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Extrait ajouté par Attila9 2014-12-30T22:38:56+01:00

J’attrapai une grosse poignée de neige et, d’un seul mouvement, je tirai en arrière la capuche de sa parka pour créer une ouverture et glissai la main à l’arrière de son cou.

Il lança un cri aigu et sursauta. Il eut un air outré et surpris pendant environ deux secondes avant qu’il ne ramasse de la neige à son tour et commence à me courir après dans le jardin. Je l’évitai, mais il attrapa mon écharpe au vol et me tira en arrière. Pour repousser l’inévitable, je suivis le mouvement, fis une pirouette, et le taclai au sol.

Nous luttâmes et roulâmes dans la neige, riant tous les deux à gorge déployée. Il essayait de passer ses mains pleines de neige sous mon col, et j’essayais de l’en empêcher. J’étais plus fort, mais il était agile, fuyant, et déterminé. Finalement, je réussis à me saisir de ses deux poignets. Je les plaquai au sol, de chaque côté de sa tête, et m’allongeai sur lui pour qu’il arrête de se tortiller.

Ce qui était très stupide.

Il continua à rire longtemps après que je me fus tu. J’aurais dû me dégager immédiatement, mais c’était comme si j’étais pétrifié, comme si, si je bougeais, je serais changé en quelque chose que je ne voulais pas être. J’imagine que c’était un peu comme se retrouver devant un lion. On veut s’enfuir, mais une partie de notre esprit est convaincu que si l'on ne bouge pas, peut-être qu’il ne nous verra pas.

Mais Fielding me vit. Il arrêta soudain de rire et me fixa. Il avait l’air assez pétrifié lui-même, ce qui me fit me demander si je ne m’étais pas trompé sur l’identité du lion. Son regard glissa sur ma bouche, et ses sourcils se froncèrent de confusion.

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Extrait ajouté par Pegh 2021-12-11T12:00:24+01:00

Fielding avait le combat de boules de neige dans le sang. Sérieusement, il aurait pu gagner sa vie en tant que tueur à gages, si les boules de neige avaient été mortelles. À peine avais-je dépassé le seuil qu’il atteignit mon torse trois fois d’affilée, mais ses boules furent réduites en poudre juste après m’avoir touché. Je demandai un temps mort et lui montrai comment faire.

— Là, il faut la tasser comme ça, lui montrai-je en attrapant quelques poignées de neige collante avec lesquelles je formai une boule. Après, tu serres pendant cinq à dix secondes. La chaleur de tes mains, même au travers des gants, fait légèrement fondre la neige, ce qui rend la boule plus dure. Elle se cassera moins facilement.

— Intégrité structurelle. Oui, je vois, répondit Fielding avec un sourire carnassier. On pourrait inventer des gants qui accéléreraient ce processus, tu sais.

— Ouais, ben écoute, tu feras ça un jour et tu m’en donneras. Pour l’instant, c’est juste toi et moi.

— Je vais te massacrer, dit-il, impassible.

Et c’est ce qu’il fit. Ce qui était un peu embarrassant pour un athlète comme moi. Je ne m’étais pas attendu à ce qu’il ait une force décente dans les bras, ou de la force tout court. Je ne sais pas. Peut-être qu’il calculait les trajectoires, ou la vitesse du vent, ou la force gravitationnelle de la Terre autour du Soleil en ce jour précis de décembre ou je ne sais quoi. Mais quoi qu’il en soit, il m’atteignait chaque putain de fois, peu importait la force que je mettais à l’éviter.

Je me sentais comme une biche acculée. Malgré tout, j’eus ma part de bons tirs – dont deux dans les genoux, suivi d’un sur le nez qui couvrit ses lunettes de neige. C’était assez hilarant. Ça l’était un peu moins quand il répondit avec une boule très dure qui m’atteignit à l’arrière du crâne alors que j’étais plié en deux de rire, puis une dans le visage alors que je me relevai pour protester.

Lui trouva ça très drôle.

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Extrait ajouté par Attila9 2014-12-30T22:34:50+01:00

— Laisse-moi tirer ça au clair, dit Samantha. Sans mauvais jeu de mot, hein. Tu es emmerdé parce que Fielding – qui est un adorable génie, qui va probablement travailler pour la NASA ou un truc du genre plus tard, gagner le prix Nobel, et qui est également ton meilleur ami parce que vous vous entendez comme larrons en foire – est sexuellement attiré par toi, et toi par lui.

Je lui lançai un regard noir.

