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Extrait ajouté par ilovelire 2018-02-13T20:36:35+01:00

J’AI oublié ce qu’est la gentillesse. Je continue d’attendre que quelque chose arrive, pour me réveiller de ce rêve tellement agréable, mais je ne me réveille pas. Ça ne peut être la réalité ; je connais la réalité : c’est une cage, des restes de repas, des coups, la douleur, les viols et la faim. Pendant si longtemps j’ai su exactement à quoi m’attendre ; j’ai gardé ma santé mentale en m’endurcissant, faisant face à la cruauté avec de l’indifférence quand je pouvais et de la haine quand je ne pouvais pas. Je n’ais pas eu beaucoup de choses dont je pouvais être fier, mais chaque jour passé où j’étais encore en vie après cinq ans aux côtés d’Esteban m’a donné une sorte de force pour continuer. La haine peut te rendre fort ; je sais que cela était mon cas.

Pourtant, des personnes me donnent à manger et à boire et sont gentilles avec moi, me mettent des vêtements, me lèvent, me transportent pour m’installer dans un siège matelassé et même bouclent la ceinture du siège ; tout cela me trouble, et je ne sais pas comment y faire face. Ce n’est pas la réalité. Ça me fait peur, même si c’est plutôt agréable.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-02-13T20:36:07+01:00

— LES otages sont en sécurité, Capitaine. Ils sont tous présents, personne ne manque. Le périmètre a été sécurisé.

Le Capitaine John Rogers repoussa un peu son casque en arrière sur son front et regarda son subordonné.

— Des pertes ?

— Jamison a pris une balle dans le mollet ; le médecin est avec lui en ce moment. Autrement, pas de victimes de notre côté. Trois morts, douze blessés chez l’ennemi jusqu’à maintenant, sans compter le corps du pauvre mec fouetté à mort pendu au poteau dehors. Quelle merde !

— Et parmi les otages ? Des blessures ?

— Un des hommes a apparemment quelques côtes cassées. Autrement, des ecchymoses, une cheville foulée. Ils sont sacrément chanceux.

— ‘Chance’ pourrait résumer l’ensemble de cette opération, Lieutenant Pritzker.

Rogers soupira.

— Sans rires, Capitaine. C’est un vrai miracle qu’un des Hollandais portait une balise GPS personnelle expérimentale. C’est la meilleure publicité pour ce produit qu’on pourrait imaginer.

Le lieutenant pressa ses doigts sur son casque audio.

— Les baraques sont sécurisées. Le dernier bâtiment est apparemment le quartier général du commandant. Il y a eu des coups de feu là-bas tout à l’heure, mais ça s’est arrêté. Soit le tireur a été touché soit il a fui.

— Ou il se prépare pour résister plus efficacement, dit le Capitaine cyniquement. Tout s’est trop bien passé à mon goût. J’aimerais qu'une équipe fasse le tour du bâtiment et s’approche avec le maximum de précautions. Je n’ai pas confiance en cette chance.

Il jeta un coup d’œil à la poignée de soldats ennemis agenouillés quelques mètres plus loin, leurs mains sur leurs têtes.

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Extrait ajouté par Folize 2014-12-04T20:51:01+01:00

Coincé entre le côté de l’armoire et le mur, sous une étagère, dans un espace qui aurait dû être trop petit pour ça, se trouvait un corps humain nu et trop maigre, avec une touffe de cheveux noir ébouriffés. Il était recroquevillé, le visage caché, son dos voûté et profondément balafré et sa colonne vertébrale et ses côtes étaient nettement apparentes. Il était pire que maigre ; il ressemblait à un squelette recouvert de peau. Rogers se demanda depuis quand le corps était là ; pas longtemps apparemment, puisqu’il n’y avait aucune odeur de décomposition …

Puis il vit le thorax se gonfler en une respiration hésitante, et il réalisa que la chose était vivante.

— Merde, murmura-t-il.

— Qui es-tu ? demanda Pritzger en espagnol. Tout va bien, nous n’allons pas te faire du mal.

La chose fit un bruit. Ça ressemblait à un geignement de chien. Un chien …

Rogers se retourna vers la cage.

— Putain, souffla-t-il. Putain, Lieutenant. Le chien. Le chien du commandant …

La masse de cheveux emmêlés se souleva. Un visage pâle et décharné se tourna vers eux et gémit encore. Ensuite il aboya doucement et essaya de reculer encore plus profondément dans le coin.

— Seigneur, murmura alors Pritzger, toujours en espagnol. Nous n’allons pas te faire du mal. Qui es-tu ? Quel est ton nom ?

Il tendit la main ; la créature tressaillit mais n’essaya pas de mordre ou de résister, même quand Pritzger mit sa main sur son épaule.

— Allez, sors de là. Nous n’allons pas te blesser.

— C’est un humain ? demanda un des hommes derrière le bureau avec incrédulité.

Les yeux de la créature se tournèrent dans sa direction. Dans cette obscurité, Rogers ne pouvait dire de quelle couleur ils étaient, mais par sa réaction, il vit qu’il comprenait.

— Il parle notre langue, dit Rogers catégoriquement.

La chose le regarda, d’un air étrangement fixe et vide. C’était le regard de quelqu’un qui avait depuis longtemps oublié comment se sentir concerné.

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Extrait ajouté par toutoun 2013-10-09T09:34:45+02:00

— Fait-il autre chose que d’aller en thérapie ?

— Eh bien, il a de la physiothérapie aussi. Et il travaille sur des voitures. Mais en général, il disparaît juste après le dîner, et la moitié du temps il ne mange même pas avec Di ... Richard et Jane. Il a une kitchenette dans l’appartement et il se cuisine quelque chose là-bas. Je fais des courses pour lui, et quelque fois je fais le ménage, s’il le demande. Il est très ordonné.

— Silencieux et ordonné. Ça sonne comme un serial killer.

— David !

— Oui, tu sais bien, c’est la manière dont les voisins les décrivent toujours : il était silencieux, toujours dans son coin, mais, bon sang, son jardin était ordonné.

David pouffa.

— Purée, j’espère que la thérapie fonctionne ou ils creuseront le jardin de Dick et Jane pour recherche des corps.

— David Philip Evans, je vais t’en mettre une si forte que …

— Tu veux encore que j’emménage ici ? questionna-t-il en éclatant de rire, amadouant de suite Annie.

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Extrait ajouté par lyzette 2013-09-19T12:44:28+02:00

- Bon dieu, Taff, tu es comme un petit ami qui souffle toujours le chaud et le froid, se plaignit Zach. Je ne suis pas surpris que tes partenaires t'aient largué, je suis juste surpris qu'ils ne t'aient pas tués.

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Extrait ajouté par lyzette 2013-09-19T12:41:42+02:00

- Les choses. Les secrets. Ils sont toujours pires quand ils sont gardés dans l'ombre. Ils grandissent, comme des champignons et des moisissures. Mais tu les mets au soleil et ils se dessèchent. C'est comme de la vitamine D pour l'âme.

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