Pour l'amour d'un Stradivarius
Auteur
- Pierre Amoyal (Écrivain)
Classement en biblio - 4 lecteurs
Commentaires récents
En tant que violoniste j'ai été horrifiée de lire ce récit et je partageais avec ce très grand nom du violon qu'est Pierre Amoyal la terrible angoisse de ne jamais retrouver son instrument.
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J'ai vraiment eu du mal avec cette lecture. Si les chapitres consacrés à l'enquête se laissent lire mais sans plus, ceux consacrés à la musique et à la vie artistique de l'auteur sont indigestes, plats et sans émotion. J'ai dû me forcer à le terminer.
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Un livre qui illustre parfaitement tout l'amour qu'un musicien porte à son instrument. C'est un peu un roman policier.
Mais je n'ai pas tellement accroché à ceci, l'écriture peut-être qui m'a fait faire qu'un survol de cette autobiographie.
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Pierre Aymoal se fait "kidnapper" son instrument de musique. Un violon unique le Koshanski, en Italie, lors du vol de sa Porsche.
Pendant 4 ans, il n'aura de cesse de le retrouver. Dans ce livre, ce musicien de grande notoriété, nous raconte cet épisode de sa vie…
Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est que cette autobiographie est relatée comme un roman policier, il y a beaucoup de rebondissements. On ressent l'espoir et les déceptions de ce musicien qui au fond souhaite retrouver son instrument, mais surtout, s'il doit ne jamais le retrouver, qu'il reste intact comme il a pu l'être depuis plus de 200 ans. Ne pas oublier que c'est un Stradivarius.
Ce livre est très bien écrit, il alterne les chapitres entre vie personnelle et professionnelle et l'avancement de cette enquête. Il y a peut-être un chapitre un peu longuet. Je recommande ce livre à tous ceux qui ont lu les livres de J. Diwo qui relate la vie de Maître Stradivari et du Millanolo.
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Pour l'amour d'un Stradivarius
- France : 2004-10-07 - Poche (Français)
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Résumé
«J'arrive devant l'hôtel au volant de ma voiture. Ne trouvant pas de place pour me garer, je me mets en double file, le temps de ranger mes affaires. Mon violon à la main, je me précipite dans le hall, où m'attendent mes bagages. Je pose mon blouson sur un sac et, par-dessus, les clefs de la voiture. Je n'ai toujours pas lâché mon violon. J'ai plusieurs sacs à caser, ainsi que mon instrument. À tout seigneur tout honneur, je m'occupe d'abord de mon ami Kochanski, que j'installe sur la banquette arrière. Je reviens dans le hall, attrape mon blouson, cherche mes clefs et cours à la voiture, croyant les avoir laissées à l'intérieur.
Le voleur est déjà au volant. Il met le contact, le moteur rugit, la Porsche démarre sur les chapeaux de roue.»
Depuis toujours Pierre Amoyal a rêvé de jouer un stradivarius. Le rêve devient réalité, et Pierre Amoyal offre au monde, avec cet instrument qui est véritable prolongement de lui-même, des concerts qui assoient définitivement sa réputation. En 1987, son stradivarius, le Kochanski, est dérobé. Pour le soliste, c'est pire qu'un vol : une amputation. Pendant quatre ans, il vivra des aventures dignes de Rouletabille pour récupérer son instrument : antiquaires véreux, collectionneurs peu clairs et policiers bizarres mènent une curieuse ronde pour garder ou revendre ce violon rarissime; les fausses demandes de rançon pleuvent; les propositions d'aide les plus absurdes lui sont faites...
Ce polar se double d'une extraordinaire autobiographie, pleine de verve et d'émotion. Celle d'un jeune prodige qui, à quatre ans, décide qu'il sera violoniste, à douze ans est premier prix du Conservatoire et à vingt ans virtuose international. Enseignant au conservatoire de Paris à vingt-huit ans, Pierre Amoyal transmet à ses élèves l'héritage de ses prédécesseurs. Homme de passion et de coeur, il s'engage dans des spectacles bien loin des classiques concerts musicaux et ira jusqu'à monter un spectacle avec l'écrivain-clown, spécialiste des enfants autistes, Howard Buten.
Un merveilleux hommage à ceux qui «font» la musique : par de multiples anecdotes et souvenirs, Pierre Amoyal nous emmène à la rencontre des musiciens, chefs d'orchestre et compositeurs qu'il a croisés ou interprétés.
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