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La gorge serrée, elle prit la parole.

-Est-ce que tu voulais m'mbrasser la nuit dernière?

- La nuit dernière, c'était une erreur, Aly. Je ...

Ses mains se dirigèrent vers mon visage, et elle les posa là, me forçant à la regarder dans les yeux.

- Je ne t'ai pas demandé si c'était une erreur. Je t'ai demandé si tu en avais envie.

Un son contrarié parvint à s'échapper de ma gorge, et je remuai à nouveau, ce qui la rapprocha encore un peu plus. A cet instant, je sus qu'il n'y avait vraiment rien que je pouvais faire parce que tout ce qui importait, c'était son corps serré contre le mien. Mes doigts s'enfoncèrent un peu plus dans ses hanches. nous étions nez à nez, les mains d'Aly fermement posées sur mon visage. Je réalisai que nous bougions, nos deux corps se balançaient légèrement.

Je gémis.

- J'ai eu envie de t'embrasser chaque seconde de chaque jour, depuis l'instant où j'ai ouvert les yeux et que je t'ai trouvée debout devant moi, Aly. Mais tu sais qu'on ne peut pas faire ça, ajoutai-je tandis que ma voix déraillait. Je ne suis pas fait pour ça. Je te l'ai déjà dit... Tu mérites quelqu'un qui pourra t'aimer, quelqu'un qui sera bien pour toi, et tu sais que cette personne, ce n'est pas moi.

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Si j’avais cru aux âmes sœurs ou à une connerie dans le genre, j’aurais su que c’était la mienne. Je sentais ce lien que je ne pourrais partager avec personne d’autre qu’elle. Nous étions comme un puzzle défait qui ne représente rien jusqu’à ce qu’on emboîte les pièces.

Mais c’était impossible. Je ne méritais pas une fin heureuse, et même si on me l’octroyait, je finirais par tout détruire. Exactement comme j’étais en train de la détruire, là.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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Aly se jeta sur moi, essoufflée. Je la soulevai du sol, la serrai dans mes bras et trouvai du réconfort dans sa chaleur une fois de plus. J’enfouis mon nez dans ses cheveux, dans ce parfum de noix de coco, mêlé à celui de la vertu et de cette fille qui avait par moments injecté autre chose que de la douleur dans mon monde en ruine.

Sa voix atteignit mon oreille avec douceur.

— Reste.

La douleur battait mes côtes, appuyait et palpitait alors que je l’étreignais. Lentement, je la reposai par terre. Mes mains tremblèrent quand je les portai à son visage. Mes pouces passèrent juste sous ses yeux pour essuyer ses larmes.

Elle me fixait, ses yeux verts noyés de lumière, d’affection, de l’aveu que ses lèvres avaient prononcé et qui m’avait frappé en plein cœur.

Je l’embrassai tendrement, la savourai pour la dernière fois en la respirant.

Aly m’attrapa par les poignets, en me rendant mon baiser, son doux gémissement murmurant tant de choses. Elle inonda mes sens, son contact ne faisant qu’amplifier ma souffrance.

Je m’écartai et ravalai ma douleur. Mon étreinte se resserra pour souligner mes paroles, la voix tendue à cause de ce que j’allais dire.

— Je vais partir et t’oublier, Aly. Et tu vas en faire de même.

Je la serrai contre moi, les mains appuyées sur ses joues trempées de larmes.

— Tu vas m’oublier et trouver le bonheur. Tu vas rencontrer quelqu’un capable de t’aimer exactement comme tu mérites d’être aimée.

Je me baissai pour me retrouver au niveau de son visage.

— Tu m’entends ?

Aly secoua la tête frénétiquement.

— Non.

Je clignai des yeux en faisant un pas en arrière.

— Si, Aly. Je t’assure : tout va bien se passer.

— Non, Jared, non.

Je reculai.

Aly mit ses deux bras sur son ventre et le serra, pliée en deux.

Je me retournai, les mains dans les poches, et me dirigeai vers ma moto.

Je l’entendis pleurer, me supplier de rester.

— Jared, non. S’il te plaît, ne fais pas ça. Ne me quitte pas. Je t’aime.

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Il leva le menton dans ma direction, comme s’il contemplait mon crayon, sa tête oscillant doucement au rythme de ma main. Je passai la langue sur mes lèvres et continuai comme si je n’étais pas pétrifiée par son regard perçant.

— Je parie que ce que je vois est aussi réel pour moi que ce que ces dessins que tu gardes cachés signifient pour toi.

Le choc immobilisa ma main, et mes yeux se levèrent brusquement vers lui.

Le chagrin avait durci ses traits et creusé les rides qui semblaient constamment gravées entre ses sourcils. J’étais comme captive et ne pouvais détourner le regard.

— Moi, je dessine, et toi, tu aimerais effacer, dis-je d’une voix douce.

