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Pot-Bouille



Description ajoutée par BooksFan-ny 2022-06-19T12:39:14+02:00

Résumé

Zola est entré partout, chez les ouvriers et chez les bourgeois. Chez les premiers, selon lui, tout est visible. La misère comme le plaisir saute aux yeux. Chez les seconds tout est caché. Ils clament : « Nous sommes l'honneur, la morale, la famille. » Faux, répond Zola, vous êtes le mensonge de tout cela. Votre pot-bouille est la marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille.

Octave Mouret, le futur patron qui révolutionnera le commerce en créant Au Bonheur des Dames, arrive de province et loue une chambre dans un immeuble de la rue de Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille.

Ce dixième volume des Rougon-Macquart, retraçant la vie sous le Second Empire, c'est ici la bourgeoisie côté rue et côté cour, avec ses soucis de filles à marier, de rang à tenir ou à gagner, coûte que coûte. Les caricatures de Zola sont cruelles mais elles sont vraies.

Préface de François Nourissier.

Édition commentée et annotée par Pierre Marotte.

[Source : Éditions Le Livre de Poche 1993]

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Classement en biblio - 427 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par magdave 2010-10-08T23:18:25+02:00

" Ils restaient, la main dans la main, face à face, sans pouvoir détourner les yeux ; et leurs mains se glaçaient, et leurs yeux s'avouaient l'ordure de leur liaison, l'infirmité des maîtres étalée dans la haine de la domesticité. C'était ça leurs amours, cette fornication sous une pluie battante de viande gâtée et de légumes aigres! "

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Commentaires les plus appréciés

Diamant

une satire de la bourgeoisie. dans ce tome Emile Zola se moque ouvertement de la petite bourgeoisie de son époque et j'ai adoré. aujourd'hui ce livre est toujours d'actualité. un des meilleur des Rougons Macquart...

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Or

Ce n'est pas un secret, j'aime Emile Zola et la façon dont il sait dépeindre avec une grande réalité les sentiments les plus viciés de ses personnages et Pot Bouille n'échappe pas à la règle...

Ce roman, le dixième des Rougon-Macquart, est une belle critique de la vie bourgeoise parisienne. On y découvre plusieurs familles où les faux-semblants sont de mise et notamment Octave Mouret avant qu'il ne devienne le propriétaire du magasin "Au Bonheur des Dames".

J'ai également apprécié le fait qu'il n'y est pas autant de descriptions que dans le "Ventre de Paris" par exemple qui selon moi traînaient beaucoup trop en longueur parfois.

Néanmoins dans ce roman, celle de Mme Josserand, cette mère harpie qui n'élève ses filles que dans l'unique but de se trouver un bon parti, m'a énormément plu !

Pour résumer, Pot Bouille est un régal. Aussi je le recommande à tous les amoureux d'Emile Zola.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par laulau48 2024-02-08T15:42:38+01:00
Or

Lecture prenante. Belle découverte.

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Commentaire ajouté par fannylectora 2023-08-31T19:05:34+02:00
Bronze

Je n'aurais pas tant aimé Octave Mouret pour Denise dans Au bonheur des dames si j'avais lu la saga dans l'ordre et l'avait connu dans Pot-Bouille! Quel séducteur! Mais un livre que j'ai bien aimé. Partir de la campagne, arriver à Paris, découvrir, se faire une place dans la société...

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Commentaire ajouté par BooksFan-ny 2022-06-19T12:10:49+02:00
Argent

"Pot-Bouille" est le dixième volet des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. On suit l'ascension d'Octave Mouret, fils des cousins et époux François Mouret et Marthe Rougon, petit-fils des frère et sœur Pierre Rougon et Ursule Macquart, de son arrivée à Paris à son mariage. Ce livre est le prélude du onzième tome, "Au bonheur des dames" (mon préféré pour le moment), dans lequel Octave Mouret nous emmène dans le monde des grands magasins.

Le titre "Pot-Bouille" a été choisi pour définir ce que Zola appelle le "pot-au-feu bourgeois", sorte de tambouille dans laquelle "mijotent toutes les pourritures de la famille et tous les relâchements de la morale". Inutile de préciser que c'était parfaitement bien trouvé et que ce livre porte son titre à merveille, il résume à lui seul toute l'histoire.

