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Liste des extraits

J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,

Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois,

Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille,

Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.

 

Que de fois, seul, dans l'ombre à minuit demeuré,

J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré !

Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques

Qui précédaient la mort des Paladins antiques.

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O superstition des amours ineffables,

Murmures de nos cœurs qui nous semblez des voix,

Calculs de la science, ô décevantes fables !

Pourquoi nous apparaître en un jour tant de fois ?

Pourquoi vers l'horizon nous tendre ainsi des pièges ?

Espérances roulant comme roulent les neiges ;

Globes toujours pétris et fondus sous nos doigts !

Où sont-ils à présent ? où sont ces trois cents braves ?

Renversés par le vent dans les courants maudits,

Aux harpons indiens ils portent pour épaves

Leurs habits déchirés sur leurs corps refroidis,

Les savants officiers, la hache à la ceinture,

Ont péri les premiers en coupant la mâture :

Ainsi, de ces trois cents il n'en reste que dix !

Le capitaine encor jette un regard au pôle

Dont il vient d'explorer les détroits inconnus.

L'eau monte à ses genoux et frappe son épaule ;

Il peut lever au ciel l'un de ses deux bras nus.

Son navire est coulé, sa vie est révolue:

Il lance la Bouteille à la mer, et salue

Les jours de l'avenir qui pour lui sont venus.

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Alors il était nuit et Jésus marchait seul,

Vêtu de blanc ainsi qu'un mort de son linceul ;

Les disciples dormaient au pied de la colline.

Parmi les oliviers qu'un vent sinistre incline

Jésus marche à grands pas en frissonnant comme eux ;

Triste jusqu'à la mort ; l'oeil sombre et ténébreux,

Le front baissé, croisant les deux bras sur sa robe

Comme un voleur de nuit cachant ce qu'il dérobe ;

Connaissant les rochers mieux qu'un sentier uni,

Il s'arrête en un lieu nommé Gethsémani :

Il se courbe, à genoux, le front contre la terre,

Puis regarde le ciel en appelant : Mon Père !

- Mais le ciel reste noir, et Dieu ne répond pas.

Il se lève étonné, marche encore à grands pas,

Froissant les oliviers qui tremblent. Froide et lente

Découle de sa tête une sueur sanglante.

Il recule, il descend, il crie avec effroi :

Ne pouviez-vous prier et veiller avec moi !

Mais un sommeil de mort accable les apôtres,

Pierre à la voix du maître est sourd comme les autres.

Le fils de l'homme alors remonte lentement.

Comme un pasteur d'Egypte il cherche au firmament

Si l'Ange ne luit pas au fond de quelque étoile.

Mais un nuage en deuil s'étend comme le voile

D'une veuve et ses plis entourent le désert.

Jésus, se rappelant ce qu'il avait souffert

Depuis trente-trois ans, devint homme, et la crainte

Serra son coeur mortel d'une invincible étreinte.

Il eut froid. Vainement il appela trois fois :

MON PÈRE ! - Le vent seul répondit à sa voix..

Il tomba sur le sable assis et, dans sa peine,

Eut sur le monde et l'homme une pensée humaine.

- Et la Terre trembla, sentant la pesanteur

Du Sauveur qui tombait aux pieds du créateur.

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Eva, qui donc es-tu ? Sais-tu bien ta nature ?

Sais-tu quel est ici ton but et ton devoir ?

Sais-tu que, pour punit l'homme, sa créature,

D'avoir porté la main sur l'arbre du savoir,

Dieu permit qu'avant tout, de l'amour de soi-même

En tout temps, à tout âge, il fît son bien suprême,

Tourmenté de s'aimer, tourmenté de se voir ?

Mais si Dieu près de lui t'a voulu mettre, ô femme !

Compagne délicate ! Eva ! Sais-tu pourquoi ?

C'est pour qu'il se regarde au miroir d'une autre âme,

Qu'il entende ce chant qui ne vient que de toi

- L'enthousiasme pur dans une voix suave. -

C'est afin que tu sois son juge et son esclave

Et règnes sur sa vie en vivant sous sa loi.

Ta parole joyeuse a des mots despotiques ;

Tes yeux sont si puissants, ton aspect est si fort,

Que les rois d'Orient ont dit dans leurs cantiques

Ton regard redoutable à l'égal de la mort ;

Chacun cherche à fléchir tes jugements rapides...

- Mais ton coeur, qui dément tes formes intrépides,

Cède sans coup férir aux rudesses du sort.

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J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,

Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre

A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,

Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,

Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve

Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;

Mais son devoir était de les sauver, afin

De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,

A ne jamais entrer dans le pacte des villes

Que l'homme a fait avec les animaux serviles

Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,

Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

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J'ai jeté ma vie aux délices,

Je souris à la volupté...

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Je l'ai vu, ton sourire aussi beau que le jour;

Et l'heure du sourire est l'heure de l'amour.

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Trois heures cependant ont lentement sonné;

La voix du temps est triste au coeur abandonné;

Ses coups y réveillaient la douleur de l'absence.

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