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Liste des extraits

Extrait ajouté par oboys 2013-03-09T19:27:04+01:00

Chanson d'automne

Les sanglots longs

Des violons

De l'automne

Blessent mon coeur

D'une langueur

Monotone.

Tout suffocant

Et blême, quand

Sonne l'heure,

Je me souviens

Des jours anciens

Et je pleure ;

Et je m'en vais

Au vent mauvais

Qui m'emporte

Deçà, delà,

Pareil à la

Feuille morte.

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Extrait ajouté par Paraffine 2020-12-10T17:57:14+01:00

Nevermore

Allons, mon pauvre cœur, allons, mon vieux complice,

Redresse et peins à neuf tous tes arcs triomphaux ;

Brûle un encens ranci sur tes autels d'or faux ;

Sème de fleurs les bords béants du précipice ;

Allons, mon pauvre cœur, allons, mon vieux Complice !

Pousse à Dieu ton cantique, ô chantre rajeuni ;

Entonne, orgue enroué, des Te Deum splendides ;

Vieillard prématuré, mets du fard sur tes rides ;

Couvre-toi de tapis mordorés, mur jauni ;

Pousse à Dieu ton cantique, ô chantre rajeuni.

Sonnez, grelots ; sonnez, clochettes ; sonnez, cloches !

Car mon rêve impossible a pris corps, et je l'ai

Entre mes bras pressé : le Bonheur, cet ailé

Voyageur qui de l'Homme évite les approches,

- Sonnez, grelots ; sonnez, clochettes ; sonnez, cloches !

Le Bonheur a marché côte à côte avec moi ;

Mais la FATALITÉ ne connaît point de trêve :

Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve,

Et le remords est dans l'amour : telle est la loi.

- Le Bonheur a marché côte à côte avec moi.

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Extrait ajouté par oboys 2013-12-14T17:59:18+01:00

Tels les Saturniens doivent souffrir et tels

Mourir,—en admettant que nous soyons mortels.—

Leur plan de vie étant dessiné ligne à ligne

Par la logique d'une Influence maligne.

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Extrait ajouté par oboys 2013-12-14T17:59:04+01:00

L'Imagination, inquiète et débile,

Vient rendre nul en eux l'effort de la Raison.

Dans leurs veines, le sang, subtil comme un poison,

Brûlant comme une lave, et rare, coule et roule

En grésillant leur triste Idéal qui s'écroule.

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Extrait ajouté par oboys 2013-12-14T17:58:44+01:00

(On a beaucoup raillé, sans penser que souvent

Le rire est ridicule autant que décevant,

Cette explication du mystère nocturne.)

Or ceux-là qui sont nés sous le signe SATURNE,

Fauve planète, chère aux nécromanciens,

Ont entre tous, d'après les grimoires anciens,

Bonne part de malheur et bonne part de bile.

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Extrait ajouté par oboys 2013-12-14T17:58:16+01:00

Les Sages d'autrefois, qui valaient bien ceux-ci,

Crurent, et c'est un point encor mal éclairci,

Lire au ciel les bonheurs ainsi que les désastres,

Et que chaque âme était liée à l'un des astres.

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Extrait ajouté par oboys 2013-04-13T13:42:19+02:00

Promenade sentimentale

Le couchant dardait ses rayons suprêmes

Et le vent berçait les nénuphars blêmes ;

Les grands nénuphars entre les roseaux

Tristement luisaient sur les calmes eaux.

Moi j'errais tout seul, promenant ma plaie

Au long de l'étang, parmi la saulaie

Où la brume vague évoquait un grand

Fantôme laiteux se désespérant

Et pleurant avec la voix des sarcelles

Qui se rappelaient en battant des ailes

Parmi la saulaie où j'errais tout seul

Promenant ma plaie ; et l'épais linceul

Des ténèbres vint noyer les suprêmes

Rayons du couchant dans ses ondes blêmes

Et les nénuphars, parmi les roseaux,

Les grands nénuphars sur les calmes eaux.

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Extrait ajouté par oboys 2013-04-13T12:52:25+02:00

Soleils couchants

Une aube affaiblie

Verse par les champs

La mélancolie

Des soleils couchants.

La mélancolie

Berce de doux chants

Mon coeur qui s'oublie

Aux soleils couchants.

Et d'étranges rêves,

Comme des soleils

Couchants, sur les grèves,

Fantômes vermeils,

Défilent sans trêves,

Défilent, pareils

A de grands soleils

Couchants sur les grèves.

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Extrait ajouté par oboys 2013-04-13T12:51:40+02:00

Un dahlia

Courtisane au sein dur, à l'oeil opaque et brun

S'ouvrant avec lenteur comme celui d'un boeuf,

Ton grand torse reluit ainsi qu'un marbre neuf.

Fleur grasse et riche, autour de toi ne flotte aucun

Arôme, et la beauté sereine de ton corps

Déroule, mate, ses impeccables accords.

Tu ne sens même pas la chair, ce goût qu'au moins

Exhalent celles-là qui vont fanant les foins,

Et tu trônes, Idole insensible à l'encens.

- Ainsi le Dahlia, roi vêtu de splendeur,

Elève sans orgueil sa tête sans odeur,

Irritant au milieu des jasmins agaçants !

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Extrait ajouté par oboys 2013-04-13T12:51:01+02:00

Voeu

Ah ! les oaristys ! les premières maîtresses !

L'or des cheveux, l'azur des yeux, la fleur des chairs,

Et puis, parmi l'odeur des corps jeunes et chers,

La spontanéité craintive des caresses !

Sont-elles assez loin toutes ces allégresses

Et toutes ces candeurs ! Hélas ! toutes devers

Le printemps des regrets ont fui les noirs hivers

De mes ennuis, de mes dégoûts, de mes détresses !

Si que me voilà seul à présent, morne et seul,

Morne et désespéré, plus glacé qu'un aïeul,

Et tel qu'un orphelin pauvre sans soeur aînée.

Ô la femme à l'amour câlin et réchauffant,

Douce, pensive et brune, et jamais étonnée,

Et qui parfois vous baise au front, comme un enfant !

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