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Extrait ajouté par Belle-Helene 2019-01-08T20:42:32+01:00

Ses cheveux aplatis, son costume du dimanche ruisselant, et tout trempé, il attend qu’on le change ou que le soleil le sèche, au choix : ça luit est égal.

— Quel type ! se dit Poil de Carotte, immobile d’admiration. Il ne craint personne, et si j’essayais de l’imiter, on rirait bien. Mieux vaut laisser croire que je ne déteste pas la pommade.

Mais tandis que Poil de Carotte se résigne d’un cœur habitué, ses cheveux le vengent à son insu.

Couché de force, quelque temps, sous la pommade, ils font les morts ; puis ils se dégourdissent, et par une invisible poussée bossellent leur léger moule luisant, le fendillent, le crèvent.

On dirait un chaume qui dégèle. Et bientôt la première mèche se dresse en l’air, droite, libre.

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Extrait ajouté par Siliny 2017-12-03T13:04:40+01:00

« Si ton père n’était plus là,s’ecrie madame Lepic,il y a longtemps que tu m’aurais donné un mauvais coup,plongé ce couteau dans le cœur,et mise sur la paille »

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Extrait ajouté par Siliny 2017-12-03T13:00:56+01:00

«Tantôt elle se plaît à reconnaître que,si les petits cochons ne le mangent pas,il fera,plus tard,un gars huppé ”

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Extrait ajouté par Siliny 2017-12-03T12:57:38+01:00

« Il est si orgueilleux qu’il se suiciderait pour se rendre interessant »

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-19T18:02:43+01:00

Non, ne m’appelez plus monsieur, appelez-moi Poil de Carotte, comme tout le monde. C’est moins long que M. Lepic fils. Seulement je vous prie de ne pas me tutoyer, à la façon de votre grand’mère Honorine que je détestais, parce qu’elle me froissait toujours.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-19T18:02:10+01:00

Madame Lepic

— Comment le saurait-il, lui, un enfant irresponsable ? Laissez donc votre marmite. Rappelez-vous plutôt votre mot d’hier : « Le jour où je m’apercevrai que je ne peux même plus faire chauffer de l’eau, je m’en irai toute seule, sans qu’on me pousse. » Certes, je trouvais vos yeux malades, mais je ne croyais pas votre état désespéré. Je n’ajoute rien, Honorine ; mettez-vous à ma place. Vous êtes au courant, comme moi, de la situation ; jugez et concluez. Oh ! ne vous gênez point, pleurez. Il y a de quoi.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-19T18:01:43+01:00

Elles sont rares pour Poil de Carotte, les occasions de se rendre utile à sa famille. Tapi dans un coin, il les attend au passage. Il peut écouter, sans opinion préconçue, et, le moment venu, sortir de l’ombre, et, comme une personne réfléchie, qui seule garde toute sa tête au milieu de gens que les passions troublent, prendre en mains la direction des affaires.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-19T18:00:52+01:00

Le médecin consulté déclare que le cas lui semble bizarre, mais qu’en somme rien n’est impossible.

Et Poil de Carotte surpris, qui craignait de souffrir, reconnaît qu’avec un entêtement régulier, on fait ce qu’on veut. Il avait cru s’imposer une privation douloureuse, accomplir un tour de force, et il ne se sent même pas incommodé. Il se porte mieux qu’avant. Que ne peut-il vaincre sa faim comme sa soif ! Il jeûnerait, il vivrait d’air.

Il ne se souvient même plus de sa timbale. Longtemps elle est inutile. Puis la servante Honorine a l’idée de l’emplir de tripoli rouge pour nettoyer les chandeliers.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-19T18:00:09+01:00

Poil de Carotte trouve dans son chemin une taupe, noire comme un ramonat. Quand il a bien joué avec, il se décide à la tuer. Il la lance en l’air plusieurs fois, adroitement, afin qu’elle puisse retomber sur une pierre.

D’abord, tout va bien et rondement.

Déjà la taupe s’est brisé les pattes, fendu la tête, cassé le dos, et elle semble n’avoir pas la vie dure.

Puis, stupéfait, Poil de Carotte s’aperçoit qu’elle s’arrête de mourir. Il a beau la lancer assez haut pour couvrir une maison, jusqu’au ciel, ça n’avance plus.

— Mâtin de mâtin ! elle n’est pas morte, dit-il.

En effet, sur la pierre tachée de sang, la taupe se pétrit ; son ventre plein de graisse tremble comme une gelée, et, par ce tremblement, donne l’illusion de la vie.

— Mâtin de mâtin ! crie Poil de Carotte qui s’acharne, elle n’est pas encore morte !

Il la ramasse, l’injurie et change de méthode.

Rouge, les larmes aux yeux, il crache sur la taupe et la jette de toutes ses forces, à bout portant, contre la pierre.

Mais le ventre informe bouge toujours.

Et plus Poil de Carotte enragé tape, moins la taupe lui paraît mourir.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-19T17:59:41+01:00

Grand frère Félix et Poil de Carotte travaillent côte à côte. Chacun a sa pioche. Celle du grand frère Félix a été faite sur mesure, chez le maréchal-ferrant, avec du fer. Poil de Carotte a fait la sienne tout seul, avec du bois. Ils jardinent, abattent de la besogne et rivalisent d’ardeur. Soudain, au moment où il s’y attend le moins, (c’est toujours à ce moment précis que les malheurs arrivent), Poil de Carotte reçoit un coup de pioche en plein front.

Quelques instants après, il faut transporter, coucher avec précaution, sur le lit, grand frère Félix qui vient de se trouver mal à la vue du sang de son petit frère. Toute la famille est là, debout, sur la pointe du pied, et soupire, appréhensive :

— Où sont les sels ?

— Un peu d’eau bien fraîche, s’il vous plaît, pour mouiller les tempes.

Poil de Carotte monte sur une chaise afin de voir par-dessus les épaules, entre les têtes. Il a le front bandé d’un linge déjà rouge, où le sang suinte et s’écarte.

M. Lepic lui a dit :

— Tu t’es joliment fait moucher !

Et sa sœur Ernestine qui a pansé la blessure :

— C’est entré comme dans du beurre.

Il n’a pas crié, car on lui a fait observer que cela ne sert à rien.

Mais voici que grand frère Félix ouvre un œil, puis l’autre. Il en est quitte pour la peur, et comme son teint graduellement se colore, l’inquiétude, l’effroi se retirent des cœurs.

— Toujours le même, donc ! dit madame Lepic à Poil de Carotte ; tu ne pouvais pas faire attention, petit imbécile !

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