avant qu'elle ne baisse les yeux, dans un imperceptible haussement d'épaules.

— Son cancer a été virulent, tu sais. Personne ne s'attendait à une évolution si rapide, murmura-t-elle. Je lui ai demandé s'il voulait que je te fasse venir, mais il a dit qu'il avait amplement le temps.

Un élan instinctif le porta vers elle pour la réconforter, mais le regard qu'elle lui lança l'en dissuada, lui vrillant le coeur une nouvelle fois.

Il prit soudain conscience que tout ce qu'il pourrait dire ou faire pour la réconforter ne contribuerait qu'à nourrir sa rancoeur qu'il soit vivant, lui, alors que l'homme qu'elle aimait était mort. Et manifestement, elle ne le croyait pas capable d'éprouver d'autre sentiment que de la culpabilité.

— Il était tellement sûr que tu viendrais, reprit-elle.

— Je ne suis pas clairvoyant.

— Non. Simplement égoïste.

Il refoula le désir de riposter. Elle avait besoin de s'en prendre à quelqu'un et il était la cible idéale. S'il ne pouvait rien faire d'autre pour elle, pourquoi pas après tout ?

Comme il ne disait rien, elle détourna la tête et regarda par la vitre défiler les rues de la ville, comme si tout valait mieux que le regarder, lui. A peine laissa-t-elle échapper un léger soupir lorsque la voiture s'engagea dans la rue cossue, avec ses grandes maisons blanches décorées de stuc, où Steve et elle avaient élu domicile.

La limousine s'arrêta le long du trottoir et il descendit, hésitant à lui offrir sa main, certain qu'elle la refuserait. Mais lorsqu'elle posa le pied à son tour sur le trottoir, ses jambes vacillèrent une ou deux secondes, et ni l'un ni l'autre n'eurent vraiment le choix : il la rattrapa par un bras et elle le laissa faire. Comme elle était fragile... légère...

— Ne t'embarrasse pas avec cette épreuve, proposa-t-il brusquement. Je peux m'en charger si tu veux.

Peut-être, s'il s'était agi de quelqu'un d'autre, aurait-elle accepté de se délester de ses responsabilités qui l'angoissaient déjà. Elle se serait reposée sur lui, l'aurait laissé assumer. Mais elle se reprit et repoussa le bras qui la soutenait.

— Steven a bien su se débrouiller sans toi ; j'en suis capable moi aussi.

Là-dessus, elle gravit rapidement le perron pour rejoindre tous ceux qui s'étaient rassemblés dans la maison.

Francesca s'arrêta à l'entrée du salon pour prendre une profonde inspiration. Elle ne s'était jamais sentie si seule de sa vie et ne put s'empêcher de regarder derrière elle. Guy enlevait son pardessus. Leurs yeux se rencontrèrent, et elle devina qu'il était malheureux. Elle avait voulu lui faire du mal, le punir de n'être jamais venu. Un bref instant elle ressentit un sentiment de culpabilité et voulut s'excuser, mais quelqu'un prononça son nom, la prit par les épaules, et elle se plia au rituel de ces démonstrations d'affection de quasi-étrangers, venus lui prodiguer des paroles de réconfort.

Mais les doigts de Guy avaient laissé comme une empreinte brûlante sur sa peau, et elle se frotta le bras, s'obligeant à se concentrer. Elle n'était pas la seule touchée par le drame. Il y avait là d'autres personnes qui attendaient des garanties quant à leur emploi. Depuis quelques mois, elle s'en était remise au personnel dans ce domaine. Maintenant, elle allait devoir reprendre les rênes, décider de nouvelles orientations. Mais pas aujourd'hui.

Aujourd'hui, elle devait veiller à ce que les funérailles de Steven se déroulent dans les règles. S'assurer que chacun ait quelque chose à boire, à manger. Laisser ses amis évoquer son souvenir. Et éviter Guy Dymoke.

— Fran ?

Une voix derrière elle la ramena brusquement à l'instant présent.

— Tout s'est bien passé, Fran ?

Francesca adressa à sa cousine un sourire qui se voulait rassurant.

— Oui. Le service était très bien. Merci, Matty.

— Tu aurais dû me laisser t'accompagner.

— Non. J'avais besoin de savoir Toby avec quelqu'un qu'il aime ; et je ne voulais pas que Connie soit dérangée pendant qu'elle préparait les sandwichs. Au fait, où est Toby ? s'enquit-elle, une note de panique dans la voix.

— Il était un peu grincheux et Connie l'a emmené faire une petite sieste. Avec un peu de chance, il devrait dormir jusqu'à ce que tout le monde soit parti.

— Je l'espère.

Encore une heure et ce serait terminé, pensa-t-elle avec soulagement. Juste une petite heure. Elle tiendrait jusque-là. Il y a si longtemps qu'elle se maîtrisait qu'elle pouvait bien endurer une heure de plus. Il ne fallait pas craquer. Pas maintenant. Pas en présence de Guy Dymoke.

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Piège amoureux

  • France : 2005-07-01 - Poche (Français)

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