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Lauréat du Women's Prize 2021 Le retour attendu et triomphal de l'auteure de Jonathan Strange & Mr Norrell
La maison où vit Piranèse n'est pas un bâtiment ordinaire : ses pièces sont infinies, ses couloirs interminables et ses salles ornées de milliers de statues. Au cœur de cette architecture monumentale est emprisonné un océan, mais Piranèse n'a pas peur, il vit pour explorer ce labyrinthe. Dans son journal, il dresse de rigoureux rapports de ses errances.
L'Autre vit aussi dans cette cité enfouie. Piranèse lui rend visite deux fois par semaine et l'aide dans sa recherche du Grand Savoir. Mais, au cours de ses expéditions, Piranèse découvre un jour des preuves de l'existence d'un troisième habitant. Une terrible vérité commence à se dévoiler, révélant un monde totalement différent de celui qu'il connaît. Envoûtant, Piranèse nous plonge dans un monde parallèle onirique, à la beauté irréelle, rempli d'images surprenantes, tourmenté par les flots et les nuages.
Peut-être est-ce là ce à quoi ressemble la compagnie des autres. Peut-être même que des gens qu'on aime et admire profondément peuvent vous pousser à voir le Monde sous un jour qu'on aime pas et qu'on n'admire pas non plus.
C’était certainement une lecture très intéressante ! Le personnage de l’enfant chéri du Palais m’a séduit par sa candeur, sa joie spontanée, ses réflexions empreintes de naïveté et son regard authentique sur le monde.
J’y ai perçu une réflexion profonde sur la (re)construction de l’identité, le souvenir et l’altérité. Une expérience à vivre !
I was very confused at first, et en fait j'ai adoré. Ce livre m'a fait la même sensation que "this is how we lose in war time" (d'ailleurs je trouve que c'est un peu une fusion de ce livre et de la mer sans étoiles, aka mon livre pref de tous les temps), je comprenais rien au début, et plus j'avançais, plus je me disais "waw j'adore en fait". C'est super poétique, intrigant, original et bizarre, of course c'est fait pour moi. Le seul truc qui m'empêche de mettre la note maximale, c'est que j'ai eu un peu de mal à me laisser embarquer par l'histoire au début, mais ça valait le coup de s'accrocher un peu. Déjà envie de le relire, maintenant que j'ai le fin mot de l'histoire en tête, pour découvrir tous les détails du début.
Mystérieux, étrange, sombre : ce livre coche toutes les cases.
J'ai été rapidement immergée dans l'ambiance assez envoûtante de ce récit. Même s'il est court, on s'attache quand même au personnage Piranèse pour qui on ne peut ressentir que de l'empathie. L'écriture ne m'a pas dérangée, bien au contraire : j'ai aimé le fait que ce soit écrit comme un journal de bord.
Par contre, là où ce récit m'a beaucoup moins convaincue, c'est que j'ai totalement deviné tous les rebondissements et la fin. Je ne sais pas si c'est que c'est très prévisible (ou que j'ai déjà vu cette dynamique autre part), mais j'aurais bien aimé être plus surprise.
Quelle histoire entraînante ! Quel impact. Une de celles qui manipulent l’esprit et deviennent obsédantes, s’installant dans la tête jusqu’à ce qu’on connaisse enfin le fin mot de l’histoire.
Je me suis connectée à celle-ci en quelques pages, entraînée par la sagesse et l’esprit libre, en pleine conscience, de l’héroïne. J’ai admiré son apprentissage des essentiels, été happée par les mystères de l’Autre, puis ceux du Prophète, et enfin ceux de 16…
Je l’ai dévorée pour savoir, pour comprendre. J’ai eu peur des réponses qui allaient être apportées, mais j’ai rapidement été rassurée par l’intelligence de cet ensemble riche et profond.
Je pense l’avoir terminée dans le même état que Piranèse.
J'ignore si j'ai apprécié ou non ce roman. Il sort complètement de tout ce que j'ai pu lire ou regarder dans ma vie. Impossible de définir le sentiment qui m'a parcouru pendant la lecture.
Malgré tout c'est un livre qui se lit très bien même si au début on est un peu perdu (le principe même du labyrinthe) notamment avec son espace-temps. C'était une lecture vraiment surprenante.
Piranèse est un livre intéressant, mais il va être compliqué d'en faire une critique, la structure du livre fait que le critiquer dans son ensemble va se révéler impossible pour ne pas trahir l'intrigue qui est intéressante.
