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Port of Paradise



Description ajoutée par AMETHYST 2017-09-26T22:22:33+02:00

Résumé

Franco Rivera a fait des études aux USA pour échapper à sa ville natale, le petit port de Bari, à la pointe de la botte italienne, mais quand son père, un carabinier, meurt assassiné par le mafieux local, Rocco Lipari, il reprend le flambeau. Son obsession lui laisse peu de temps libre, et la violence de ses sentiments pour une blonde américaine le surprend beaucoup. Hope Winston est venue à Bari dépanner son amie Kay après un accident. Suite à une traumatique expérience aux USA, elle déteste la police, et reste très introvertie. La violence des sensations que le bouillant italien éveille en elle la trouble et l'inquiète. Très vite, de sombres menaces semblent peser sur la jeune femme qui a repris la maison de son amie, Kay. Pourquoi est-elle devenue une cible ? Est-ce une façon qu'a Lipari de se venger de Franco ? Ou bien est-ce une tout autre affaire... ? La police mène l'enquête...

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Classement en biblio - 26 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par AMETHYST 2022-08-14T09:37:12+02:00

— Ta soupe est délicieuse, Hope.

Il repoussa son bol de soupe.

— Pardonne-moi, je n’ai juste pas beaucoup d’appétit ce soir.

— Tu as eu une mauvaise journée Franco ? demanda-t-elle doucement en lui prenant la main.

Il la serra très fort et ferma les yeux.

Il acquiesça avec lassitude.

Du sang. Beaucoup de sang. Du sang partout. Par terre. Sur les murs. Et même au plafond. Recouvrant les quelques meubles bon marché. Éclaboussé contre les murs sous forme de motifs que le personnel de l’institut médico-légal était encore en train d’étudier minutieusement à l’heure actuelle. Il pouvait encore sentir cette odeur métallique aigre et douceâtre. Même en fermant les yeux, il discernait des flaques rouge sombre derrière ses paupières.

Il rouvrit les yeux et lui libéra la main, inclinant la tête en arrière pour essayer de soulager la tension dans ses épaules. Il leva son verre et absorba une longue gorgée. Le vin était sec, âpre et délicieux. Mais surtout, c’était du vin blanc, pas du rouge.

Franco était également soulagé qu’elle ne soit pas non plus habillée en rouge mais porte une chemise couleur crème et un pantalon beige. Avec ses cheveux blonds et sa peau claire, elle donnait l’impression de capturer toute la lumière de la pièce et de la charrier avec elle tout en déambulant dans la cuisine.

Il ne voulait plus jamais voir de rouge de sa vie. Il ne voulait plus jamais rien faire d’autre que s’asseoir dans cette pièce paisible, accueillante et pleine de charme pour déguster la délicieuse cuisine de Hope et siroter ce vin sec et bien frais. Il ne voulait plus jamais bouger de cet endroit, de ce concentré de calme et de paix.

Il avait l’impression d’avoir été téléporté par magie dans un royaume pacifique enchanté, gouverné par une merveilleuse fée aux cheveux blond, pourvue d’une voix douce et d’habits de lumière. Il voulait rester ici à jamais, bercé par sa présence apaisante et son timbre doux.

— Parle-moi, dit-il brusquement.

— De quoi ?

— N’importe quoi.

Il frotta ses yeux fatigués.

— Tout ce que tu veux. Parle-moi… raconte-moi ta journée.

Hope comprit et commença à parler de ses étudiants, des nombreuses anecdotes amusantes qu’elle put déterrer, dont quelques-unes remontaient à sa période d’enseignement à New York et qu’elle transporta à Bari. Lorsqu’elle fut à court d’histoires sur l’enseignement, elle discuta du jardin de Kay et de ce qu’elle prévoyait d’y faire, puis, une fois ce sujet épuisé, elle lui conta l’intrigue du dernier roman qu’elle avait lu. Elle parla, jusqu’à ce qu’un fin croissant de lune se lève par-dessus l’appui de la fenêtre, jusqu’à ce que la faune de la journée se couche pour la nuit et que les créatures de la nuit entament leur concert nocturne, jusqu’à ce qu’elle le voit commencer à se détendre, jusqu’à ce que sa peau ne soit plus aussi tirée sur ses joues et qu’une ébauche de sourire – le premier de la soirée – vienne plisser ses lèvres.

