Possession

Un exorciste moderne et déconstruit. Selon moi, l'histoire est bonne et offre beaucoup de matière pour faire de ce thriller un succès, mais je pense que Paul Tremblay (l'auteur) aurait dû retravailler certaines sections. Pour moi, c'est une bonne histoire, mais je suis resté sur ma faim. Je lui donne tout de même une note "Argent", car certains lecteurs y trouveront leur compte.

Ce roman ne répond pas à mes attentes, même s'il commence de manière captivante, l'histoire s'étire sans aboutir à une conclusion satisfaisante. Malgré tout, je suis prêt à essayer un autre livre de cet auteur à l'avenir.

J'ai découvert ce livre parce qu'il faisait partie des recommandations de Jack Parker en termes de lectures horrifiques.

Possession est un récit captivant qui navigue entre le thriller psychologique et le surnaturel.

J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur explore les thèmes de la foi et de la santé mentale à travers le prisme de l'horreur. Cet "affrontement" entre 2 choses diamétralement opposées fonctionne parfaitement, et c'est d'ailleurs aussi un thème récurant de l'excellente série Evil (regardez-la !).

Le fait de découvrir l'histoire à travers les yeux d'une petite fille fait qu'on remet en question ce qui est réel et ce qui ne l'est pas tout au long du roman. Et donc on a le doute jusqu'au bout, réelle possession ou santé mentale ?

Le côté émission de télé-réalité rapporte un plus selon moi. Ça donne une touche de modernité à ce thème qui a déjà été traité des centaines de fois, et ça permet de mettre un petit tacle aux émissions du genre qui en font souvent des caisses.

Les passages façon blog sont un peu déroutants au premier abord. Et surtout, ses analyses vraiment terre à terre cassent beaucoup le côté inquiétant et surnaturel, et par conséquent, l'aspect horreur, ce qui est dommage.

Et justement, malgré ses nombreuses qualités, le roman n'est pas effrayant du tout. Pour moi, c'est plus du thriller horrifique que de l'épouvante, et j'attends encore de trouver un bouquin qui me fasse vraiment frissonner.

Je pense que le Stephen King qui a prononcé les mots sur la couverture est juste un gars avec le même nom, et pas LE Stephen King. C'est une réflexion que je me fais souvent à vrai dire, tellement ses avis sont lunaires parfois.

Concernant la fin, c'était inattendu et je crois que j'ai bien aimé, malgré le fait qu'elle reste ouverte.

Encore une fois, inclure Stephen King quand il s'agit d'un roman d'horreur c'est que du commercial... Si Stephen King a vraiment eu peur en lisant ce roman, je mange ce roman.

Je cherche encore le côté horreur et pourtant, je suis une vraie flippette. Je suis très facilement impressionnable surtout quand on parle d'esprit, de démon, de possession, etc. Bref, ce roman ne fait pas du tout peur et n'est donc pas à la hauteur de ce qu'on dit de lui.

Pourtant, ce n'est pas un mauvais roman. Il a juste été très mal vendu.

Ce roman est addictif, je l'ai lu d'une traite en une matinée car l'auteur maitrise plutôt bien l'art du suspense et de l'intrigue floue. On ne sait pas du tout sur quel pied danser et on oscille entre "est-ce une maladie mentale ?" ; "est-ce véritablement une possession?" L'auteur nous met le doute du début à la fin.

L'héroïne est une enfant plutôt attachante. J'ai beaucoup aimé ce personnage et j'ai pris plaisir à la suivre dans son histoire familiale.

La fin m'a surprise, je ne m'y attendais pas du tout et cela rend tout le récit encore plus tragique qu'il ne l'est déjà.

En somme, ce ne fut pas une mauvaise lecture. Cela reste divertissant mais il m'a manqué quelque chose.

Et bien... Je ne sais pas ce qui a bien pu faire peur à Stephen King... Beaucoup de longueurs et de passages bien inutiles, notamment lorsqu'on arrive aux pages du blog. Je n'ai pas vraiment retrouvé les belles promesses du résumé, dommage...

J'en attendais beaucoup de ce roman et finalement ça n'a pas si bien fonctionné... On est très vite embarquée dans l'histoire et puis ça traîne et ça traîne et ça traîne...... C'est bien dommage. J'ai sauté énormément de passages jusqu'au dénouement, et celui-ci n'a pas été des plus concluants pour moi. Mais bon, je retenterais bien un roman de l'auteur un de ces jours.

