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Pour un oui ou pour un non



Description ajoutée par servalent 2025-03-02T08:12:43+01:00

Résumé

"C'est bien, ça." Telle est la phrase banale que deux amis vont disséquer, tordre et interpréter, jusqu'à la rupture. Si la dispute est un thème récurrent au théâtre, elle provoque sous la plume de Nathalie Sarraute un malaise irrésistible. Drame du soupçon par excellence, Pour un oui ou pour un non pose une question simple : qui, du langage ou du silence, creuse le vide le plus menaçant ? A retenir : Repères chronologiques ; Nathalie Sarraute et son temps ; Résumé de la pièce ; Les thèmes clés de Pour un oui ou pour un non Dossier sur l'ouvre et sur le parcours associé, "Théâtre et dispute" : .

Pourquoi lire Pour un oui ou pour un non aujourd'hui ? . Histoire littéraire et présentation de Pour un oui ou pour un non . Les mots importants de la pièce . Deux groupements de textes . Prolongements artistiques . Exercices d'appropriation . Points de méthode De nombreux exercices rédigés et guidées pour préparer l'écrit (le commentaire, la contraction de texte, l'essai, la dissertation) et l'oral du Bac (les analyses linéaires et la grammaire).

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Classement en biblio - 119 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par servalent 2025-03-02T08:06:17+01:00

H. 2 : Moi, par contre, il y a des choses que je n'oublie pas. Tu as toujours été très chic... il y a eu des circonstances...

H. 1 : Oh qu'est-ce que c'est ? Toi aussi, tu as toujours été parfait... un ami sûr... Tu te souviens comme on attendrissait ta mère ?...

H. 2 : Oui, pauvre maman... Elle t'aimait bien...

elle me disait : « Ah lui, au moins, c'est un vrai copain, tu pourras toujours compter sur lui. » C'est ce que j'ai fait, d'ailleurs (p. 23-24).

Le problème est que cette mémoire idyllique n 'est au plus qu 'une mémoire-écran, qui cache une autre mémoire, traumatique celle-là, qui doit, elle, longuement cheminer avant de remonter à la surface et de se substituer à la première :

H. 1 : [...] Tiens, moi aussi, puisque nous en sommes là, il y a des scènes dontje me souviens... il y en a une surtout... tu l'as peut-être oubliée...

c'était du temps où nous faisions de l'alpinisme...

[...]

H. 2 : Ah oui.Je m'en souviens... J'ai eu envie de te tuer.

H. 1 : Et moi aussi. Et tous les autres, s'ils avaient pu parler, ils auraient avoué qu'ils avaient envie de te pousser dans une crevasse... (p. 43-44).

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par servalent 2025-03-02T13:44:02+01:00
Bronze

Premier ouvrage sur le théâtre.

On retrouve ici tout ce qui se trouve déjà dans l'œuvre théâtrale de Nathalie Sarraute, dans une performance audacieuse qui l'oblige à faire face une dernière fois à ce paradoxe de devoir exprimer sur scène ce qui, précisément, lui semble indicible. Le tropisme est donc cette petite chose, ce « rien » (pour citer le terme utilisé dans une œuvre précédente, Isma ou ce qui s'appelle rien) qu'il est si ardu de cerner, mais qui ne cesse de troubler et provoque des ravages.Sarraute remet à jour tous les non-dits entre ses personnages, tout comme les fantômes qui peuplent son travail. Il ne s'agit pas uniquement du fait que ces deux amis (sont-ils vraiment amis ?) se confrontent et découvrent une hostilité l'un envers l'autre qu'ils n'avaient pas envisagée pendant des années. On traite ici d'un sujet plus complexe : le refoulement, l'échange impossible, puis les cases (y compris celle de la folie, de la démence) dans lesquelles les personnes « normales », « respectables » ont tendance à classer ceux qu'elles ne comprennent pas, ceux qui ne se comportent pas comme elles.

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Commentaire ajouté par Lupe 2024-08-11T20:22:28+02:00
Or

Une pièce qui explore les non dits et les ressentis de chacuns. Le concept de tropisme est plus fortement présent dans cette pièce, en ceci qu'il est plus visible. L'anonymat des personnages tend à l'universalité de la situation qui parlera à beaucoup des lecteurs.

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Commentaire ajouté par lilyf80 2024-05-03T23:32:48+02:00
Lu aussi

J'ai trouvé cette pièce d'une longueur. J'ai absolument pas aimé même après en avoir analysé chaque ligne. C'est pas terrible de mon point de vue.

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Diamant

Les mots de Sarraute sont douloureux car tellement justes.

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Bronze

Dans cette pièce, les personnages sont simplement nommés H. 1, H. 2, H. 3 et F. Ils sont différenciés par leur sexe et un numéro. H. 2 est le marginal qui a des comptes à régler avec son ami H. 1. H. 2 a le dernier mot, paradoxalement un : "non !" retentissant, tandis que H. 1 ouvre la pièce. On assiste ainsi à une boucle parfaitement refermée : il aurait été étrange de finir sur les mots de H. 1.

Cette indistinction permet l'authentification aux personnages car on monte en généralité, mais révèle peut-être aussi la futilité de leur débat, puisque c'est celui de n'importe qui. Pourtant, je me suis sentie proche de H. 2, j'ai compris ses reproches envers H. 1 : sous ces numéros se cachent en fait des personnalités très différentes.

