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Je suis allé chez toi. J'ai passé un peu de temps avec ton bébé. À ton avis, c'est un garçon ou une fille ?

Le message demeura suspendu un long moment dans le cyberespace avant que Roz ne réponde.

Ce doit être un garçon. Il fait déjà le poids d'une grosse dinde.

Andy rit.

Tu lui as déjà trouvé un nom ?

Oswald.

C'est quoi, cette horreur ? Les parents qui appellent leur fils Oswald devraient être condamnés pour cruauté sur mineur.

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- ... Avant que tu ne me fasses une réponse à deux balles, rappelle-toi à qui tu parles, ok? Pas à une bimbo blonde ramassé dans un bar.

- Je ne ramasse pas de bimbos.

- Ah bon? Tu leur fais passer un test de QI, avant?

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"Il faut déjà tenir à quelqu'un pour se disputer avec."

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Frankie remplit son verre de vin.

- Ce sera le plan parfait. Personne ne sera blessé, et seuls les plus avides se feront avoir.

Elle poussa un petit grognement.

- Aucun coup ne marcherait si les gens n'étaient pas avides. Il est pratiquement impossible d'arnaquer une personne honnête.

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- Ne vous inquiétez pas, madame, je vais vous sortir de là très rapidement, je vous le promets.

- Ah oui, et avec quelle armée? rétorqua-t-elle avec hargne.

S'il y avait bien une chose qu'elle ne supportait pas, c'était lorsque les hommes se lançaient dans des promesses qu'ils ne tiendraient pas.

Le visage d'Andy se durcit.

- Madame, je suis un ranger. Je suis une armée.

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1

Roz Spring tituba en voyant la collection de couteaux de chasse accrochés au mur. Ils étaient si déplacés dans ce centre commercial de Londres qu’elle ne put dissimuler son effroi. Elle cligna des yeux et tenta de contrôler l’expression de son visage, mais ne put réprimer le frisson glacé qui lui parcourut l’échine.

— Tout va bien, madame ?

Le responsable de Sunny Money sortit de derrière son comptoir et vint lui prendre le bras.

— Vous êtes bien pâle, tout à coup.

Roz prit appui sur le bras de l’homme. Le poids de son ventre rebondi la déséquilibrait, et elle comptait bien se laisser aider un peu. Elle s’affaissa légèrement pour reposer son dos.

— Désolée, ce sont ces couteaux. Ils m’ont fait peur.

L’homme se retourna pour les regarder, comme s’il avait oublié leur présence. Il y avait là six longs couteaux très impressionnants, avec des manches de cuir, d’ivoire et de bois, qui brillaient d’un éclat sinistre sur leur présentoir suspendu au mur du fond.

— Ils appartenaient à mon arrière-grand-père. C’était un grand chasseur en Afrique, du temps où l’on avait le droit de tuer les animaux.

Il haussa les épaules.

— C’est bien différent, de nos jours. Maintenant, on prend des photos au lieu de leur tirer dessus. C’est mon hobby.

Il lui sourit, d’un sourire humble et charmant, mais Roz n’eut pas la force de lui rendre son amabilité. Les couteaux lui fichaient une peur bleue.

Elle se frotta le ventre avec nervosité.

— Pardon, je suis encore sous le choc.

L’agence de Sunny Money se trouvait au premier étage du centre commercial de Lewisham, dans une petite surface coincée entre une bijouterie de luxe et une boutique vendant des vêtements à la dernière mode dans lesquels elle ne pouvait plus entrer. Les cloisons de verre qui séparaient le bureau de l’accueil révélaient des murs et une moquette sobres, ainsi qu’un comptoir exempt des protections pare-balles si fréquentes dans les banques. L’endroit était accueillant, accessible, et correspondait parfaitement à ce qu’il lui fallait dans cette situation.

Son cuir chevelu la picotait et elle mourait d’envie de se gratter la tête, mais elle ne pouvait détacher son regard des couteaux exposés. Roz frissonna légèrement. Depuis cette terrible nuit à Paris, un an auparavant, les armes tranchantes lui donnaient des cauchemars.

— Pourrais-je m’asseoir un instant ? Je ne me sens pas très bien.

Monsieur Sunny Money ne se fit pas prier.

— Mais bien sûr, je vous en prie. Tenez.

Il avança une chaise et l’aida à s’y asseoir.

Roz s’installa maladroitement et poussa un soupir de soulagement en se détendant un peu. Elle se pencha en avant pour se frictionner le bas du dos.

— Je ne pensais pas que ce serait si dur d’être enceinte. Quand on voit ce qu’ils nous vendent à la télé, avec ces femmes radieuses et épanouies… Ce n’est pas du tout ça.

Elle était maintenant suffisamment proche de lui pour lire son badge. L’homme se nommait Dave Winston.

Il lui tapota gentiment le bras.

— Je comprends, mais vous êtes radieuse, vous aussi, vous savez.

Il marqua une petite pause, avant d’ajouter :

— C’est pour bientôt ?

Roz détourna les yeux.

— Oui, c’est même pour ça que je suis ici. Le terme est prévu d’ici deux semaines, et je vais avoir des jumeaux.

Elle leva de nouveau les yeux.

— Des jumeaux ! Avec un bébé, ça n’aurait déjà pas été facile, mais deux ! Je ne savais pas que ça coûtait si cher. Il va me falloir une poussette double, deux lits, le lait maternisé, le stérilisateur, les habits et plein de choses encore. Je ne sais pas où je vais trouver tout cet argent, mais j’ai une amie, Stella, qui m’a dit que vous pourriez m’aider.

Dave lui adressa un sourire rassurant.

Roz se dit qu’il devait avoir bien peaufiné cette expression.

— Je comprends tout à fait. J’imagine que le père…

Il laissa sa phrase en suspens.

— Non. Il n’y a pas de père dans le tableau. Mon amie Stella m’aide à effectuer les demandes d’allocation, et ce ne sera pas du luxe avec des jumeaux, mais j’ai besoin d’argent maintenant.

Dave lui tapota le bras.

— Nous sommes là pour ça, madame. À quelle somme pensiez-vous ?

Elle inspira profondément.

— Mille livres, ce serait possible ?

Le sourire de Dave se fit prédateur.

— Bien sûr. Ça coûte cher, les bouts de chou. Vous aurez peut-être besoin de davantage. Disons mille cinq cents, d’accord ? Avec un remboursement de seulement vingt livres par mois, ça devrait passer tout seul.

Roz se força à afficher un air reconnaissant.

— Oh ! merci, merci. Vous me sauvez la vie. Et, les intérêts ?

— Ça ne sera pas un problème.

Dave l’aida à se lever de sa chaise et l’emmena au comptoir, où il lui tendit un formulaire.

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