Pourquoi Byzance? Un empire de onze siècles
Auteur
- Michel Kaplan (Écrivain)
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extrait
Petit à petit, les Scandinaves, minorité restreinte au sein de la population slave, adoptent la langue de celle-ci. Dès 945, leur prince, Svjatoslav, qui règne jusqu’en 972, porte un prénom slave. Il se montre un allié utile du pouvoir byzantin contre les Bulgares. Dès 945 également, apparaît une église Saint-Élie à Kiev, ce qui montre la présence de missionnaires byzantins. Svjatoslav renouvelle le traité de commerce en 971 ; la « route des Varègues aux Grecs » devient un véritable carrefour où se rencontraient les influences des civilisations scandinaves et byzantines. Son fils Vladimir, ayant aidé Basile II (976-1025) à combattre une révolte aristocratique, noue une alliance plus profonde encore. Il reçoit en mariage Anne, sœur de l’Empereur, un honneur rare ; le dimanche de Pentecôte 988, en l’église Saint-Basile de Cherson, possession byzantine en Crimée, Vladimir reçoit le baptême. Quand il rentre à Kiev, il fait pratiquer un baptême collectif de toute son aristocratie dans les eaux du Dniepr, vraisemblablement le 15 août 988.
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Quelques analyses très intéressantes au milieu d'un fatras de nom et de dates.
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Un livre très riche mais certaines parties sont très indigestes et trop détaillées et descriptives. .. Beaucoup de noms aussi alors que l'auteur pourrait juste nous communiquer les noms essentiels et les informations générales avec des anecdotes intéressantes : là nous avons (surtout à la fin) des pages entières qui parlent de personnages qui se succèdent sans cesse, sans réelle profondeur..
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Date de sortie
Pourquoi Byzance? Un empire de onze siècles
- France : 2016-05-11 - Poche (Français)
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Résumé
Le mardi 29 mai 1453, les armées ottomanes de Mehmet II prennent Constantinople, la capitale inaugurée par Constantin plus de mille ans auparavant, le 11 mai 330.
L’originalité profonde de l’ouvrage de Michel Kaplan est de restituer l’histoire de l’Empire byzantin en fonction des contraintes et des nécessités (politiques, religieuses, physiques, géographiques, culturelles) qui dictèrent cette histoire singulière. Ce faisant, il évalue la présence de l’héritage byzantin dans l’Europe d’aujourd’hui. Notre civilisation doit à Byzance la transmission du legs de la Grèce antique : la totalité des ouvrages conservés depuis l’Iliade jusqu’aux Pères de l’Église nous a été transmise par les manuscrits copiés par les Byzantins. Sur le plan artistique, largement lié à la religion, l’héritage byzantin est presque limité à l’Europe orthodoxe, avec le plan en croix grecque et l’art de l’icône, suite à l’événement le plus important de l’histoire byzantine, le rétablissement du culte des images en 843.
Enfin, l’État byzantin a constitué durant tous ces siècles un État de droit. La justice reposait sur le corpus de Justinien ; le pouvoir impérial reste jusqu’au bout autocratique par principe, mais le droit prime la force.
L’histoire de l’Occident plonge ses racines dans Théodoric l’Ostrogoth, Clovis le Franc et son continuateur Charlemagne, Otton Ier et ses successeurs, autant de souverains qui prenaient leurs exemples à Constantinople.
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