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Pourquoi tu danses quand tu marches ?



Description ajoutée par x-Key 2019-07-05T00:51:49+02:00

Résumé

Un matin, sur le chemin de l’école maternelle, à Paris, une petite fille interroge son père : « Dis papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». La question est innocente et grave. Pourquoi son père boite-t-il, pourquoi ne fait-il pas de vélo, de trottinette… ? Le père ne peut pas se dérober. Il faut raconter ce qui est arrivé à sa jambe, réveiller les souvenirs, retourner à Djibouti, au quartier du Château d’eau, au pays de l’enfance. Dans ce pays de lumière et de poussière, où la maladie, les fièvres d’abord puis cette jambe qui ne voulait plus tenir, l’ont rendu différent, unique. Il était le « gringalet » et « l’avorton » mais aussi le meilleur élève de l’école, le préféré de Madame Annick, son institutrice venue de France, un lecteur insatiable, le roi des dissertations.

Abdourahman Waberi se souvient du désert mouvant de Djibouti, de la mer Rouge, de la plage de la Siesta, des maisons en tôles d’aluminium de son quartier, de sa solitude immense et des figures qui l’ont marqué à jamais : Papa-la-Tige qui vendait des bibelots aux touristes, sa mère Zahra, tremblante, dure, silencieuse, sa grand-mère surnommée Cochise en hommage au chef indien parce qu’elle régnait sur la famille, la bonne Ladane, dont il était amoureux en secret. Il raconte le drame, ce moment qui a tout bouleversé, le combat qu’il a engagé ensuite et qui a fait de lui un homme qui sait le prix de la poésie, du silence, de la liberté, un homme qui danse toujours.

(Source : Jean-Claude Lattès)

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Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

Je n’avais pas droit à un regard de ma mère. Recroquevillé aux pieds de grand-mère Cochise, je tremblais de fièvre. J’avais beaucoup de rancune pour cette mère qui se tenait à distance de mon petit corps rabougri sur la natte. Je tentais de me calmer pour donner raison à Grand-Mère et troubler davantage Maman. Je contemplais les badauds dans la rue depuis un angle de vue particulier. J’avais une vue imprenable sur un paysage singulier : les ongles racornis des orteils de ma grand-mère.

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Commentaires récents

Bronze

Lorsque sa fille lui demande, sur le chemin de l’école : « Pourquoi tu danses quand tu marches ? », le narrateur se remémore son enfance à Djibouti. Ses éternelles pleurnicheries, son impression qu’il fait défaut à ses parents, son admiration pour son institutrice, une « Française de France », la découverte de sa passion pour la lecture puis l’écriture… et sa faible constitution, qui fait de lui une cible de choix pour les petites brutes du quartier, jusqu’au croche-pattes qui le diminuera encore un peu plus, à première vue pour toujours…

Dans une langue fluide et évocatrice, l’auteur fait revivre pour nous le Djibouti des années 70, alors une colonie française, le TFAI. Les chapitres sont courts, ce qui apporte un vrai rythme alors qu’il y a peu d’action, et qui permet de dévorer les pages sans s’en rendre compte.

Le dernier tiers est particulièrement émouvant et donne une dimension supplémentaire au récit : à 40 ans passés, le narrateur oublie enfin son handicap et fait la paix avec lui-même et sa famille, sur les airs de « Alors on danse » et « Papaoutai », deux titres de Stromae qui guérissent son âme.

C’est l’histoire d’une enfance et l’histoire d’une émigration en Occident comme j’ai déjà pu en lire en découvrant de nombreux auteur.e.s étranger.ère.s, mais, le narrateur s’adressant à sa fille, le roman a une dimension intimiste qui le rend vraiment touchant. Une jolie réussite !

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Bronze

J'ai bien aimé ma lecture. Je me suis cependant un peu ennuyée durant celle-ci. Mais, ce fut très intéressant et enrichissant de découvrir Djibouti, que je ne connaissais pas.

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Diamant

Nous sommes ici avec Béa, petite fille espiègle, qui un jour, sur le chemin de l’école, demande innocemment à son père : « Dis, papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». Cette simple question va éveiller chez Aden, le père, une multitude de souvenirs sur son enfance à Djibouti et il va les raconter à sa fille pour tout lui expliquer.

Autant le dire tout de suite, ce roman est un véritable coup de cœur. J’ai été conquise de la première à la dernière ligne. Que d’émotions dans ce magnifique récit. Toute l’histoire est racontée par Aden, le narrateur et le père de Béa, qui va faire appel à ses souvenirs d’enfance, dont certains sont très douloureux. J’ai été séduite par ce récit intimiste.

J’ai adoré me promener à Djibouti auprès du narrateur de ce récit. Aden est un personnage touchant, nuancé, et même par moments bouleversant. Il va narrer à sa fille les problèmes de santé et la maladie qui l’on mené à marcher de manière chaloupée. Il va narrer toute son enfance au sein de sa famille, toutes les difficultés qu’il a pu rencontrer tout au long de sa scolarité, puisqu’il a été maintes fois raillé par ses camarades à cause de ses problèmes, et finalement la renaissance qui arrive, grâce à la littérature et aux études. C’est raconté avec énormément de pudeur, sans jamais tomber dans le pathos. C’est émouvant. Ce sont les mots d’un père pour expliquer à sa petite fille ce qu’il a vécu, et c’est fort et bouleversant à bien des égards.

La plume est délicate, en adéquation parfaite avec le contexte, puisque le texte s’adresse avant tout à la fille d’Aden. L’écriture est emplie de douceur et de sensibilité. Il est vrai que parfois, j’aurais aimé avoir plus de détails sur Djibouti, une plus grande immersion, mais cela n’a en rien gâché les émotions que j’ai ressenti tout au long de ma lecture.

Ce récit délicat, empli de douceur et bouleversant m’a enchantée du début à la fin. Une histoire racontée par un père à sa fille, avec toute la pudeur possible et des mots choisis avec soin. Vous l’aurez compris, je vous conseille de découvrir cette petite pépite à laquelle je vais souvent repenser.

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Date de sortie

Pourquoi tu danses quand tu marches ?

  • France : 2019-08-21 (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 8
Commentaires 3
extraits 3
Evaluations 3
Note globale 8.33 / 10

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