Bonne histoire, même si j'ai trouvé les extraits du blog très long. Nous plongeons dans la vie d'une famille perturbée que ce soit le père ou la fille aïnée. Et au final, il est difficile de dire qui du père ou de la cadette manipulée et seule survivante à empoisonnée la famille. J'ai passé un très bon moment de lecture.

Si j'en lis la couverture, alors il en faut peu pour faire peur à Stephen King.

Si j'ai persisté dans la lecture jusqu'à la fin, c'était dans l'espoir d'une amélioration, voire d'un twist final. Je fus bien déçue.

Je n'ai pas aimé l'écriture, c'était décousue et le ton trop badin, ou sarcastique n'a pas favorisé le côté terreur. J'avais l,impression que l'auteur avait du mal à trancher entre être satyrique, sarcastique ou terrifiant. Il allait et venait entre ces styles et ça ne marche pas pour moi.

Au final, l'histoire ne faisait pas peur et n'était pas intéressante car reprenait juste des clichés.

Je n'ai pas réussi à bien entrer dans l'histoire malgré l'alléchant postulat de départ qui proposait une version originale du thème "classique" de la possession. Au final, quelques scènes inquiétantes mais pas de réelles frayeurs. L'intérêt repose clairement sur le doute quant à la possession de Marjorie et le traitement de sa "maladie" par ses parents, aussi sur la manipulation de l'image.

Voici donc le récit de cet auteur que je ne connaissais pas, ses deux premiers livres n'ayant pas été traduits en français, qui a réussi à faire trembler Stephen King. Exusez-moi du peu, ce n'est pas donné à tout un chacun. Pas moyen que je passe à côté.

Nous sommes donc dans le Massachusetts en compagnie de la famille Barrett, et plus précisément de Merry, la cadette, qui arrivée à l'âge adulte, narre ce qui est arrivé à sa soeur aïnée, Marjorie, alors qu'elle-même avait 8 ans. Alors que la petite famille coulait des jours heureux et sans histoires, Marjorie change subitement de comportement. Maladie neurologique ? Crise d'adolescence ? Sa famille s'interroge jusqu'à imaginer qu'elle est victime de possession démoniaque et envisage de faire appel à un exorciste.

Mais voilà que les difficultés financières pointent le bout de leur nez et il leur vient l'idée de tirer profit de la situation en invitant la télévision à participer audit exorcisme pour une émission de télé-réalité d'un nouveau genre, qui fait fureur.

La narration est impressionnante, puisque lors des multiples flashbacks, qui occupent la grosse majorité du livre, c'est la Merry de 8 ans qui raconte l'histoire. La pauvre gamine assiste impuissante à la désintégration de sa famille, papa qui sombre dans l'intégrisme religieux, maman c'est dans l'alcool, et sa grande soeur adorée n'est plus elle-même. L'auteur réussit son pari, on est immergé dans la peau de la gamine et l'angoisse est prégnante.

J'ai aimé que le rythme du récit ne soit pas linéaire. On passe des moments très calmes, où l'écrivain prend son temps, ces périodes étant entrecoupées par de grandes scènes d'action qui nous chopent soudain au détour d'une page. L'effet montagnes russes, où on est pris aux tripes, ne sachant pas ce qui va nous être réservé, puisque le suspense plane tout du long jusqu'à la fin. Même l'intervention de la télé ne casse pas ce rythme. On s'interroge, on croit comprendre mais un twist soudain nous montre qu'en fait ce n'est pas par là qu'on doit aller. Stress, épouvante, rien ne nous est épargné.

J'ai bien évidemment gardé l'Exorciste à l'esprit en lisant le livre, mais la transposition à notre époque par l'ajout de la télé-réalité / abrutissement des masses donne une tout autre dimension au roman.

Alors on pourrait se dire qu'il y a forcément un point qui cloche, que si le fond accroche, le style pêche un peu par-ci, par-là, que l'écriture n'est pas à la hauteur... Eh bien non ! La plume est remarquable aussi. Comme on dit familièrement, il n'y a rien à jeter. Chapeau bas. Mon seul regret, ne pas l'avoir lu plus tôt.