Hope. Sa Hope. D’une sensualité si délicate, si douce et si stupéfiante. Sa joie. Son refuge. Le monde était submergé de sang et de violence, mais il y avait toujours ce petit îlot de paix et de sérénité.

Si jamais quelque chose lui arrivait… Il frissonna à cette pensée.

Une vague de possessivité déferla sur lui. Il la voulait à ses côtés en permanence, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ou du moins, il voulait savoir où elle se trouvait à tout moment. Il savait déjà où elle se trouverait cette nuit. Au lit. Avec lui.

Il se donnait l’impression d’être un homme des cavernes, mais cela ne l’empêchait pas de vouloir lui apposer une puce électronique à la cheville, comme les ornithologues le faisaient à la patte des oiseaux, pour pouvoir les suivre à la trace. Comme ça, il pourrait savoir si elle était en sécurité à n’importe quel moment… mais naturellement, ce n’était pas une chose possible.

Puis il faillit se frapper le front. Bien sûr qu’il pouvait faire quelque chose pour s’assurer qu’elle était bien saine et sauve.

— Là.

Perplexe, Hope regarda Franco tirer de la poche intérieure de sa veste un petit objet en plastique noir. C’était un objet lisse et brillant qui tenait dans la paume de sa main.

— Qu’est-ce que…

Elle cligna des yeux lorsqu’il l’ouvrit sur le plus petit téléphone portable qu’elle ait jamais vu de sa vie.

— Eh bien, c’est astucieux !

Il sortit l’antenne, pianota quelques chiffres puis parla brièvement et paisiblement au téléphone. Lorsqu’il termina sa conversation, il referma le clapet d’une rapide torsion de poignet et le tendit à Hope.

Elle le tint un moment. Il était léger et le plastique avait conservé la chaleur de sa main. Elle connaissait très bien cette sensation. Elle-même sentait encore souvent pendant quelques instants cette chaleur sur sa peau lorsque Franco l’effleurait.

Elle haussa un sourcil interrogateur en s’apercevant qu’il la regardait avec l’air d’attendre quelque chose.

Il désigna le téléphone du menton.

— Il est à toi maintenant. J’ai juste prévenu le poste d’acheminer mes appels vers un autre numéro. Je veux que tu le gardes sur toi en permanence.

Il lui montra un petit bouton juste à côté du récepteur.

— Éteins-le quand tu es à l’école ou à la maison, là où je peux t’appeler de toute façon, sinon la batterie se déchargera trop vite. En dehors de ça, assure-toi qu’il est toujours allumé. Je veux pouvoir te joindre à n’importe quel moment.

Il la regarda d’un air sévère mais elle commençait trop bien à le connaître pour s’en offenser. Ce qui s’était passé aujourd’hui avait dû être particulièrement terrible pour le rendre à ce point fou d’inquiétude.

Elle se plaça derrière lui et passa ses bras autour de son cou pour reposer sa joue contre sa tête brune. Les mains de Franco se levèrent pour venir lui enserrer les poignets.

— Tu veux m’en parler ?

Elle lui avait parlé doucement à l’oreille avant de l’embrasser.

— Non.

Il ne pouvait pas. Ou ne voulait pas. Il ne savait trop et ne s’en préoccupait pas vraiment. Une seule chose lui occupait l’esprit : que ces deux aspects de sa vie restent clairement séparés. Les ténèbres et la violence d’un côté, la lumière et la paix de l’autre. Deux mondes totalement étrangers. C’était la seule façon dont il pourrait fonctionner : savoir qu’il aurait un refuge vers lequel se tourner quand il aurait l’impression d’être aspiré dans un puits obscur et irraisonné de sauvagerie.

