Pietr-le-Letton arrive à Paris. Nul doute qu'il est là pour réaliser une des colossales escroqueries dont il est coutumier. Le commissaire Maigret, qui a reçu son signalement, le repère à son arrivée en gare du Nord. Il s'apprête à le filer lorsqu'un employé du train l'entraîne vers un compartiment où gît le cadavre d'un homme, parfait sosie du Letton. Mais est-ce bien lui ? Pour en être sûr, le policier retrouve la trace du premier voyageur dans un hôtel parisien. Le soi-disant Letton y a rencontré un comparse avec laquelle il a disparu. La piste semble coupée jusqu'au moment où Maigret trouve un indice qui le mène à Fécamp. La traque continue mais les choses se gâtent lorsqu'on tente de tuer le commissaire.
" Le commissaire Maigret, de la 1re Brigade mobile, leva la tête, eut l'impression que le ronflement du poêle de fonte planté au milieu de son bureau et relié au plafond par un gros tuyau noir faiblissait. Il repoussa le télégramme, se leva pesamment, régla la clef et jeta trois pelletées de charbon dans le foyer.
Après quoi, debout, le dos au feu, il bourra une pipe, tirailla son faux col, qui, quoique très bas, le gênait. Il regarda sa montre, qui marquait quatre heures. Son veston pendait à un crochet planté derrière la porte. Il évolua lentement vers son bureau, relut le télégramme et traduisit à mi-voix : " Commission internationale de Police criminelle à Sûreté générale, Paris : Police Cracovie signale passage et départ pour Brême de Pietr le Letton. "
Jusqu’à présent, je n’avais jamais lu d’œuvres de Georges Simenon. Je connaissais le commissaire Maigret à travers certains téléfilms et, peut-être, quelques films. Une idée enracinée dans mon esprit était que les criminels que notre fumeur de pipe traquait pouvaient être classés dans la catégorie « personnages ordinaires qui franchissent le seuil de la légalité ». Dans ce roman, le policier se retrouve confronté à une organisation criminelle et cela m’a surpris au point que j’ai eu du mal à accrocher au début. Maigret m’a un peu déçu aussi, car il correspond presque à un superhéros : il ne dort quasiment pas ; une blessure grave ne l’impacte presque pas ; il endure de longues attentes sous une pluie glacée ; il boit de l’alcool en grande quantité sans être saoul. Heureusement, un certain humanisme, surtout vers la fin, transparait sous cette carapace indestructible.
Je l'avais lu il y a des années de cela mais pas de souci j'ai apprécié bien que ce ne soit pas le meilleur Maigret. Du coup je vais me lancer dans une relecture de mes Simenon.
Le premier Magret est...un coup de maître. On y découvre les caractéristiques du Maigret du futur mais un Maigret non dégrossi comme un diamant qui n'est pas encore poli. Et lorsque l'on a déjà lu d'autres romans de Maigret, certains détails sont comme amplifiés ...pas gênant, le fond y est !
On va suivre le commissaire aux trousses de Pietr-le-letton et découvrir au fur et à mesure qu'il est confronté à de nombreux adversaires, dont certains sont prêts à tuer un policier...
Passionnant jusqu'aux dernières pages, ou le commissaire va avoir une discussion d'homme à homme avec le fameux Pietr....
Résumé
Pietr-le-Letton arrive à Paris. Nul doute qu'il est là pour réaliser une des colossales escroqueries dont il est coutumier. Le commissaire Maigret, qui a reçu son signalement, le repère à son arrivée en gare du Nord. Il s'apprête à le filer lorsqu'un employé du train l'entraîne vers un compartiment où gît le cadavre d'un homme, parfait sosie du Letton. Mais est-ce bien lui ? Pour en être sûr, le policier retrouve la trace du premier voyageur dans un hôtel parisien. Le soi-disant Letton y a rencontré un comparse avec laquelle il a disparu. La piste semble coupée jusqu'au moment où Maigret trouve un indice qui le mène à Fécamp. La traque continue mais les choses se gâtent lorsqu'on tente de tuer le commissaire.
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