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Comme je l'avais fais la veille, je la forçai à relever les yeux vers moi. Depuis qu'elle était enfermée dans cette cabine de douche avec moi, son regard était rivé au sol : elle refusait de me regarder. Ce n'est qu'à l'instant où ses yeux trouvèrent les miens que j'y vis l'étincelle que je cherchais.
-Tu es coriace, la complimentais-je.
-Tu es pénible. Et... nu, ajouta-t-elle dans un chuchotis à peine audible.
-Je suivrais tes consignes, si tu dînes avec moi ce soir.
Afficher en entier-Est-ce que vous me draguez?
Il me sembla voir ses joues rosir, puis elle se pinça les lèvres, embarrassée d'avoir parlé trop vite. Elle tira sa robe un peu plus sur ses genoux, puis cala ses longs cheveux bruns derrière l'oreille.
-Disons que je vous invite à boire un verre et qu'à ce moment-là,oui, sûrement je vous draguerai.
-Officiellement, je suis ici pour rencontrer Arthur.
-J'aime assez l'idée de sauver les jeunes femmes en détresse.
-Vous me trouvez en détresse?
-Passer la soirée avec mon frère est l'une des définitions de la détresse.
Afficher en entierNous nous installâmes dans le salon, Clémence lovée contre moi tout en dégustant son tiramisu. Elle se pâmait de plaisir à chaque bouchée, tout en commentant avec sarcasme l’actualité sportive.
– Et ça veut dire quoi au juste « on prend les matchs les uns après les autres » ? Parce que techniquement, faire tous les matchs en même temps…
– C’est ce qu’on dit quand on a gagné mais qu’on a mal joué.
– Vous avez des coachs en communication ?
– Non. On tire à la courte paille aux vestiaires pour savoir qui va parler aux journalistes.
– Et « il faut avancer de l’avant ? »
– Footballeur, grommelai-je. Ils ne sont pas livrés avec toutes les pièces utiles, expliquai-je en tapotant mon front.
Afficher en entier– Et tu dis quoi toi ?
– Généralement, je parle de l’adversaire. Ça détourne l’attention. Et, sinon, je lance un bonjour à ma mère.
– Tu fais ça ? s’écria-t-elle, estomaquée.
– Le public trouve ça attendrissant. J’ai la cote auprès des ménagères, fanfaronnai-je.
Afficher en entierSes mains revinrent sur mon torse, s'attardant sur mes pectoraux. Un sourire flotta sur ses lèvres, comme si elle savourait le moment. Son regard croisa le mien et de nouveau, je perçus un léger rougissement de ses joues.
- Tu rougis encore ?
- Tu as vraiment un formidable constitution musculaire.
- Je te plais vraiment, donc?
- Vraiment, murmura-t-elle.
Afficher en entierJe me redressai légèrement, ravalant un éclair de douleur qui paralysa pendant une courte seconde ma cuisse.
- Écoutez, pour tout à l'heure, dans la rue...
-Je sais, vous étiez distrait, s'amusa-t-elle.
- Je ne voulais pas partir comme ça. Que diriez-vous de... je ne sais pas... boire un verre demain soir pour faire ce fameux constat ?
- Est-ce que vous me draguez ?
Il me sembla voir ses joues rosir, puis elle se pinça les lèvres, embarrassée d'avoir parlé trop vite. Elle tira sa robe un peu plus sur ses genoux, puis cala ses longs cheveux bruns derrière l'oreille.
- Disons que je vous invite à boire un verre et qu'à ce moment-là, oui, sûrement je vous draguerai.
- Officiellement, je suis ici pour rencontrer Arthur.
- J'aime assez l'idée de sauver les jeunes femmes en détresse.
- Vous me trouvez en détresse ?
- Passer la soirée avec mon frère est l'une des définitions de la détresse.
Afficher en entier– Je suis vraiment désolé, s’excusa de nouveau mon frère. Ce n’était pas contre vous, ma mère tient vraiment à me caser avec la première venue.
– La première venue ? répéta Clémence, faussement vexée.
– Je crois que je ferai mieux d’aller vous chercher quelque chose à boire, reprit mon frère.
– Et je crois que vous prenez la fuite ! s’esclaffa Clémence.
– J’ai un instinct de survie assez développé. Mon frère a toujours été beaucoup plus courageux que moi.
– Je crois que nous pourrions en discuter, répondit-elle d’une voix douce.
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