Ses paupières se fermèrent et restèrent ainsi un moment, alors que ses dents se serraient et se desserraient, avant qu’il ne reprenne la parole.

— Tu crées, je détruis.

Je secouai lentement la tête.

— Ce n’est pas ce que je voulais dire, ajoutai-je, la voix enrouée.

Avec un soupir, il se remit à fixer ses pieds.

— Ça ne veut pas dire que ce n’est pas la vérité.

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Je bousille tout ce que je touche Aly, et je refuse de te détruire.

Il renforça son étreinte.

-Merde, grogna-t-il à voix basse en penchant sa tête vers la mienne, le chagrin s'allumant comme une allumette dans ses yeux. Je ne devrais même pas être là avec toi.

Il pressa sa main contre mon dos pour appuyer ses propos.

-Passer tu temps avec toi comme ça a été la chose la plus égoïste que j'aie faite depuis longtemps.

Il souffla brièvement par le nez.

-je ne peux plus faire ça... conclut-il. Toute cette histoire d'amitié. Je le vois venir, Aly. ça va mal tourner et je vais te faire du mal, et ça, je ne le veux pas.

-Tu ne m'as jamais fait de mal, intervins-je.

Cette fois, je ne pus m'empêcher de désapprouver ses paroles.

Un rire cassant emplit ma chambre.

-C'est vrai... parce que je n'ai jamais laissé les choses aller aussi loin.

http://lepetitmondedeceline.blogspot.fr/

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Elle tendit le bras et passa le dos de sa main le long des bleus qui avaient déjà presque disparu sur ma joue, et caressa du bout des doigts la peau plissée qui remontait jusqu’au-dessus de mon oreille gauche. Mes cheveux avaient presque assez poussé pour couvrir le reste de la cicatrice qui s’étendait jusqu’à l’arrière de ma tête.

J’avais eu de la chance. C’était ce qu’ils avaient dit. Combien de fois avais-je déjà entendu ça ? Cette fois, quand je m’étais réveillé dans l’unité de soins intensifs, le médecin ne s’était pas encombré de civilités. Il m’avait dit, de but en blanc : « Vous devriez être mort. » Et il m’avait regardé comme s’il pensait que je l’aurais mérité.

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Je n’aurais jamais dû venir. Pas dans cette ville. Pas dans leur appartement.

Et surtout, je n’aurais pas dû m’approcher d’elle.

À présent, elle était tout ce que je voulais, dans ma misérable vie. La seule chose que je ne pourrais jamais vraiment avoir.

Il n’y avait aucun doute : il était temps pour moi de partir. Pour son bien.

...

La première fois que j’étais venu ici, je ne connaissais que la colère.

Ce soir, j’éprouvais seulement une profonde tristesse.

Et je savais que c’était elle.

C’était elle

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— Tu es partie plus longtemps que ce que tu avais dit. C’était pour que je m’inquiète ?

Sa voix avait un léger ton accusateur. Sa main remonta le long de mon bras pour saisir mon épaule.

— Tu me rends déjà fou quand tu es près de moi, ajouta-t-il.

Il passa son doigt dans l’encolure de mon T-shirt et me chatouilla.

— As-tu l’intention de me rendre fou pendant ton absence aussi ?

Je pris une inspiration saccadée.

— Je me suis juste arrêtée voir mes parents.

Il monta encore la main pour m’attraper par le cou. La légère pression me fit relever le menton.

— J’ai détesté ne pas savoir où tu étais… ni quand tu reviendrais, dit-il d’un ton sévère qui rendit mon pouls irrégulier.

Jared m’immobilisa là, son nez frôlant la base de mon cou tandis qu’il me respirait.

— Je n’ai aucune idée de ce qu’on fait, Aly, mais quoi que ce soit, j’ai bien du mal à le supporter.

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Aly continuait à se débattre, supplier et crier. Je posai les yeux sur elle une dernière fois. Le moteur cahota, puis vrombit lorsque je pressai l’accélérateur. Aly hurla en pleurant :

— Jared… Non !

Et c’était ainsi que je me souviendrais d’elle, brisée, le résultat de ma destruction.

Parce que c’était ce que je faisais.

Je détruisais tout ce que je touchais.

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Aimer quelqu'un est l'une des plus grandes chances qu'on puisse avoir.Mais le plus injuste, c'est peut-être qu'il s'agit rarement d'une décision consciente.C'est quelque chose qui s'épanouit lentement ou qui frappe fort, quelque chose qui s'anime et se construit petit à petit, ou quelque chose qui nous choque par son intensité soudaine.Et parfois, c'est quelque chose qui a fait partie de nous toute notre vie.

Mais presque toujours, c'est inévitable.

Même si on m'avait donné le choix , j'aurais choisi de l'aimer.S'il m'avait infligé ma plus grande souffrance,il m'avait aussi procuré mon plus grand bonheur.

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