— Pauvre chou, sourit-elle. La vie est tellement cruelle.

— Tu passes à côté de l’essentiel : je ne suis pas gay.

Sam leva les yeux au ciel pour exprimer son opinion à ce sujet. Puis elle réfléchit à la question.

— Bon, tu as sûrement couché avec plus de filles que n’importe quel gay. Peut-être même que tu aimes les filles et les mecs, tu y as pensé ? Peut-être que tu joues dans les deux camps. Que tu manges à tous les râteliers. Que tu es à voile et à vapeur.

— Putain, mais tais-toi. Mes parents ne s’en remettraient jamais si je sortais avec un mec. Mon père m’a tout juste pardonné d’avoir arrêté le foot.

(...)

Je me penchai et chuchotai :

— Mais, Sam, j’ai pas envie d’être gay. Je veux dire, apparemment, je suis bisexuel, OK, mais ça ne veut pas dire que je dois choisir d’être avec un mec. Sérieux, réfléchis. Si tu avais le choix, est-ce que tu ferais celui d’être gay et de devoir faire face à toutes les remarques désobligeantes des autres ?

— Si j’aimais quelqu’un, même si ça me rendait gay, alors oui !

(...)

Elle se leva et attrapa son plateau.

— Écoute, Mick, tu es un mec bien, mais quand il s’agit d’amour tu vaux rien, tu le sais ? Alors, quoi que tu fasses, s’il te plaît, arrange-toi pour limiter la casse. Il ne mérite pas ça.

— Je sais.

(...)

Ce n’était pas exactement ce que je voulais – ni dans mon cœur ni dans mes hormones nouvellement bi-curieuses et chargées à bloc. Mais l’alternative m’effrayait. Fielding et moi vivions déjà ensemble, alors c’était un peu tout ou rien. J’étais encore en train d’accepter le fait que j’étais bisexuel. Je n’étais pas prêt à être dans une relation avec un homme.

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Extrait ajouté par Fl3g 2024-03-12T11:47:44+01:00

Fielding avait le combat de boules de neige dans le sang. Sérieusement, il aurait pu gagner sa vie en tant que tueur à gages, si les boules de neige avaient été mortelles. À peine avais-je dépassé le seuil qu’il atteignit mon torse trois fois d’affilée, mais ses boules furent réduites en poudre juste après m’avoir touché. Je demandai un temps mort et lui montrai comment faire.

— Là, il faut la tasser comme ça, lui montrai-je en attrapant quelques poignées de neige collante avec lesquelles je formai une boule. Après, tu serres pendant cinq à dix secondes. La chaleur de tes mains, même au travers des gants, fait légèrement fondre la neige, ce qui rend la boule plus dure. Elle se cassera moins facilement.

— Intégrité structurelle. Oui, je vois, répondit Fielding avec un sourire carnassier. On pourrait inventer des gants qui accéléreraient ce processus, tu sais.

— Ouais, ben écoute, tu feras ça un jour et tu m’en donneras. Pour l’instant, c’est juste toi et moi.

— Je vais te massacrer, dit-il, impassible.

Et c’est ce qu’il fit. Ce qui était un peu embarrassant pour un athlète comme moi. Je ne m’étais pas attendu à ce qu’il ait une force décente dans les bras, ou de la force tout court. Je ne sais pas. Peut-être qu’il calculait les trajectoires, ou la vitesse du vent, ou la force gravitationnelle de la Terre autour du Soleil en ce jour précis de décembre ou je ne sais quoi. Mais quoi qu’il en soit, il m’atteignait chaque putain de fois, peu importait la force que je mettais à l’éviter. Je me sentais comme une biche acculée.

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Extrait ajouté par Fl3g 2024-03-12T10:47:17+01:00

— Est-ce que c’est une question de salive ? demanda-t-il. De transmission des germes ? Parce que tu n’as pas eu l’air d’avoir besoin d’un avis du médecin pour la douzaine de filles que tu as embrassée. Et je suis en pleine santé.

— C’est pas une question de germes ! Putain, tu es conscient qu’il y a deux genres, non ? Féminin et masculin ? Je veux dire, même toi, tu n’es pas si distrait.

— Je suis au courant du concept et du but des genres, Mick, rétorqua Fielding, l’air insulté. Mais je ne te demande pas de me féconder.

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Extrait ajouté par Fl3g 2024-03-12T10:44:21+01:00

— Je ne te demande pas de m’embrasser parce que tu le veux. Je parle d’un simple transfert de compétences. Comme quand tu m’as appris à courir.