Piranèse, c'est le nom de notre protagoniste un homme dont on ne sait pas réellement son âge, qui vit dans un endroit singulier. En effet, il nous raconte son histoire alors qu'il vit dans une sorte de labyrinthe gigantesque aux proportions cyclopéenne ; entendez par la, des salles parfois de plus de 300 mètres de long sur 150 de large et des hauteurs sous plafond à faire pâlir les vendeurs de plumeau !!
Ce gigantisme est étrangement étouffant dans le rythme du roman, sans doute contrebalancé par le fait que tout cela n'est qu'un étrange agglomérat de salle sur plusieurs étages, ou nous sommes concrètement perdu, on parle à un moment donné de plus d'un millier de salles.
Alors notre héros Piranèse lui sait ou il va, pas de soucis, il est très méticuleux et organisé, chaque salle est numérotée par rapport à un vestibule de référence ; ce qui nous donne des appellations comme : soixante-douzième salle sud-ouest, je peux vous assurer qu'à un moment donné, vous faites confiance à Piranèse et vous le suivez en toute confiance, parce qu'aucune chance de s'y retrouver, cependant certaines salles reviendront plusieurs fois, car elles auront des rôles importants dans l'évolution de l'intrigue.
Mais il y à quoi dans ses salles ? Bien pas grand-chose hormis que tous les murs sont recouverts de statues ; pas de la statuette de jardin de 2 mètres de haut, non des trucs colossaux de plus de 8 mètres de hauts ! Mais attention à la connaissance de Piranèse, il y en a aucune identique… Et je peux vous dire qu'il a voyagé le bougre dans son labyrinthe, il nous parle une fois d'être allés dans la salle numéro 600 et des brouettes, ça se compte en kilomètres et plusieurs jours de marche. Sachez aussi que le complexe est visiblement près d'un océan, car au rythme des flux et reflux les salles des niveaux inférieurs sont parfois inondés et représente évidemment un danger considérable. Mais à contrario une manne indispensable pour la survie, entre poissons, mollusque et algues.
Mais à part ces statues, il n'y a rien. Hormis les dépouilles de 13 personnes, qu'il a nommées selon la façon dont il les a découvertes, il est très respectueux de ceux qu'ils appellent « nos morts ».
Oui, j'ai dit « nos », car Piranèse n'est pas seul dans son monde, lui autoproclamé l'enfant-chéri, vivant comme un nomade aux vêtements défraîchis et raccommodés, il y a « l'Autre ».
L'autre à l'opposé de Piranèse, bouge très peu dans le labyrinthe, est bien habillé et soigné, mais ne rencontre Piranèse que deux jours par semaine à raison environ d'une heure par entretien.
Il entend conduire une expérience scientifique sur le sens de monde et la quête du pouvoir absolu, bien vague tout ça.
Les données misent à notre disposition sont, je dirais, floue ou incomplète, car raconté par Piranèse qui dégage une très nette impression naïveté, et quelque chose d'éthéré.
Mais au fils des échanges avec l'autre et des réflexions de Piranèse, on se rend compte que tout n'est pas ce qu'il parait.
Puis, tout prendra une tournure nouvelle, quand Piranèse va se rendre compte qu'ils ne sont pas deux, mais trois. le roman prend un nouvel essor très intéressant. Mais c'est là que s'arrête mon retour, il faut lire la suite !!
Je n'ai pas mis cinq étoiles, parce qu'il m'a manqué quelques petites choses, mais rien à dire, la plume est très bonne le Pdv de Piranèse est très bien exploité pour nous entretenir dans un flou très agréable au final.
Au final un voyage onirique dans un monde unique tout à fait sympathique.
Petit point historique : Piranèse vient de l'Italien, Piranesi ; je pense une référence à Giovanni Battista Piranesi, graveur et sculpteur italien du XVIII.
L'Enfant Chéri du Palais est tout ce que je pourrais rêver de trouver chez un personnage : gentil, honnête, simple et heureux. C'est surement un des personnages les plus impressionnants que j'ai lu, et malgré le peu de temps de page auquel les autres personnages ont droit, ils sont quand même bien construits, intéressant et facilement discernables en peu de temps tout en restant subtils.
J'étais loin de m'attendre à l'apparence du Monde, mais il n'aurait pas pu être plus parfait. Facile à visualiser en peu de descriptions, sa grandeur nous perd autant que les retour en arrière du journal jusqu'à ce qu'on le considère comme un foyer et que ce soit l'autre monde qui semble étranger.
La construction de l'histoire est rendue très intéressante par le média du journal du protagoniste, pour laisser peu à peu apparaitre les événements passés qu'on devine tristement avant l'Enfant Chéri du Palais. Mais pourtant, le fait de pouvoir enfin accéder aux entrées de journaux donne toujours une impression de grande récompenses, comme si elles nous transformaient nous aussi en scientifiques pour quelques instants.