Et c’est de ce puits que surgit le désir – avec la féroce célérité d’une tornade. Aveugle. Soudain. Total.

Il tendit les bras derrière lui et l’attira sur ses genoux. Avant même qu’elle puisse protester, il lui couvrit la bouche de la sienne. Une main passée derrière sa tête pour la maintenir en place pendant qu’il l’embrassait, il entreprit de déboutonner sa chemise. Sans délicatesse. Un bouton se retrouva arraché par sa main tremblante et fit un petit bruit en tombant au sol, avant de rouler dans un coin, oublié.

Il devait la prendre, il devait la posséder. Maintenant.

Il se sentait glisser vers la folie, fou tout court. Vouloir quelque chose à ce point était complètement fou.

Il ajusta sa bouche sur la sienne. Elle émit un léger son étouffé dans sa bouche. Si elle protestait, il ne voulait pas le savoir. Il verrouilla sa bouche à la sienne et lui arracha sa chemise. Une petite bande de tissu le séparait encore d’elle et il l’arracha également.

Il gémit de satisfaction en sentant sa peau nue sous ses mains. Elle était douce. Il avait besoin de douceur et ses mains flânèrent, s’attardèrent sur sa peau.

Cela ne lui suffisait pas.

Elle recelait un sentiment de paix. Il ne trouverait pas de repos avant d’avoir atteint cette paix. En elle.

Il se leva en la conservant dans ses bras puis balaya d’un geste impatient les tasses et les assiettes pour l’incliner sur la table. Il entendit vaguement le fracas des verres et de la vaisselle, mais il n’en eut cure. Seule sa chaleur sous ses doigts alors qu’elle gémissait déjà avait de l’importance.

Sa langue s’enchevêtra à la sienne, exigeante. Et Hope lui répondit, en creusant ses doigts dans ses cheveux et en enlaçant ses jambes autour de lui. Il se retrouva debout contre la table, haletant, les jambes de Hope passées autour de ses hanches.

Il n’était plus que pur instinct, le cerveau déconnecté du reste de son corps, seulement des mains, une bouche, des hanches et un bas-ventre, tandis qu’elle s’agitait sous lui. Impatient, frénétiquement, il tâtonna au niveau de sa taille et par miracle parvint à lui retirer son pantalon et sa culotte. Elle se souleva pour l’aider dans son geste.

Il sentit le cœur de Hope tambouriner lourdement sous sa main alors qu’il lui caressait les seins. Un millier de battements par minutes. Comme son propre cœur, qui battait la chamade dans sa poitrine.

Alors qu’il rejetait la tête en arrière un bref instant, pour reprendre un peu son souffle et tenter de se raccrocher au dernier vestige de contrôle qui lui restait, elle le ramena vers lui et il fut perdu.

De ses mains tremblantes, il défit sa braguette et donna une poussée vers le bas, avant de gémir de soulagement lorsqu’il s’enfonça brutalement en elle. Oh, Seigneur, oui, ça, c’est ça dont il avait besoin : de la chaleur, de la douceur, et une passion brûlante.

La table trembla pendant qu’il la pénétrait encore et encore, sans fin, pour évacuer de son corps le poison de cette journée. Il n’avait plus ni cœur ni cerveau. Uniquement une bouche et une bite, connectés l’un à l’autre par un tissu nerveux à vif. Il crispa les mains sur ses hanches, juste avant de s’arc-bouter sur lui-même pour se nicher encore plus profondément dans sa chair, grondant.

Pris de frénésie, il lui remonta les jambes sur la table et cogna encore plus fort en elle. Ce n’était pas encore assez. Il lui souleva les jambes et les passa sur ses épaules à lui, de façon à ce qu’elle soit complètement offerte à lui.

