Poèmes
Auteur
- Alfred De Vigny (Écrivain)
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Classement en biblio - 14 lecteurs
extrait
La frégate "La sérieuse" ou la plainte du capitaine
Qu'elle était belle, ma frégate, lorsqu'elle voguait dans le vent!
Elle avait, au soleil levant, toutes les couleurs de l'agate;
Ses voiles luisaient, le matin, comme des ballons de satin;
Sa quille mince, longue et plate, portait deux bandes d'écarlate sur vingt-quatre canons cachés;
Ses mâts, en arrière penchés, paraissaient à demi couchés.
Dix fois plus vive qu'un pirate, en cent jours du Havre à Surate
Elle nous emporta souvent.
- Qu'elle était belle, ma frégate, lorsqu'elle voguait dans le vent!
Afficher en entierCommentaires récents
Poèmes magnifiques. Je recommande particulièrement la partie/le livre Poèmes antiques et modernes. Contient des poèmes exaltés et empreints de spiritualité, de foi et d'une aspiration forte au vrai et au pur. Eloa et Moïse étant, selon moi, ses meilleurs poèmes. De Vigny a une plume superbe et des rimes puissantes. A lire
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Première lecture des oeuvres de cet auteur et ça me laisse assez mitigé. D'un côté les textes sont travaillés, le rythme est intéressant mais de l'autre, à part à de rares exceptions, je n'ai pas réussi à rentrer dans ses poèmes. J'ai eu l'impression d'avoir une porte devant chaque texte, belle porte en l’occurrence mais j'aurais voulu entrer dans ses textes. Là, j'ai plus eu l'impression d'une écriture forcée que d'une écriture sur des sujets qu'appréciait vraiment l'auteur. Dans son poème La frégate "La sérieuse", j'ai ressenti d'intérêt qu'avait de Vigny pour la mer, ce que je n'ai pas retrouvé dans beaucoup d'autres. Et c'est ce que je veux trouver dans des poèmes, ce que pensait celui qui l'a écrit. Au final donc, j'ai lu des poèmes d'un auteur mais je ne l'ai pas trouvé (ou si peu) dans ses textes.
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Résumé
" Mais toi, ne veux-tu pas, voyageuse indolente, Rêver sur mon épaule en y posant ton front ? Viens du paisible seuil de la maison roulante Voir ceux qui sont passés et ceux qui passeront. [...] Nous marcherons ainsi ne laissant que notre ombre Sur cette terre ingrate où les morts ont passé ; Nous nous parlerons d'eux à l'heure où tout est sombre, Où tu te plais à suivre un chernin effacé, A rêver, appuyée aux branches incertaines, Pleurant, comme Diane au bord de ses fontaines, Ton amour taciturne et toujours menacé. "
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