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Extrait ajouté par Fl3g 2024-03-12T10:38:13+01:00

Ce qu’il faut savoir sur Fielding, c’est que le couperet finit toujours par retomber. Parce que Fielding est une base de données. Tout ce que vous faites ou dites – ou ce que n’importe qui dit ou fait en sa présence – est enregistré, attentivement lavé, mis à sécher, amidonné, et finit par vous revenir dans un sac plastique transparent un jour ou l’autre.

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Extrait ajouté par Fl3g 2024-03-12T09:37:28+01:00

J’essayai d’intercepter le regard de Fielding pour qu’il me donne confirmation, ou au moins un signe qu’il m’avait entendu. Ce n’était pas inhabituel que ce que je dise rentre par une oreille et ressorte par l’autre, s’étant perdu au milieu de son intellect surdimensionné sans passer par le centre nerveux. Mais Fielding n’avait pas les yeux dans le vague, perdu dans un quelconque problème de physique. Non, il me regardait. Ou, plus précisément, il regardait ma bouche. Il fixait délibérément ma bouche, ses sourcils froncés de concentration. Il se mordit la lèvre inférieure.

Waouh. Mon ventre répandit une douce chaleur, un peu comme du malaise teinté de terreur. Et peut-être un peu d’excitation, au fond. Ce n’était pas une sensation agréable. Je pris rapidement une gorgée de thé, essayant de cacher ma bouche à son regard. Ça m’empêcha également de crier comme une gamine.

Couvrir mes lèvres sembla fonctionner, puisque Fielding arrêta de les fixer et croisa mon regard à la place. Il y avait un éclat dans ses yeux qui ne me disait rien de bon. Quand les pupilles de Fielding criaient Eurêka !, des civilisations s’effondraient et des dieux pleuraient.

— À plus, dit-il abruptement.

Il attrapa son sac à dos et partit à toute vitesse, la tête baissée.

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Extrait ajouté par Idole 2023-12-27T14:28:11+01:00

— C’est de ta faute si elle en a après moi.

— Moi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

— Tu m’as rendu trop séduisant » se plaignit-il.

Je ne pus m’empêcher de rire. Enfin, de pouffer, plutôt, et cela m’échappa par le nez. Heureusement, Fielding ne sembla pas m’en tenir rigueur.

Trop séduisant. C’était hilarant. Oh, je voyais bien ce qu’il voulait dire. Quand le pauvre garçon avait emménagé en août, il était pathétique. Mais, grâce à mon intervention déterminée, ses lunettes avaient été remplacées par une paire bien plus moderne, ses cheveux bruns avaient poussé jusqu’à une longueur convenable, et il portait des jeans et des tee-shirts. Pour ce qui était du monosourcil, tout le mérite revenait à mon amie Samantha, qui avait appris à Fielding à l’épiler. Je me souvenais très précisément du choc que j’avais eu la première fois que Fielding était sorti de la salle de bain, suivi de Samantha et de son air triomphant. Sans son sourcil énorme, on voyait ses yeux, et ça faisait une belle différence.

Ils étaient d’un bleu-gris clair, avec de longs cils et, en fait, plutôt jolis. Mais de là à dire que Fielding était séduisant... Je tournai la tête et le dévisageai un long moment.

Et je ressentis une forme étrange de nausée papillonnante. Peut-être que c’était une sorte de choc léger.

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Extrait ajouté par Idole 2023-12-27T14:27:13+01:00

J’aurais dû savoir que la discussion n’était pas terminée. Fielding ne lâchait jamais l’affaire une fois qu’il avait décidé quelque chose. Du coup, le vendredi, quand je reçus le texto, je savais exactement ce à quoi il faisait référence.

Tu as deux petits boulots. Je te payerai. 35 $ par heure.

J’étais en train de travailler à La Huche à Pain. Je jetai un coup d’œil au message, remis mon téléphone dans ma poche, et commençai la confection d’un sandwich dinde-avocat au pain complet. Je serrai les dents.

La sonnerie message retentit encore. Je finis la commande et la fis payer avant de m’autoriser à le lire.

45 $.

Non, répondis-je.

Celle de Fielding arriva à la vitesse de l’éclair.

Je ferai la vaisselle pendant un mois.

Et je sortirai les poubelles.

Et je te payerai.

C’est juste un BAISER. Ça en vaut carrément la peine.

S’il te plaît.

J’éteignis mon téléphone. Pendant le reste de mon service, j’avais les mains qui tremblaient.

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