Commentaires de livres faits par Poly-Forever
Extraits de livres par Poly-Forever
Commentaires de livres appréciés par Poly-Forever
Extraits de livres appréciés par Poly-Forever
Ce baiser, je l'ai imaginé des centaines de fois. J'étais loin de la réalité.
Il me guide, m'attire vers lui. Mes mains se retrouvent je ne sais comment dans ses cheveux, je me cramponne de toutes mes forces. Nous ne faisons plus qu'un. Je m'abandonne totalement, constatant avec joie que nos deux corps s'emboîtent parfaitement.
C'est cela, la joie. L'amour. Tous ces mots qu'on entend dans les conversations ou qu'on lit dans les livres, et là... là, je sais ce qu'ils signifient.
Que la diversité me plaît, c'est dans l'esprit :
L'une fournit toujours des choses agréables ;
L'autre en moins d'un moment lasse les regardants.
Oh ! que de grands seigneurs, au léopard semblables,
N'ont que l'habit pour tous talents !
Ainsi ce passait les choses dans le Voile Noir, où tout se trouvait sens dessus dessous.
-Je vous présente Son Altesse le roi Zacharie, seigneur et chef du clan de la province de Basseterre, roi suprême des douze provinces, chef des clans de Sacor et porteur du tison, qui les dieux seuls implore ; et sa promise, dame Estora de la province de Coutre, première fille du seigneur Coutre et de son épouse.
[...]
Estora était resplendissante. Comme toujours. Elle était vêtue de soieries aigue-marine, et des falbalas blanc flottaient contre l'ourlet telle de l'écume. Des gemmes en forme de gouttes, cousues sur son costume et parsemant sa chevelure, scintillaient à la manière du soleil sur l'eau. Elle tenait devant son visage un masque à baguette aux couleurs de l'océan, sur les perles duquel venait ondoyer la lumière.
A coté de la cavalière, quelqu'un murmura :
-Elle est parfaite.
-Une déesse de la mer, ajouta un autre.
Karigan ne pouvait qu'approuver.
Le roi et dame Estora descendirent lentement les marches, main dans la main.
[...]
L'espace d'un instant, elle se plut à penser que c'était sa main à elle qu'il tenait, que c'était elle qui marchait à côté de lui. Mais quand le couple eut descendu l'escalier et que les convives réunis saluèrent ou firent la révérence, quelqu'un, derrière Karigan, chuchota :
-Vous sentez quelque chose ?
La question fut suivies d'un reniflement sonore, puis une autre personne répondit :
-Oui. Du ... moisi.
Le rêve de Karigan s'évanouit. Elle n'était pas une reine, simplement une caricature de souveraine qui sentait le renfermé.
[...]
Le chariot passa en trombe, et elle du faire volter Rouge-Gorge pour le rattraper. Ben poussa un cri étouffé et commença à prier tous les dieux connus de le délivrer. De l'avis de Larenne, ce n'était pas Goltera, déesse de la fertilité porcine, qui allait l'aider, mais qui ne tentait rien n'avait rien.
Alton manqua de recraché son thé.
-Eh bien, je sais ce qui me reste à faire, je suppose, dit Estral.
Écartant les reliefs de son repas, elle ouvrit l'étui de son luth et accorda à nouveau son instrument. Elle haussa le ton pour demander à la blessée :
-Une idée en particulier ?
-Une chanson bien coquine.
Val conclut sa réponse par un son qu'Alton interpréta comme un ricanement, ce qui ne lui disait rien qui vaille.
-Une bonne chanson bien coquine, hein ? murmura Estral, la mine songeuse mais pas le moins du monde déconcertée, contrairement à Alton.
Celui-ci songea toutefois que la ménestrelle devait se voir demander toutes sortes de morceaux, selon le lieu où elle se produisait et la nature de son auditoire.
Elle se lança dans un air mettant en scène un bûcheron qui tentait d'impressionner la fille de l'aubergiste par la taille de son pin. Aucun terme vulgaire ne manquait à l'affaire, à la grande satisfaction de Val, Alton en était persuadé. Pour sa part, il avait les oreilles en feu avant même la fin de la chanson. Après avoir joué le dernier accord, Estral lui adressa un aimable sourire.
-Est ce qu'il rougit ? s'enquit Val.
-Difficile de dire, à la lueur du feu, répliqua la ménestrelle. Mais je crois que oui.
-Ha !
Alton se renfrogna. Val avait fait exprès de la faire rougir devant Estral.
-Même si elle est bien moins plaisante que les nôtres... C'est une Hembra ! ... J'ai autre chose à faire que d'écouter ses piaillements. Il y a des mouvement inquiétants chez les Mekkas !
-Justement ! Je vais revenir pour vous aider à les combattre ! Je peux vous être utile !
-Bien sûr, bien sûr, ... Conduisez-la au caisson. Comme toutes les femelles elle a davantage besoin d'être protégée d'elle-même !
-Qu'est ce que c'est que se discours rétrograde ?!
-Suivez-nous calmement, Hembra, les ordres d'un Nergal sont indiscutable !
-Poukram de poukram ! Espèce de sale gradé obtus ! Machiste !!
-De mémoire de Gunjinn. Il en a toujours été ainsi...
-Humph ! Y a quand même mieux que la guerre comme tradition ! De toute façon, j'aurais pas pu tomber sur une planète à la cool... pas mon style !
[...]
Les princesse Éline et Éloïse semblaient être des beautés merveilleuses, mais Axel ne pouvait croire qu'Éléa, son amour d'enfance retrouvé, puisse en rougir. Éline s'accordait au matin, Éloïse à la journée, le temps d'Éléa était celui de le nuit. L'une, un printemps, l'autre, un automne, Éléa ne pouvait être qu'un été. Chaude par sa peau de miel, sucre et pêche par sa douceur, claire par le ciel sans nuage de ses yeux et la brillance de leurs paillettes d'or. Elle était celle que le cœur d'Axel aimait, celle que l'esprit du prince ne pouvait oublier.
http://laguerredesclans-erin-hunter.e-monsite.com/medias/files/soleil-levant.pdf