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-Le chien, dit-il en designant la clôture d'un mouvement du menton. Il était à l'intérieur tout à l'heure.

Je m'attendais à voir un doberman bavant derrière la grille, et suivis son regard pour finalement apercevoir une petite boule de poils blancs, le genre de chiens que les femmes portent dans leur sac. il n'aboyait même pas et se contentait de nous dévisager en sautillant sur place.

-Grands dieux! C'est un petit spitz allemand tueur, soufflai-je en levant les yeux vers Derek. Ca va être juste, mais je pense que tu peut le battre.

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Il cracha et toussa pendant une minute, bras et jambes parcourus de tremblements. Puis, lentement, ses membres se dérobèrent sous lui comme s’ils ne pouvaient plus supporter son poids, et il s’écroula, à bout de souffle et frissonnant. Son pelage s’éclaircit et son corps reprit presque une forme humaine, hormis son cou épais et ses épaules.

Après un autre profond soupir, il se laissa rouler sur le côté en me faisant face, les genoux ramenés contre sa poitrine, une main posée sur son visage pendant qu’il recouvrait son apparence. Je restai immobile, recroquevillée, et m’efforçai de ne pas claquer des dents. Derek posa la main sur ma cheville nue, là où ma chaussette avait glissé.

— Tu es gelée.

Je ne sentais pas le froid. Ma chair de poule et mes frissons semblaient plutôt nerveux, mais j’acquiesçai :

— Un peu.

Il bougea, m’attrapa le genou et me tira vers lui pour m’abriter du vent glacial. La chaleur de son corps me fit l’effet d’un radiateur, et je cessai de frissonner. Il me saisit de nouveau la cheville et je sentis sa peau rêche, pareille à celle des coussinets d’un chien.

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En apercevant Derek, et sans lui dire ne serait-ce que "salut", elle se pencha pour regarder derriére lui.

-Ou est Simon?

-Il est...

-Est ce qu'il va bien? Pourquoi n'est-il pas ici? (Elle lui jeta un regard noir.) Ou est-ce que tu l'as laissé?

-Evanoui dans une ruelle, rétorqua Derek. (Il fronça les sourcils et fit semblant de réfléchir.) Mais je sais plus exactement ou...

-Il plaisante, dis-je à Tori, qui commençait à chanceler

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-Daccord, très bien. Situation médicale d'urgence, seconde prise.

Il se leva d'un bond, puis se mit a chanceler, s'écroula, et leva faiblement la tête.

-Chloé? dit-il en toussant. C'est toi? Tu as mon insuline?

Je le mis dans sa main tendue.

-Tu m'as sauvé la vie, poursuitvit-il. Comment pourrais-je jamais te remercier?

-L'asservissement éternel me paraît une bonne solution. mes oeufs, je les aime brouillés.

Il me présenta un fruit.

-Est-ce que tu pourras te contenter d'une pomme talée?

Je me mis à rire.

-Vous êtes bizzarres,dit Tori.

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Rea me ragarda longuement, puis ajouta:

-Tu a besoin de sommeil, ma belle. Tu as une tête de déterrée.

-C'est seulement mes gènes de nécromancienne qui se manifestent.

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Je restai blottie près de lui jusqu’à ce que la sueur sèche sur sa peau et qu’il commence à frissonner, toujours endormi, puis j’ôtai sa main de ma cheville. Il ne résista pas, mais saisit mes doigts à la place. Je regardai sa main, si énorme autour de la mienne, comme celle d’un enfant qui serre un jouet.

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Extrait ajouté par Poevai 2013-08-02T10:00:04+02:00

Je rejoignis Derek à la bordure d’un petit bois, derrière la station-service.

— Je dois m’éloigner le plus possible, dit-il. Suis-moi. C’est boueux.

Je sentais la pluie dont la fraîcheur humide flottait encore dans l’air nocturne. Les feuilles mortes et l’humus étaient glissants sous mes pas. Un chien aboya quelque part. Derek s’arrêta un instant pour écouter, puis hocha la tête, comme si le bruit était assez lointain, et reprit sa marche.

— Si je vais jusqu’au bout…, commença-t-il. Si j’ai ne serait-ce que l’air d’aller jusqu’au bout, il faudra que tu partes.

Je ne répondis rien.

— Chloé…

— Tu ne vas pas te transformer en une espèce de monstre assoiffé de sang, Derek. Ce sera toujours toi, seulement sous la forme d’un loup.

— Et cette information provient de quelle source, exactement ?

— D’accord, mais…

— Tu as peut-être raison. Mon père a dit que ça se passerait comme ça, que je serais toujours moi-même, mais sous la forme d’un loup. Mais après les expériences de ceux qui ont trafiqué nos gènes j’ignore complètement ce qui va se passer. Donc soit tu pars quand ce sera nécessaire, soit tu ne viens pas du tout.

— OK.

Il me regarda, les yeux brillants de fièvre.

— Je ne plaisante pas, Chloé.

— Moi non plus. Tu as raison. On ne sait pas ce qui va se passer, et on ne peut pas prendre de risques. Dès que tes crocs et ta queue apparaîtront, je m’enfuirai en hurlant vers la station.