Il s'agit d'une pièce du quotidien, qui montre l'impossibilité à dire avec une abondance de points de suspension, et demande pourtant d'analyser chaque réplique, dont la signification est souvent double. Pour vous situer, il y a un air de Lagarce, si jamais vous avez lu cet auteur avant Sarraute, tout comme moi. Je repars là encore avec plus de questions que de réponses, mais j'apprécie ces pièces qui ne livrent pas tous leurs secrets et qu'on pourrait mettre en scène à l'infini, tant l'interprétation en est libre. Une bonne découverte, qui m'a parfois touchée, même si je n'ai pas non plus été transportée.

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Commentaire ajouté par YumeGekkou 2021-01-11T18:47:43+01:00
Lu aussi

J’ai bien aimé lire cette pièce que j’aimerais bien voir adaptée au théâtre, car on percevrait encore plus certains aspects ironiques. Elle soulève de nombreux questionnements sur nos relations avec les autres.

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Argent

Une discussion sur la langue et le langage qui pourrait presque passée pour une pièce comique.

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Lu aussi

Je suis extrêmement embêté pour parler de cette pièce.

 

Du strict point de vue du lecteur, cette lecture ne m'a rien apporté, pas de tressaillement, pas d'intérêt particulier, pas de passion (d'où le classement). En revanche, d'un point de vue intellectuel, Pour un oui ou pour un non est fantastique !

Sarraute, c'est celle qui retourne aux sources de la parole, qui fouille cet infra-langage tendu entre chaque mot, entre chaque phrase ; véritable archéologue, elle retourne au signifiant qui porte le sens — devenu presque accessoire —, aux sons et aux silences, aux pauses, aux accents, aux intonations.

La langue n'est plus cet outil de communication et de partage ; comme au temps de Babel, elle redevient source de différences, de désaccords, de dissensions, parce que personne ne parle la même, personne n'y met le même poids, et surtout parce que l'acte de parole devient un effort coûteux, douloureux, pour parvenir à communiquer. En témoignent les multiples interruptions, les blancs, les suspensions, les reformulations, etc.

Pour un oui ou pour un non, c'est l'histoire d'une dispute entre deux hommes, où tout commence avec une phrase banale : « C'est bien, ça ». Ou plutôt...

H.1 – Et alors je t'aurais dit : « C'est bien, ça » ?

H.2, soupire – Pas tout à fait ainsi... il y avait entre « c'est bien » et « ça » un intervalle plus grand : « C'est biiien... ça... » Un accent mis sur « bien »... un étirement : « biiien... » et un suspens avant que « ça » arrive... ce n'est pas sans importance.

Cet extrait, point de départ de la crise, caractérise à merveille la difficulté de H.2 d'exprimer ses griefs, d'utiliser un langage qui se penserait lui-même, d'utiliser des mots pour décrire ce qui serait encore au-dessous d'eux, antérieur à eux ; comme si la parole, si sophistiquée qu'elle soit, n'arrivait pas à atteindre son essence même, ce qu'il y a de plus simple en elle.

La dispute se poursuit, s'amplifie, gronde, s'attachant aux plus infimes détails qui démentiraient l'amitié parfaite entre les deux hommes.

H.1 – Mais voyons, dans le « poétique », la « poésie ».

H.2 – Mon Dieu ! comme d'un coup tout resurgit... juste avec ça, ces guillemets...

H.1 – Quels guillemets ?

H.2 – Ceux que tu places toujours autour de ces mots, quand tu les prononces devant moi... « Poésie » « Poétique. » Cette distance, cette ironie... ce mépris...

Ce travail au microscope et au scalpel de Sarraute sur les mots de tous les jours qu'elle dissèque et étudie, sur les sons et les silences, les creux et les pics, les blancs et les noirs, est tout simplement remarquable. Cette justesse dans l'analyse force le respect, que ce soit sur ces fameux guillemets qui n'apparaissent qu'une fois le mot figé sur le papier, sur ces intonations, ou sur ces petites expressions du quotidien, si communes et pourtant vectrices d'un tel sens (et qui subissent sa rigoureuse et minutieuse inspection dans son livre L'Usage de la parole) ou même sur ses fameux « tropismes ». La banalité, l'invisible, l'infra-langage, sous la plume et le regard de Nathalie Sarraute, font surgir la littérature, une littérature étrange, mais étrangement passionnante.

 

Bien qu'intellectuellement très content de cette pièce, elle n'a malheureusement pas su faire vibrer le lecteur en moi ; elle méritera tout de même une relecture dans quelques temps, pour continuer à dévoiler les trésors plus profondément enfouis dans l'écriture sarrautienne.

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Commentaire ajouté par AnnaBleuen 2019-04-17T19:17:17+02:00
Bronze

Elle laisse tellement à réfléchir,il faut la relire plusieurs fois, elle a beaucoup à donné, de nombreuses states de lectures nous offre cette courte mais profonde pièce, plus qu'on ne pourrait le croire.

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Commentaire ajouté par ninou08 2017-10-13T21:04:57+02:00
Pas apprécié

Une pièce tellement courte que je n'ai pas eu le temps de savoir si j'aimais ou pas. Il faudrait l'étudier plus en profondeur pour cela, afin de comprendre tout ce que l'auteur ne dit mais mais sous-entend.

Par contre, je n'ai pas aimé la fin, peut-être parce que je ne l'ai pas comprise, mais j'ai l'impression que ce n'est pas une vraie fin, et que la scène qui nous a été jouée avant perd tout son intérêt.

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Date de sortie

Pour un oui ou pour un non

  • France : 1982-02-11 - Poche (Français)

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2024-08-11T19:30:22+02:00

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