Extraits

— Stephan est avec moi ce soir et je désire sa présence à mes côtés.

Stephan sourit devant le ton possessif de son amant. L’homme d’affaires passa son bras autour de la taille du jeune homme pour bien faire comprendre à Gabe que Stephan était une chasse gardée.

Gabe en resta bouche bée. Comme tout le monde, il connaissait les penchants de Cédric et il était très étonné que Stephan puisse se soumettre. Le jeune homme avait toujours été le meneur jusqu’à présent. Il ne parvenait pas à s’imaginer Stephan dans le rôle inverse. Il n’y avait pourtant aucun doute à avoir devant l’attitude de Cédric.

— Bien, je peux comprendre la nécessité de tout ceci bien que l’idée d’avoir un garde-chiourme ne me plaise guère. Je ferais cependant un effort pendant le temps de ma mission.

— Merci. Nous serons aussi amenés à sortir en soirée. Je vous demanderais alors de ne jamais vous éloigner de moi. Il faut que vous compreniez que j’ai un mode de vie un peu... Spécial. Je suis un dominant dans tous les sens du terme. Mes compagnes et compagnons sont mes soumis, les gens s’attendent donc à un certain comportement de votre part. Même si je comprends que cela puisse vous déranger, je vous prierais de tenir votre rôle en présence d’autres personnes.

Stephan resta un instant stupéfait. Mais en y réfléchissant cela ne le surprenait pas tant que cela. L’homme incarnait le rôle. Il était le « Dom » par excellence. Il décida de réfléchir à ce que cela impliquait quand il serait seul.

— Cela me sera peut-être difficile, mais je vous promets de faire tout ce qu’il faut quand cela sera nécessaire.

Stephan avait pénétré Tim d'un doigt inquisiteur et quand il sentit le jeune homme parfaitement détendu il en fit pénétrer un deuxième. Il chercha doucement le point du plaisir de Tim et celui-ci cria quand il le trouva se tordant sous la délicieuse torture.

— Je t'en supplie, j'en veux plus, haleta-t-il.

Stephan comprit bientôt que Tim était au bord de la jouissance. Il s'écarta un peu, attrapa un des préservatifs qu'il avait posé sur le lit. Il le déroula vivement sur son sexe puis ouvrit avec les dents une des pochettes de lubrifiant dont il badigeonna son membre et l'entrée du fourreau de Tim.

— Tu es près, mon cow-boy ? demanda-t-il doucement.

Il n'eut pour toute réponse qu'un gémissement plaintif, alors tout doucement il présenta son membre à l'ouverture de Tim et commença à entrer. Il allait très lentement pour donner le temps à son partenaire de s'habituer. Il retint Tim qui cherchait à donner des coups de reins pour s'empaler plus profondément sur le sexe qui le pénétrait.

— Doucement souffla Stephan. Tout va bien, cow-boy. Prends le temps d'apprécier la sensation. Ensuite je te labourerais le cul tellement fort que tu te souviendras longtemps de cette soirée.

Le souffle de Tim s'affola encore plus et ses gémissements se firent cris.