Les événements se déroulent à Paris, essentiellement dans un immeuble bourgeois de la rue de Choiseul. Par le biais d'Octave Mouret, qui cherche une maîtresse pour s'élever socialement, Zola dépeint tout au long de son récit la vie bourgeoise et tous ses travers. Il en va des rapports entre voisins, entre les hommes et les femmes, entre les membres d'une même famille, mais aussi avec la domesticité. On suit toute une flopée de personnages à la moralité, au savoir-vivre et au raffinement irréprochables, mais d'apparence seulement : égoïsme, arrogance, faux-semblants, mensonges, cocufiages, cancans, rancunes et hypocrisies révèlent la personnalité de tous (ou presque) les protagonistes. Zola n'y va pas de main morte avec eux, il frappe fort, exagère sans doute un peu : chacun des personnages (ou presque) est abject, plein de préjugés, méchant, aveugle (idiot ?), magouilleur, mesquin. Les femmes, particulièrement, en prennent pour leur grade.

Avec inhabituellement très peu de descriptions, Zola se concentre davantage sur ses personnages et leurs actes, me donnant l'impression d'avoir tourné les pages plus rapidement que d'habitude. Les chapitres relativement courts rendent également la lecture plus dynamique. Le style de l'auteur est toujours aussi agréable, facile et (exagérément) réaliste.

Après un début laborieux (avec ces grosses chaleurs, accumulées à plusieurs nuits sans sommeil, je n'arrivais pas à m'y mettre pour de bon), et après finalement une sieste de plusieurs heures, j'ai repris ma lecture depuis le début et ai quasiment tout lu d'une traite. C'était cruel, humainement décevant et affligeant, mais passionnant et percutant.

Un roman transcendant (tel que Zola m'a habituée) avec un finale tout en douceur, ni trop tragique, ni catastrophique (tel que Zola m'a peu habituée).

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Commentaire ajouté par LauraPr 2022-04-28T13:26:58+02:00
Argent

Ayant aimé certains Zola et pas d’autres je partais sans a-priori concernant ce roman. Quelle agréable surprise ! J’ai été rapidement prise dans les jeux et les secrets de la bourgeoisie. Chaque famille a sa propre histoire, il n’y en a pas une aussi parfaite qu’elle le prétend. J’ai adoré découvrir ces aspects plus sombres de la bourgeoisie que l’auteur détaille parfaitement.

L’intrigue est vraiment prenante, même si je déplore un certain manque d’action. On suit le quotidien, certes tumultueux, des personnages. Je pense que la plus fluide et addictive de l’auteur y est pour quelque chose. Contrairement à d’autres auteurs classiques, il ne s’encombre pas de détails et de descriptions superflues, ce qui rythme le récit.

Les personnages sont tous détestables et j’ai beaucoup apprécié cela. Il n’essaie pas de montrer les qualités de ses personnages pour les rendre sympathiques. Il se contente de les décrire tels qu’ils sont, avec leurs vices et leurs défauts.

En bref, je vous recommande ce roman sans hésiter !

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Commentaire ajouté par Emilirp 2022-01-05T18:07:26+01:00
Bronze

Je viens de finir ce livre. Cela dépeint bien la société au XIXe.

On a une certaine critique assez intéressante.

Ce n'est quand même pas le meilleur de la série des Rougon-Macquart, je trouve.

Après, je l'ai lu rapidement dans le cadre d'un de mes cours ce qui n'est probablement pas l'idéal.

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Commentaire ajouté par rabanne73 2021-11-09T22:29:18+01:00
Argent

Lu en 2017 (mon 10e roman de la série Rougon-Macquart). Un roman aux allures de vaudeville, grouillant de vie, de rencontres, de drames et de passions humaines.

Zola m'avait enchantée comme lors de mon adolescence. J'avais aimé retrouver le héros (Octave Mouret) de l'un de mes classiques favoris ("Au Bonheur des Dames"), en plein apprentissage de la vie. C'est une fresque sociale riche et sans concessions sur la bourgeoisie parisienne du 19ème siècle, où mariage, argent, sexe et amour ne font pas toujours bon ménage, et où l'hypocrisie et la vénalité règnent en maître.

Spoiler(cliquez pour révéler)Octave Mouret, c'est un peu le "Bel-Ami" de Zola ! Fraîchement débarqué de sa province, les dents longues, ses vingt-deux ans audacieux, prêt à croquer la vie, les dames ne manquant pas de se retourner sur son passage... Dans cet immeuble bourgeois parisien, qui se gausse d'une réputation d'honnêteté, se joue une sacrée comédie humaine, celle des apparences : du rez-de-chaussée au grenier, en passant par l'escalier de service, des hommes, des femmes, des couples, des familles, leurs domestiques, ça cause entre les étages, ça jase bon train, ça se salue poliment, ça s'invite à tour de bras. Mais une fois la porte close, derrière l'épaisseur des murs, il y a des pleurs et grincements de dents, des baisers chastes, des adultères, des passions volées, les petits et grands drames de la vie. Un rythme soutenu, une foule de personnages, drôles, touchants, pathétiques ou horripilants...

