Pour que tu m'aimes un peu

C'est une lecture que j'ai bien apprécié.

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C'est un roman feel-good, mais qui parle quand même de plusieurs sujets différents, et importants.

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Le fait que l'histoire se déroule en France rajoute un petit truc, car il faut bien l'avouer, je ne lis pas beaucoup de romans se passant en France 😅.

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L'écriture est fluide. Le fait qu'il y ai des changements de personnes selon les chapitres, rajoute un petit truc que j'aime bien.

Le côté journal également du livre, rajoute quelque chose que j'aime bien aussi.

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La couverture donne envie d'en savoir plus, surtout qu'il faut bien l'avouer, elle est super sympa !

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Les personnages sont sympas, même si je ne me suis pas forcément attachée.

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Vous l'avez compris c'est une bonne lecture pour passer le temps, que j'ai plutôt bien aimé :)

En vacances en Bretagne, j’avais aussi envie de découvrir cette région au travers des yeux d’un petit auteur. N’y voyez pas un jugement de valeur, bien au contraire, mais récemment grâce aux groupes de lecture, je me suis prise de passion de découvrir des auteurs qui ne font pas la une des journaux lors d’une sortie livresque et qui pourtant le mériteraient. Bref tout ça pour dire que mon choix est tombé sur Pour que tu m’aimes un peu de Mélanie Rafin qui était dans ma PAL depuis sa sortie presque.

[ℝ𝕖𝕤𝕦𝕞𝕖]

Qu’est-ce que l’amour ? Peut-on vivre une relation équilibrée lorsque l’on aime quelqu’un tellement fort que l’on est prêt à tout, même à s’oublier ? Est-ce que les amours étudiantes peuvent survivre au démarrage de la vie professionnelle ? Existe-t-il des pansements contre les plaies d’amour ? Quel est le poids de la famille lorsque l’on devient adulte?

C’est à toutes ces questions que vont tenter de répondre Estelle et Mathieu, mais aussi Fabien, Aurélie, Émilie…

[𝔼𝕩𝕥𝕣𝕒𝕚𝕥]

En entrant, j’effectue un repérage des étudiants présents. En très peu de temps, j’ai compris que la bibliothèque n’était absolument pas un lieu consacré au travail. Cet endroit s’apparente plus à un carrefour de rencontres bien organisées. Chaque filière a envahi un espace bien défini. Je monte les marches de la mezzanine en espérant y retrouver plusieurs amis de ma promotion. Je croise Céline et Colette en pleine réflexion sur leur exposé relatif à la crise de 1929 qu’elles doivent présenter demain en cours d’économie. Elles tentent d’anticiper les questions toujours plus tordues de notre enseignant. Au fond de la pièce, j’aperçois Mathieu. Comme à son habitude, il travaille seul, avec ses écouteurs sur les oreilles. Mon cœur rate un battement. Je ne parviens pas à l’expliquer, mais il me fascine. Sans doute que son côté très mystérieux et solitaire m’impressionne. Il a un « je ne sais quoi » qui m’intrigue. Sa carrure de rugbyman, ses cheveux bruns en bataille et sa petite fossette sur la joue droite attisent mon attirance. Pourtant, je sens bien qu’il ne me prend pas au sérieux. Il m’a classée dans la case des minettes écervelées. Mon style, très girly, a pu l’amener à penser que mes préoccupations se situaient plus au niveau de la mode que de la scolarité. À l’inverse, lui passe tout son temps à travailler. Je reste persuadée qu’il va finir major de notre promotion aux prochains partiels.

[𝔸𝕧𝕚𝕤]

La communication le nerf de la guerre

Quand on vous dit, encore et encore, que la communication est au cœur de chaque histoire, chaque relation. Non vous n’y croyez pas toujours ? Alors plongez-vous dans ce livre et vous comprendrez

L’adulescence ou trouver sa place d’adulte

Sans faire de sociologie à trois francs six sous (et non je suis pas vieille, même si je parle en anciens francs), les études supérieures sont beaucoup plus accessibles et répandues, en particulier chez les filles, qu’à la génération de nos parents. Cela a décalé d’une certaine manière la crise d’adolescence, ou plutôt coupé en deux pour ceux qui souhaitent poursuivre leurs études. Et c’est bien ce que l’on vit au côté des personnages, en particulier Estelle, comment arriver à devenir femme indépendante alors que la crise d’adolescence est passée depuis longtemps, enfin on le croyait.

La place des amis

Nous nous retrouvons aussi confrontés à la place des amis lorsque ceux que l’on aime sont dans des situations délicates ou que nous ne comprenons pas. Comment grandir individuellement et conserver ce lien ?

[ℂ𝕠𝕟𝕔𝕝𝕦𝕤𝕚𝕠𝕟]

Pour conclure, ce livre nous trace de jolis contours de cette phase trop souvent négligée ou les pressions sociétales sont de plus en plus fortes.

Je me suis beaucoup reconnue dans Estelle et franchement j’avais parfois, souvent, envie de lui mettre des claques. Je me revoyais cruche et naïve à son âge et je voulais lui éviter les souffrances par lesquelles j’étais passée.

Un livre de chevets pour tous les vingtenaires et leurs parents, et un livre bien agréable pour tout le reste.

Dans cette histoire on fait la rencontre d'Estelle, une jeune femme qui semble avoir la tête sur les épaules et qui est raide dingue de Matthieu. Elle est féminine, douce mais sans aucune confiance en elle. Lui c'est l'étudiant studieux, fêtard, le mec un peu maladroit qui ne sait pas comment se conduire réellement en amour.

Leurs débuts ne sont pas idylliques mais une relation se construit entre eux. Au fil du temps, leur lien se distend, tout comme les sentiments. J'aime le récit à deux voix qui nous permet de voir ce qui se passe dans la tête des deux personnages. J'ai eu de la peine et de l'affection pour Matthieu, face à sa prise de conscience et la distance que met Estelle. Les péripéties d'Estelle m'ont bien fait rire. J'ai trouvée l'intrigue intéressante avec le déroulé de l'histoire sur une longue période, même si finalement le fond du problème est la communication, les non-dits, et les malentendus. Que de temps perdus et de larmes versées.

La plume de l'auteur est fluide, agréable et drôle. Les personnages principaux et secondaires sont intéressants, uniques et bien présents. L'histoire est pleine de réalisme, tant par la personnalité des personnages, que par les événements. Beaucoup pourrait se retrouver en Matthieu et Estelle.

Une fin qui me plaît beaucoup 🙂