Commentaires

Un très bon 1er tome qui nous amène à réfléchir sur la censure, rarement justifiée, des oeuvres. Comme chaque manga de Tetsuya Tsutsui que j'ai lu jusqu'à présent l'écriture et les graphismes sont de qualité.

Un premier tome racontant l'histoire d'une jeune homme désireux de créer un manga horrifique, dans une atmosphère où la censure règne de façon très stricte.

J'ai apprécié le style, un peu long au démarrage mais cela passe. On a vite envie de lire la suite pour voir où tout ça va mener, et pour voir qui gagnera ... les auteurs, ou la censure ??

Deux histoires entre réalité et fiction. On réfléchit à la liberté d'expression et à la manière de fonctionner de la censure.

Un manga très beau graphiquement, en même temps j'adore la patte de l'auteur. De plus la critique de la société japonaise et de la censure couplées à une mise en abyme sur manga et mangaka est brillante. Hâte de lire la suite et fin.

Super manga je recommande

Poison city, une série en 2 tomes chez Ki-oon est un manga semblant conter une double histoire lourdes de questions importantes.

La couverture et le titre sont trompeurs : « Poison City » avec une personne portant un masque à gaz laisse supposer que les personnages devront faire face à une épidémie. Les premières pages montrent un individu dévorer un autre mais ce n’était qu’un petit toc du mangaka pour nous surprendre. Retour à la réalité : il s’agissait de l’introduction de la Mikio Hibino, un jeune mangaka, personnage principal de Poison city qui est en train de proposer son histoire à un éditeur. Il lui explique qu’il s’agit d’hommes contaminés par un virus leur faisant dévorer autrui, avant qu’ils ne rentrent chez eux normalement sans se souvenir de quoi que ce soit. Clairement du genre horrifique, l’histoire plait à l’éditeur qui englouti donut sur donut tant il est immergé dans l’histoire. Pourtant, il lui fait une dérangeante recommandation par la suite : pourquoi ne pas dire que ces hommes sont en fait des zombies, des non-vivants, afin d’amortir le côté choquant et perturbant de l’histoire ?

Le jeune mangaka, écoutant le fait qu’il lui explique que le climat actuel au Japon n’est pas favorable à ce genre d’histoire et qu’une vague de censure a débuté par une commission de bonnes mœurs y consent, se disant qu’il vaut mieux cela pour être publié que rien du tout. D’autant plus qu’ainsi, il risquerait moins de passer sous la loupe du comité d’éthique. Le comité n’épargne rien : même des oeuvres d’art connu à travers le monde se voient détruites afin que l’image du Japon soit si lisse qu’elle en devienne insipide.

C’est pourquoi j’ai dit qu’il s’agit d’une double histoire, régulièrement, Tetsuya Tsutsui fait des parallèles entre ce que vit le personnage de Mikio et lui-même, comme la réalisation du changement de leur monde et de l’ambiance pesante qui s’y installe.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/11/25/poison-city-tome-1/

La thématique est originale et très intéressante. On se questionne énormément sur notre propre société

Un tome que je n'apprécie pas particulièrement. On parle certes d'un sujet important et grave mais je n'aime pas vraiment la manière dont l'auteur l'aborde. Pour moi la pratique de la censure n'est pas suffisamment expliquée pour pouvoir comprendre réellement ce qu'elle implique. On ne parle pas vraiment des moyens possibles pour la contourner, le pouvoir de diffusion d'internet étant clairement sous-estimé. Je ne sais même pas si je vais lire le tome 2.

Grâce à ce manga, on découvre la manière dont est appliqué la censure au Japon et aux États-Unis. Les parallèles entre le mangaka et le personnage principal de son histoire sont intéressants, tout comme ceux avec l'auteur.

Une histoire qui vaut le coup d'oeil.

Chouette manga traitant de la censure au Japon et notamment concernant les mangas. La mise en abyme et l'intertextualité sont très intéressantes. Les deux histoires (celle de Mikio Hibino et celle de son manga) sont vraiment prenantes.