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Depuis toute petite, la nature a toujours été mon amie. Je ne me sentais entière que lorsque je pouvais aller m’y promener. C’était le lieu idéal pour me ressourcer : des arbres, des fleurs, des lacs, des chemins de terre, l’air frais, l’odeur d’humidité du sol lorsqu’il venait de pleuvoir, les oiseaux qui piaillaient et les petits rongeurs tentant de se cacher des passants. Un bon contraste avec la vie citadine et bétonnée de Paris.
Afficher en entier❝ Une sourde angoisse envahit mes veines, et mon instinct me dicte de fuir le plus possible.
- Mais qu'est-ce qu'il vous prend à la fin ? Vous me faites peur ! m'exclamé-je en tentant de me débattre, en vain.
- Si j'avais pu faire autrement, je l'aurais fait. Soyez-en sûre.. Mais ils ne m'ont pas laissé le choix. Je suis dans une impasse ! Pardonnez-moi Lana !
Je ne comprends pas du tout ce qu'il se passe, mais ça sent mauvais pour moi. ❞
Afficher en entier❝ Lorsque nous sortons du véhicule, Aidan se met à grogner avec force et me rejoint d'un saut, du côté passager, pour se positionner devant moi en signe de défense. Tous mes sens sont en alerte. Un danger approche.
- Qu'est-ce qui se passe ? chuchoté-je.
- Embuscade. Nous sommes encerclés, répond-il sur le même ton. ❞
Afficher en entierC'est une sensation pure et unique, impossible à décrire. Ilest maintenant présent dans un recokn de ma tête en permanence, mais ce n'est pas comme une intrusion
Afficher en entierLana, arrête-toi !
— Pourquoi ? grogné-je en lui montrant les dents. Je vais aller la chercher et lui apprendre qui je suis !
— Elle est déjà loin, chaton, et c’est peut-être un piège. Cheveyo et la meute sont là. Ils la suivent. Reste avec moi.
J’entends son raisonnement, mais mon corps est chargé d’adrénaline et de pouvoir. Je dois partir à sa recherche. Je suis le chasseur et elle est ma cible. Elle m’appartient. Je peux encore pister son ignoble odeur un certain temps, mais je dois me dépêcher si je ne veux pas la perdre.
Afficher en entierCheveyo a un manche à balai coincé dans son derrière ? demandé-je.
Ce dernier grogne sans agressivité à mon intention. Je ne comprends pas, ma pique était pourtant très drôle… Aidan, lui, respire la satisfaction et la bonne humeur.
— Non, il est très honoré de faire la connaissance de ton compagnon et il veut l’accueillir comme il se doit. Lui souhaiter la bienvenue au sein de sa nouvelle famille.
Mon nouveau compagnon regarde Cheveyo de biais et décide de l’ignorer en lui tournant le dos et en relevant sa queue d’une manière très hautaine. Il contourne la maison et nous le suivons quelques pas derrière. Il rejoint la jeep, dans laquelle il saute et se tourne vers les bois environnants, sans plus nous prêter attention. Aidan explose de rire.
— Un compagnon tout à fait à ton image, remarque-t-il.
Afficher en entier— Je serai plus sage pour le prochain round, chaton ! Promis !
Je me retrouve à califourchon sur ses genoux, en train d’agripper un torse nu et très bien sculpté. Chaque petite imperfection de sa peau lui procure encore plus de virilité et me donne envie de ronronner de plaisir !
Il me prend la bouche dans un baiser ardent en baissant les bretelles de ma robe d’une main et en me maintenant collée contre lui de l’autre. Son sexe palpite à travers son pantalon, prêt à faire plus ample connaissance avec le mien. Sa bouche descend sur mon décolleté et happe un téton au passage. La sensation est grisante et le plaisir immense. Je n’ai qu’une seule envie, qu’il entre enfin en moi !
Jusqu’à ce que des coups, contre la porte d’entrée, se fassent entendre avec fracas.
Afficher en entierComment veux-tu que je t’appelle alors ?
— Lana, c’est très bien, grommelé-je en tirant sur ma natte et en détournant le regard.
— Et si j’aime te donner des surnoms ?
— Alors « tigresse » m’irait beaucoup mieux que « chaton », lui affirmé-je avec aplomb.
Il n’attend pas la fin de ma phrase pour exploser de rire. Je vais mal le prendre ! Même s’il est vrai que son rire est plaisant à entendre et qu’il est communicatif. Je me mords l’intérieur de la joue afin qu’il ne voie pas une once d’amusement sur mes lèvres. Plutôt souffrir que d’admettre que je suis à l’aise avec lui.
— Impossible, tu es trop petite pour me faire penser à une tigresse. Et puis un chaton, c’est mignon, et ça s’énerve dès que ça sent une « menace. Regarde-toi dans un miroir, c’est ton portrait craché !
Afficher en entierCela a été un choc profond de me retrouver chez de parfaits inconnus, alors que je pleurais encore la mort de mes parents. J’ai essayé de reprendre le cours de mon existence, parce qu’il le fallait. Mais intérieurement, j’étais comme déconnectée de la vie, de moi-même et des autres.
Afficher en entierJe n’ai jamais fait de vagues. J’avançais tel un automate. J’étais perdue dans une spirale faite de faux-semblants, d’absence et de vide. J’avais perdu mes repères, ma joie de vivre, mon avenir. Je survivais. J’étais trop jeune et fragile pour comprendre que je pouvais me suffire à moi-même. Que je devais à mes parents de continuer malgré tout. Pour eux, mais aussi pour moi.
L’arrivée de Joe dans ma vie a tout changé.
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