Cela ne lui suffisait pas. Ne pouvait le satisfaire. Il était en train de sombrer. Il lui saisit les cheveux pour qu’elle lève les yeux vers lui et le regarde. Elle avait les pupilles élargies, complètement noires, encerclées par ses iris d’un bleu lumineux. Était-ce du choc qu’il voyait dans ses yeux ? Puis il donna une dernière poussée, urgente, avant de s’immobiliser, tremblant, cramponné à elle. Il blottit son visage contre son cou et sentit tout le mal et tout le poison s’écouler hors de lui pour le laisser repus, assouvi et… honteux.

Il resta ainsi, cloué sur place, haletant, engourdi jusqu’à ce que la conscience lui revienne. Comme un retour de flammes.

Il desserra précautionneusement l’étreinte qui étranglait la poitrine de Hope, et lentement, avec circonspection, se dégagea lui-même.

Maintenant que sa santé mentale était de retour, il pouvait ouvrir prudemment un œil, qu’il referma aussitôt. Mais il en avait assez vu.

La table était un vrai champ de ruines. Un verre de vin s’était renversé. Maintenant qu’il était pleinement conscient, Franco pouvait entendre le vin s’écouler, goutte par goutte sur le sol. La soupe de Hope éclaboussait le sol de la cuisine, mêlée à des fragments de vaisselle. Son soutien-gorge, au sol, absorbait le vin comme une éponge. Quant à sa chemise – une magnifique chemise flambant neuve, songea-t-il avec douleur et chagrin – elle s’étalait dans un coin, couverte de soupe.

Il la serra contre lui, redoutant le retour à la raison. Il aspira une longue goulée d’air en se demandant s’il était même parvenu à respirer pendant qu’il la possédait.

Que m’est-il arrivé ? s’interrogea-t-il avec désespoir.

Il s’était transformé en animal. En sauvage, qui avait tout ravagé sur son passage. Elle était le seul élément lumineux et sans tâche de sa vie et il n’avait pas trouvé mieux à faire que de lui sauter dessus comme un animal en rut.

— Je suis désolé, chuchota-t-il.

Il aurait voulu blottir son visage dans ses cheveux mais cela aurait été le moyen le plus lâche de s’en sortir. Il releva la tête et la regarda dans les yeux.

— Je suis désolé.

Elle cligna des paupières et rouvrit les yeux.

— Vraiment ?

Il effaça une larme d’un baiser.

— Je t’ai fait mal, murmura-t-il avec regret.

— Ah oui ? Je ne crois pas.

Elle replia avec précaution ses doigts et ses orteils.

— Tout me paraît en bon état de marche.

Il lui prit le visage entre les mains et le tint tendrement. Il l’étudia. Elle était toute rouge et avait les yeux trop brillants. Sa bouche était gonflée de ses baisers.

— Je te rachèterai des nouvelles assiettes et des nouveaux verres, je te le promets.

— Mmm-mmh.

Hope avait un mal fou à garder les yeux ouverts.

Pourquoi parlait-il de verres et d’assiettes ?

— Je me suis servi de toi.

Sa voix n’était qu’un murmure, mais empli de remords.

Hope porta une main à son visage pour l’apaiser, en lui caressant les lèvres de son pouce.

Elle sourit.

— Non, tu ne t’es pas servi de moi. Tu as eu besoin de moi. Il y a toute une différence.

Il gémit et nicha son visage dans ses cheveux.

— Quand es-tu devenue aussi sage ?

Hope sourit au plafond et effectua le compte à rebours.

— Il y a environ deux semaines.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Oxalis 2015-05-03T08:09:17+02:00
Diamant

Miamm...des personnages délectables, du suspense à en revendre, de la sensualité à foison, de l'humour là mais pas trop, un bon livre que j'ai pu apprécier tout au long de la journée. Ohhh, c'est vraiment dommage qu'il n'y ait pas suite, je voudrais bien le mariage de Hope et Franco, ils sont si mignons ensemble, si beaux...:)

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