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Commentaire ajouté par DeadlySin 2021-07-21T07:45:55+02:00
Diamant

Du grand Zola comme toujours !

Un excellent style et de fantastiques personnages.

Le thème de ce livre est la moralité de la bourgeoisie ou son absence ; comment derrière leurs apparences de décence, de pudeur et d’honnêteté se cachent des personnes comme toutes les autres avec leurs défauts et leur hypocrisie. Comme toujours Zola maîtrise bien son sujet et on ressent dans son écriture et la construction de son livre toutes les recherches et observations qu’il a mené.

J’ai bien aimé suivre les différentes intrigues de ce livre qui sont bien entrecroisées.

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Commentaire ajouté par Kura-kura 2021-07-17T10:48:21+02:00
Or

La bourgeoisie vu par Zola, sale, elle aussi. On se demande vraiment qui Zola apprécie le monde des travailleurs est sale lui aussi. Il n’apprécie pas l’empire il a dû avoir une vie plutôt difficile dans un mode qu’il n’aimait pas. Les protagonistes se crachent dessus, ils se font des courbettes et à la moindre occasion ils se déchirent. Dans quel monde Zola pourrait s’épanouir ?

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Commentaire ajouté par Belami77 2021-03-24T15:45:00+01:00
Diamant

Depuis des décennies, manquant de curiosité, je m’étais toujours demandé qui était ce « Pot-bouille » ? Après avoir lu, comme tous les livres de Zola, avec la plus grande ferveur et le plus grand plaisir, ce 10ème tome des Rougon Macquart, je connais désormais le sens de ce titre. Pot-Bouille : cuisine ordinaire du ménage. faire Pot-bouille : se mettre en ménage avec quelqu’un. Ce titre énigmatique dont on ne perçoit l’humour et la puissance qu’au terme de la lecture résume le livre en 2 mots !!

Dans ce 10ème tome donc, Zola dresse une satire caricaturale grinçante de la bourgeoisie. Une bourgeoisie guère plus reluisante que le monde ouvrier de « l’Assommoir ». Dans la foulée de « Nana » aux mœurs plus que légères, l’immoralité des mœurs dépeintes servirent, à n’en pas douter, d’accélérateur à la vente du livre. Si j’osai, je dirais que les lecteurs de l’époque en eurent pour leur argent…

Un peu comme dans un Vaudeville ( « les portes claques » de Georges Feydeau par exemple), l’action se déroule dans un seul et même lieu : une maison bourgeoise à la façade reluisante avec un escalier principal, allégorie des mœurs affichés et un escalier de service, allégorie des mœurs réels, doté d’une cour intérieur, égout à ciel ouvert, servant de forum aux bonnes qui y colportent les cocuages.

Dans cet immeuble, le mariage n’a rien à voir avec l’amour. Les unions ne sont dictées que par les comptes en banque. L’adultère y est un mode de vie et la fidélité une valeur quasi-inconnue.

Dans un coin du tableau, une famille dont le lecteur ne saura rien si ce n’est que le père est écrivain. Comment ne pas y reconnaître Zola, lui-même. Zola dont le succès en faisait pourtant un bourgeois aisé mais un bourgeois à part, nous dit-il….

Zola, dans les dernières lignes du livre, ponctue sa démonstration d'un grand point d'exclamation en faisant dire à Julie, une des bonnes :

« Mon Dieu ! mademoiselle, celle-ci ou celle-là, toutes les baraques se ressemblent. Au jour d’aujourd’hui, qui a fait l’une a fait l’autre. C’est cochon et compagnie ».

Zola, va-t’en guerre, affirme, par la bouche de cette bonne, que cette maison n’est pas un cas isolé mais plutôt une généralité... Chez les bourgeois, Il y a la façade et il y a l’alcôve… Un Zola, provocateur courageux et téméraire…

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Commentaire ajouté par Mayoune 2020-12-10T10:39:06+01:00
Argent

Juste excellent ! Je l'ai lu après le Bonheur des Dames, et j'ai retrouvé Octave Mouret avec plaisir. C'est grinçant, très drôle, une belle caricature de l'intérieur bourgeois.

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Date de sortie

Pot-Bouille

  • France : 1993-01-07 - Poche (Français)

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