Le style est beau et simple, ce qui n'entrave pas la compréhension. Habituellement, je ne supporte que très peu la narration à la première personne : soit l'auteur de laisse pas assez la place à l'unicité du personnage rendant caduc l'emploie du "je", soit le personnage, mal maitrisé, devient vite insupportable. Cette fois-ci, heureusement, le talent d'écriture de Clarke justifie ce choix par une véritable maitrise de la manière de parler et de penser de son personnage, permettant réellement d'exploiter les particularités de la narration à la première personne.
Pour conclure, nous sommes face à un poème long de 4OO pages, un rêve fiévreux qui hante l'esprit même une fois terminé. Piranèse donne vie à un monde terrifiant et pourtant si doux et confortable qu'on est prêt à perdre volontairement la raison pour lui. Et comme si cela ne suffisait pas, il nous donne comme guide le plus beau de ses Enfants, aussi bon et gentils que lui, dont on ne se lasse jamais ni de la prose, ni de la personnalités. Une lecture que je conseille plus que fortement.
En ce moment, je cherche des lectures avec du réalisme magique susceptibles de me faire ressentir le même type d’émotions que j’ai eu en lisant La maison dans laquelle de Mariam Petrosyan et Vita Nostra de Marina et Sergueï Diatchenko.
Malheureusement ce fut une mauvaise pioche avec Piranèse. Malgré ma curiosité initiale, cela s'est avéré être une lecture ennuyeuse et prévisible. Le livre est plutôt court mais j’ai eu une impression de longueur en le lisant.
C’est dommage, l’écriture n’est pas mauvaise et il y a de nombreux éléments qui laissaient présager une histoire intéressante. Mais l’autrice est visiblement plus concentrée sur les images et les symboles que sur l’intrigue.
Je m’attendais à un début difficile et déroutant pour ce type d’histoire mais je ne m’attendais pas à une lecture laborieuse jusqu’à la toute fin.
Un peu déçue, je ne pense pas que ce livre me reste longtemps en mémoire.
J'aime les livres inattendus, qui sortent de l'ordinaire et m'emportent dans un monde dépaysant. « Piranèse » fait incontestablement partie de ces romans inclassables que l'on adore ou déteste.
Pour moi, c'est un roman remarquable par son originalité et sa profondeur, par sa vision tout à la fois poétique et cauchemardesque, par sa narration et son intrigue parfaitement maîtrisées, par ses personnages énigmatiques et attachants, mais surtout par son univers incroyablement envoûtant et mystérieux.
*
« Piranèse », avant d'être le personnage principal de ce récit, est tout d'abord un lieu immense, un palais labyrinthique, d'une beauté obsédante, mais aux contours flous.
En effet, ce monde m'est apparu tour à tour fermé et infini, clos et ouvert, majestueux et en ruine : cette maison sur trois niveaux est composée d'une enfilade de couloirs et de pièces. Les murs sont recouverts de milliers de statues en marbre, toutes différentes les unes des autres, délabrées et recouvertes de fientes d'oiseaux. le sous-sol quant à lui semble contenir un océan soumis à des marées parfois dévastatrices. Les vagues déferlent en un instant et inondent les pièces de vie.
Je ne peux imaginer une maison sans murs extérieurs, ni porte d'entrée. Et pourtant, le dernier étage empli de nuages, l'étage intermédiaire parcouru d'une suite sans fin de pièces, l'océan emprisonné qui gronde au-dessous donnent l'impression d'un endroit illimité, voire même abyssal. C'est comme si la Maison était le monde.
Toutefois, étrangement, malgré la singularité de cette maison, je n'ai pu me départir d'un sentiment d'enfermement, de claustrophobie, de vide et de mort.
*
Cette maison-monde, à la fois stupéfiante, attirante et effrayante, extraordinaire et lugubre à la fois, n'est pas s'en rappeler l'univers de Jorge Luis Borges. En effet, l'auteur argentin faisait souvent référence aux labyrinthes, mais aussi aux miroirs.
Et quand on connaît un peu l'univers borgien qui regorge de métaphores et de symbolisme, on comprend vite que ce roman entre réel et imaginaire est ouvert aux interprétations.
Je me suis bien sûr demandée où se trouvait cette bâtisse en forme de labyrinthe, décorée de statues classiques, de sculptures de Minotaure et contenant des restes humains. Elle m'est apparue comme une énigme à déchiffrer, un espace effrayant cachant de nombreux secrets.
Je n'ai cessé de m'interroger, de rechercher les indices parsemés par l'autrice pour comprendre la maison de Piranèse. J'ai fini logiquement par douter de la réalité de cette maison, de la rationalité de ses habitants. Je me suis même demandée si cette maison-univers n'était pas le miroir de notre monde, l'esprit d'un fou ou bien un rêve, un cauchemar.
