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DU GRAND ART, C'EST TOUT !

poème extrait du livre :

Camille Claudel

Dites-moi, Camille, si des tendres fleurs

Encore, vous humez les douces senteurs

Quand dans le jardin je vous vois, rebelle,

Les doigts lacérées par la rose sous la tonnelle.

Dites-moi, si des graciles corps se lamentant,

Fondus dans le bronze, ciselés dans le marbre blanc,

Vous sont encore les encres noires de vos airains

Quand l'art et l'amour jouent avec vos forts burins.

Dites-moi, Paul, si de votre interminable soulier

Encore, vous croyez que le rose satin délié

Est à la certitude, l'envie de l'ombre endurée

Quand Camille, encor, se lamente, emmurée.

Dites-moi, Camille, si de l'amour partagé

Encore vous pleurez l'imparfait découragé

Où le sublime détour dans la chair des légendes

Que Charles Auguste, tant, aimait des lavandes.

Dites-moi, Charles, si des reines de Byzance

Coiffées de lauriers d'or, vous pleurez l'aisance,

Où l'amère déconvenue de l'art corrompu

Quand elle salit vos draps blancs défendus.

Dites-moi, Camille, si l'abri des bourgeois

Est un abri clair où une cellule en sous-bois

Quand de votre lourd manteau creusé de trous,

Vous dites que mites vous aiment sous l'écrou.

Dites-moi, Camille, pourquoi, pourquoi,

Tout génie, qu'artistes jalousent, décline sa voie,

Déplaît aussi quand la lumière aime, terrible,

L'ombre trop soudaine à votre cri inaudible.

Dites-moi la saveur des matins de l'enfance

Quand création rime avec joie et offenses,

Et qu'artistes défont avec béatitude acharnée

La besogne de tant de rêves abattus et consternés.

Dites-moi si l'art vaut tout ce noir chemin

Quand votre frère en faux croyant aime le venin,

Sans un regard d'empathie ne daigne votre regard

Que la pierre n'a pas estropié, ni piqué d'un dard.

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