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Pleure, ô reine de Saba !



Description ajoutée par lailasamburu 2011-03-21T10:00:21+01:00

Résumé

Femme au caractère bien décidé, Khadija al-Salami a été formée à la rude école des décapitations publiques et des roquettes qui fauchent des innocents. Dans une société maitrisée par les hommes, elle a su se faire une place, exister, être respectée au point de représenter aujourd’hui son pays a l’étranger.

C’est sa vie qu’elle nous raconte ici. Enfance pauvre a Sanaa dans les années 1960, études suivies avec acharnement, bourses pour l’étranger, travail a la télévision yéménite.

Au fil de moments burlesques dans les villages de montagne ou de dettes de sang réglées en territoire bédouin, le lecteur deviendra familier d’un pays fort méconnu, de son peuple et de son histoire, tout en frémissant sur le destin des petites filles qu’on marie à onze ans, ou en lisant l’épisode du viol d’une jeune femme qui la condamne à mort. Les hommes ne sont pas absents, avec leurs querelles personnelles finissant en conflits tribaux, les vengeances entre familles qui jouent un rôle dans la politique nationale.

Pour introduire un personnage dans son récit, homme politique notoire ou parent éloigné, Khadija al-Salami évoque les imams bornés, mais aussi la prise de position du Yémen dans le conflit irakien, en passant par le marxisme du Yémen-du-Sud, la révolution des années 1960, l’intervention de Nasser au Yémen et le jeu des puissances occidentales. Le cadre, somptueux ou âpre, est celui d’un pays qui en a fait rêver plus d’un : maisons superbes de Sanaa, villages perchés, plaines étouffante de la Tihama, et le désert des environs de Ma’rib, la ou vivait la reine de Saba.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par paraty62 2013-08-24T16:39:35+02:00

Personnellement, je ne veux pas me voiler, expliquais-je. Alors, je ne me voile pas. Mais beaucoup de femmes ont envie de porter le voile. C'est une tradition qui ne leur pose pas de problèmes ; ce n'est pas quelque chose dont elles aspirent à être libérées. Les femmes yéménites qui viennent en Europe sont tout aussi choquées de voir comment les femmes s'habillent ici. Il ne leur viendrait jamais à l'idée de sortir en mini-jupe et en chemisier sans manches, par exemple. Au Yémen, il y a tant de choses qui libéreraient les femmes infiniment plus que l'abandon du port du voile.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par FeyGirl 2019-06-18T10:44:05+02:00
Bronze

J’ai eu envie de lire ce livre, car j’ai récemment eu l’occasion de voir un des documentaires de l’auteure, Moi Nojoom, 10 ans divorcée, sur l’histoire vraie d’une fillette yéménite mariée à 10 ans.

L’auteure a elle-même été mariée et divorcée à 11 ans. Elle a eu la chance de s’en sortir et de vivre la vie qu’elle s’est choisie, grâce à sa force de caractère, mais aussi en bénéficiant de liens familiaux et amicaux lui ouvrant la porte des études à l’étranger. Ce livre retrace son histoire et ses rencontres.

Il m’a permis d’approfondir ce que j’avais pressenti lors du documentaire, à savoir la culture et la vie quotidienne au Yémen. Ses descriptions des campagnes et des villes m’ont vraiment rappelé ce que j’ai vu dans le film. J’ai visualisé la terre, les pierres, les maisons carrées, les animaux et les villages. J’ai imaginé les réunions familiales où le repas est partagé avec les hôtes.

L’auteure en profite pour nous raconter l’histoire récente de ce pays, que nous connaissons très mal en Occident : les tensions incessantes entre les tribus, les luttes de pouvoir où les États étrangers tentent d’asseoir leur influence, les guerres meurtrières du XXe siècle. Le livre se termine peu après 2000, soit bien avant le conflit dévastateur actuel qui entraîne une famine atroce.

Elle nous décrit la vie et la prise de décision de certains hommes haut placés dont elle a recueilli des témoignages grâce à son réseau. J’ai eu plusieurs fois le sentiment d’un manque de recul ou d’objectivité, tant certains personnages sont dépeints comme glorieux, braves, justes, et toujours très respectables, alors que d’autres hommes seraient faibles, traîtres ou machiavéliques… On comprend peu à peu que l’appartenance à une tribu est fondamentale, et je me suis demandé si cela n’influençait pas l’opinion de l’auteure, qui elle-même vient d’un clan.

Ces pages d’Histoire sont mêlées à des récits de vie quotidienne parfois durs, quand un homme d’importance se fait assassiner en rentrant chez lui, victime d’une vengeance ou d’un complot politique ; ou quand un autre décide de prendre une deuxième femme laissant la première mourir de chagrin… Décrits sur un ton d’anecdote. Comme si c’était arrivé, mais on passe à autre chose. La vie des grands politiques ou des chefs militaires est mélangée aux souvenirs de la vie personnelle de l’auteure et de ses proches, ce qui rend l’ensemble un peu confus, surtout avec les retours en arrière dans le temps.

Quant à la vie des femmes au Yémen, elle reste difficile, dans un pays où des fillettes peuvent être mariées jeunes… La jeune voisine adolescente a été violée. Mais dans ce monde, le viol n’existe pas, c’est la jeune fille qui s’est déshonorée. L’oncle de l’auteure décide de protéger l’honneur de sa propre famille en évitant que le même drame arrive. Donc il marie sa nièce prépubère. Le plus affreux, est que l’adolescente a été considérée comme coupable par ses propres parents et a été enfermée dans une pièce, jusqu’à sa mort après quelques mois dans des circonstances douteuses. L’auteure écrit « Pour ma part, j’étais convaincue que la jeune fille avait dit la vérité, même si son histoire paraissait peu vraisemblable ». Dans quel pays un viol ne paraît-il pas vraisemblable ?

On découvre les traditions sur le mariage où la femme (ou la jeune fille) ne s’appartient pas, les héritages ne sont pas toujours égalitaires, et où la puissance de certaines familles reste dans un esprit très clanique. On comprend que si l’auteure vient d’un cercle familial pauvre, elle a pu tracer son chemin non seulement grâce à son acharnement à faire des études, mais aussi parce que des cousins éloignés connaissaient les bonnes personnes qui ont pu lui faciliter sa carrière. Dans cet univers, le nom et les relations comptent.

J’ai trouvé dommage que pour expliquer les raisons de la condition des femmes, l’auteure évoque les traditions ancestrales, mais s’attache à exonérer la religion, alors que sur cette thématique les religions exercent toujours une forte emprise. Mais ceci serait l’objet d’un autre débat. Toutefois, elle conclut heureusement sur la nécessité pour les filles d’acquérir une instruction et une éducation pour s’émanciper.

En résumé, ce livre aurait pu être formidable si l’auteure avait su prendre avec plus de recul les témoignages recueillis, le poids de la religion, sa propre vision influencée par ses liens familiaux et sa tribu… Et si le récit était mieux construit, car vers la fin j’ai eu l’impression que tout était mélangé, entre les débuts de sa carrière, son mariage, et à nouveau des témoignages d’untel ou untel sur un événement qui s’est déroulé 20 ans auparavant.

Malgré mes réserves, j’ai été contente de lire ce livre, qui m’a permis de découvrir un monde si éloigné du nôtre, et qui nous rappelle que l’égalité homme-femme et la liberté des femmes ne vont pas de soi.

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Date de sortie

Pleure, ô reine de Saba !

  • France : 2010-05-08 - Poche (Français)

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Editeurs

Les chiffres

lecteurs 2
Commentaires 1
extraits 1
Evaluations 1
Note globale 7 / 10

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