Si j'ai pensé à « Fictions » de Jorge Luis Borges, je suis certaine que chaque lecteur trouvera dans ce récit de nombreux échos à ses propres lectures. J'ai pensé également au très beau roman de Jacques Abeille, « Les Jardins statuaires », au labyrinthe du Minotaure, à Thésée et Dédale, à l'Atlantide ou à « L'Enfer » de Dante que je lis en ce moment.
*
Et c'est avec ces résonances littéraires que je suis partie à la rencontre de Piranèse, le narrateur de ce récit. C'est au travers de ses journaux intimes qu'on découvre Piranèse, la Maison dans laquelle il vit, son histoire personnelle remplie de blancs.
« En mémoire je garde toutes les marées, leurs saisons, leurs flux et leurs reflux. En mémoire je garde aussi toutes les salles, leur enfilade sans fin, leurs couloirs tarabiscotés. »
Il n'est pas seul à vivre dans cette maison-labyrinthe. Il y a aussi l'Autre, un homme qu'il rencontre régulièrement, mais sans jamais tisser de liens d'amitié. Et puis il y a des oiseaux qui ont investi certaines pièces de la Maison-refuge pour y nicher.
Piranèse consacre sa vie à explorer cette maison-temple et à répertorier les statues qui s'y trouvent. Jusqu'au jour où, au cours d'une de ses expéditions, il découvre les preuves de l'existence d'une troisième personne.
Qui est-elle ? Est-elle le Minotaure ? Lui veut-elle du mal ? Pourquoi ne l'a-t-il pas déjà rencontré ? Pourquoi se dérobe-t-elle sans cesse ?
Le roman gagne alors en épaisseur, devient plus sombre et énigmatique, prend une nouvelle dimension et questionne tout du long sur la nature de ce lieu, sur l'ambiguïté des personnages. Petit à petit, ce monde étonnant et métaphorique, délicat et impétueux fait sens dans l'esprit du lecteur.
*
L'écriture très immersive et introspective, contemplative et lente, lumineuse et sombre, onirique et terriblement atmosphérique de Susanna Clarke résonne du fracas de la mer, du ruissellement de l'eau de pluie sur les murs, du monde tourbillonnant et tapageur des oiseaux.
Sa plume emplit les pages de pénombres, d'ondes colorées d'or et de bleu, du scintillement des étoiles et de la douce lumière de la lune qui font comme des puits de lumière. Elle laisse flotter des effluves marines, d'algues et de marée, d'humidité des vieilles demeures.
C'est un roman troublant, une expérience de lecture originale, qui nous fait réfléchir sur la solitude et l'isolement, la survie, la quête d'identité, les sentiments et la peur de l'Autre, la bonté et la malveillance, l'innocence et la noirceur de la nature humaine.
*
« Piranèse » est donc un roman fantastique et mythologique très particulier, un voyage étrange et addictif, un huis-clos onirique et mystérieux. Empreint d'une forte poésie mélancolique et sombre, ce Palais insaisissable véhicule des émotions contradictoires, magie et douceur, d'un côté, violence et peur, de l'autre.
A découvrir pour tous ceux qui recherche un roman qui sort de l'ordinaire.
« La Beauté du Palais est incommensurable, sa Bienveillance infinie. »
Une belle ode pour les personnes qui se sentent isolées ou en dépression .. j'ai adoré ce livre très court qui vous fera passer un très bon week end dans la beauté incommensurable du Palais
Résumé
Lauréat du Women's Prize 2021 Le retour attendu et triomphal de l'auteure de Jonathan Strange & Mr Norrell
La maison où vit Piranèse n'est pas un bâtiment ordinaire : ses pièces sont infinies, ses couloirs interminables et ses salles ornées de milliers de statues. Au cœur de cette architecture monumentale est emprisonné un océan, mais Piranèse n'a pas peur, il vit pour explorer ce labyrinthe. Dans son journal, il dresse de rigoureux rapports de ses errances.
L'Autre vit aussi dans cette cité enfouie. Piranèse lui rend visite deux fois par semaine et l'aide dans sa recherche du Grand Savoir. Mais, au cours de ses expéditions, Piranèse découvre un jour des preuves de l'existence d'un troisième habitant. Une terrible vérité commence à se dévoiler, révélant un monde totalement différent de celui qu'il connaît. Envoûtant, Piranèse nous plonge dans un monde parallèle onirique, à la beauté irréelle, rempli d'images surprenantes, tourmenté par les flots et les nuages.
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