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Extrait ajouté par LebedinoieOzero 2023-08-02T10:43:08+02:00

J'attends une chose inconnue

Ou peut-être, ignorant le mystère et vos cris,

Jetez-vous les sanglots suprêmes et meurtris

D'une enfance sentant parmi les rêveries

Se séparer enfin ses froides pierreries.

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Extrait ajouté par LebedinoieOzero 2023-08-02T10:42:11+02:00

J'aime l'horreur d'être vierge

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Extrait ajouté par LebedinoieOzero 2023-08-02T10:38:59+02:00

et pour qui, dévorée

D'angoisses, gardez-vous la splendeur ignorée

Et le mystère vain de votre être ?

H.

Pour moi.

N.

Triste fleur qui croît seule et n'a pas d'autre émoi

Que son ombre dans l'eau vue avec atonie.

H.

Va, garde ta pitié comme ton ironie.

N.

Toutefois expliquez : oh ! non, naïve enfant,

Décroîtra, quelque jour, ce dédain triomphant.

H.

Mais qui me toucherait, des lions respectée ?

Du reste, je ne veux rien d'humain et, sculptée,

Si tu me vois les yeux perdus au paradis,

C'est quand je me souviens de ton lait bu jadis.

N.

Victime lamentable à son destin offerte!

H.

Oui, c'est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte !

Vous le savez, jardins d'améthyste, enfouis

Sans fin dans de savants abîmes éblouis,

Ors ignorés, gardant votre antique lumière

Sous le sombre sommeil d'une terre première,

Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux

Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous

Métaux qui donnez à ma jeune chevelure

Une splendeur fatale et sa massive allure !

Quant à toi, femme née en des siècles malins

Pour la méchanceté des antres sibyllins,

Qui parles d'un mortel ! selon qui, des calices

De mes robes, arôme aux farouches délices,

Sortirait le frisson blanc de ma nudité,

Prophétise que si le tiède azur d'été,

Vers lui nativement la femme se dévoile,

Me voit dans ma pudeur grelottante d'étoile,

Je meurs !

J'aime l'horreur d'être vierge et je veux

Vivre parmi l'effroi que me font mes cheveux Pour, le soir, retirée en ma couche, reptile

Inviolé sentir en la chair inutile

Le froid scintillement de ta pâle clarté

Toi qui te meurs, toi qui brûles de chasteté,

Nuit blanche de glaçons et de neige cruelle !

Et ta soeur solitaire, ô ma soeur éternelle

Mon rêve montera vers toi : telle déjà,

Rare limpidité d'un coeur qui le songea,

Je me crois seule en ma monotone patrie

Et tout, autour de moi, vit dans l'idolâtrie

D'un miroir qui reflète en son calme dormant

Hérodiade au clair regard de diamant...

O charme dernier, oui ! je le sens, je suis seule.

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Extrait ajouté par LebedinoieOzero 2023-08-02T10:18:05+02:00

Une Aurore traînait ses ailes dans les larmes !

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Extrait ajouté par Warialis 2023-01-18T14:32:59+01:00

Toujours avec l'espoir de rencontrer la mer,

Ils voyageaient sans pain, sans bâtons et sans urnes,

Mordant au citron d'or de l'idéal amer.

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Extrait ajouté par anonyme 2017-09-09T15:03:59+02:00

" ANGOISSE

Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête

En qui vont les péchés d'un peuple, ni creuser

Dans tes cheveux impurs une triste tempête

Sous l'incurable ennui que verse mon baiser :

Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes

Planant sous les rideaux inconnus du remords,

Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges,

Toi qui sur le néant en sais plus que les morts :

Car le Vice, rongeant ma native noblesse,

M'a comme toi marqué de sa stérilité,

Mais tandis que ton sein de pierre est habité

Par un cœur que la dent d'aucun crime ne blesse,

Je fuis, pâle, défait, hanté par mon linceul,

Ayant peur de mourir lorsque je couche seul.

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Extrait ajouté par Mayoune 2015-07-08T20:38:38+02:00

Apparition

La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs

Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs

Vaporeuses, tiraient de mourantes violes

De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.

- C'était le jour béni de ton premier baiser.

Ma songerie aimant à me martyriser

S'enivrait savamment du parfum de tristesse

Que même sans regret et sans déboire laisse

La cueillaison d'un Rêve au cœur qui l'a cueilli.

J'errais donc, l’œil rivé sur le pavé vieilli

Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue

Et dans le soir, tu m'es en riant apparue

Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté

Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté

Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées

Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.

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Extrait ajouté par Daphne06 2012-07-07T23:52:26+02:00

Sonnet en X

Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,

L'Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,

Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix

Que ne recueille pas de cinéraire amphore

Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx

Aboli bibelot d'inanité sonore,

(Car le Maître est allé puiser ses pleurs au Styx

Avec ce seul objet dont le Néant s'honore.)

Mais proche la croisée au nord vacante, un or

Agonise selon peut-être le décor

Des licornes ruant du feu contre une nixe,

Elle, défunte nue en le miroir, encor

Que, dans l'oubli formé par le cadre, se fixe

De scintillations sitôt le septuor.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-26T18:01:12+02:00

La marchande d'herbes aromatiques

Ta paille azur de lavandes,

Ne crois pas avec ce cil

Osé que tu me la vendes

Comme a l'hypocrite s'il

En tapisse la muraille

De lieux les absolus lieux

Pour le ventre qui se raille

Renaître aux sentiments bleus.

Mieux entre une envahissante

Chevelure ici mets-la

Que le brin salubre y sente

Zéphirine, Paméla

Ou conduise vers l'époux

Les prémices de tes poux.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-26T18:01:12+02:00

La chevelure vol...

La chevelure vol d'une flamme à l'extrême

Occident de désirs pour la tout éployer

Se pose (je dirais mourir un diadème)

Vers le front couronné son ancien foyer

Mais sans or soupirer que cette vive nue

L'ignition du feu toujours intérieur

Originellement la seule continue

Dans le joyau de l'oeil véridique ou rieur

Une nudité de héros tendre diffame

Celle qui ne mouvant astre ni feux au doigt

Rien qu'à simplifier avec gloire la femme

Accomplit par son chef fulgurante l'exploit

De semer de rubis le doute qu'elle écorche

Ainsi qu'une joyeuse et tutélaire torche

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