— Si tu pouvais éviter de hurler…

— On verra.

On continua jusqu’à ce que l’éclairage du parking ne traverse presque plus le feuillage. La lune était voilée de nuages. Je ne savais pas si elle était pleine ou non. Ça n’avait pas d’importance. Les transformations des loups-garous n’avaient aucun rapport avec les phases de la lune. Elles arrivaient quand elles arrivaient, que le moment soit opportun ou pas.

Derek ralentit et se gratta le bras à travers sa manche.

— Il y a un tronc là-bas, si tu veux t’asseoir en attendant. Je vais avancer encore un peu… Je suis sûr que ce n’est pas très beau à voir.

— J’y ai déjà assisté une fois.

— Mais si ça va plus loin, ce sera pire.

— Ça ira.

Nous pénétrâmes dans une petite clairière et Derek enleva son pull. Sous son tee-shirt, les muscles de son dos ondulaient comme des serpents prisonniers sous sa peau. J’avais déjà vu ça et je ne fus pas choquée, mais je me souvins de quelque chose.

— Heu, finalement, peut-être qu’il ne vaut mieux pas que je regarde. À moins que tu aies emporté une tenue de rechange, tu ferais bien de te déshabiller, cette fois-ci.

— Ah ! oui. Attends.

Il disparut derrière un buisson. Je me retournai. Il en sortit quelques minutes plus tard en faisant craquer les feuilles.

— C’est bon, tu peux regarder, dit-il. Je suis en caleçon. Rien que tu n’aies déjà vu.

Le sang me monta aux joues à ce souvenir, ce qui était un peu bête, car voir un garçon en caleçon revenait au même que de le voir en maillot de bain. Des garçons en slip avaient même fait le tour de nos cabanes pour rigoler, en colonie de vacances, et j’avais ri et sifflé avec les autres filles. Mais aucun des garçons de la colo ne ressemblait à Derek.

Je me retournai lentement en espérant qu’il fasse trop sombre pour qu’il me voie rougir. Il ne l’aurait de toute façon pas remarqué : il était déjà à quatre pattes, tête baissée, et respirait profondément comme un athlète se préparant à sprinter.

Je rejetai la faute sur le message laissé par Simon avec le dessin de Terminator que j’avais encore à l’esprit, mais Derek m’y faisait penser, dans la scène où on l’aperçoit pour la première fois, accroupi et complètement nu. Derek n’était pas nu, ni aussi baraqué que Schwarzenegger, mais il ne ressemblait pas non plus à un garçon de seize ans, avec son dos musclé, ses biceps saillants, et…

Et ça suffisait comme ça. Je détournai les yeux pour scruter la forêt et prendre à mon tour quelques profondes inspirations.

— Assieds-toi là, me dit Derek en m’indiquant un coin dégagé à côté de lui où il avait posé son pull.

— Merci, répondis-je en m’installant dessus.

— Si ça devient trop pour toi, vas-y. Je comprendrai.

— Je ne partirai pas.

Il baissa de nouveau la tête, et reprit ses inspirations et ses expirations, les yeux fermés. Son dos fut parcouru de spasmes et il grimaça avant de s’étirer en respirant plus fort.

— Bonne idée, remarquai-je. Étire-toi et essaie de… (Je m’interrompis.) Bon, je me tais à partir de maintenant. Tu n’as pas besoin d’un coach.

Il émit un grondement sourd que je mis un moment à identifier comme un rire.

— Tu peux y aller. Parle.

— Si je peux faire quelque chose… je ne vois pas bien quoi, mais…

— Reste juste ici.

— Ça, je peux le faire.

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-Si possible un bus qui parte dans l'heure, c'est ça? rétorquat-elle. Je ne vais nulle part. Je reste dans votre petit groupe de mini-héros pour partir en quête de Super-papa.

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Chloé Saunders, quinze ans, future Steven Spielberg, voit tous ses rêves d'écriture et de realisation de blockbusters hollywoodiens brisées le jour de ses premières règles, losque'elle commence à vivre le genre d'expériences qu'elle se contentait jusque-là d'imaginer portées à l'écran.

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Extrait ajouté par Poevai 2013-08-02T10:15:59+02:00

Il nous fallut donc nous déplacer dans le sens du vent, ou derrière des immeubles, et guetter l’arrivée du car à quelques rues de l’arrêt. Aucun signe des loups-garous. Mais le fait qu’il s’agisse d’un fleuriste et non d’une gare routière nous avait sûrement aidés : s’ils avaient suivi notre trace jusque-là, ils n’auraient sans doute pas deviné que nous y avions acheté des tickets de bus.

Malgré tout, je ne parvins à me détendre qu’après le départ du car. J’en étais à ma seconde tasse de chocolat quand mes paupières commencèrent à se fermer.

— Tu devrais dormir un peu, me conseilla Derek.

J’étouffai un bâillement.

— Mais on est bientôt arrivés, non ? Dans une heure et demie ?

— À peu près le double. C’est un omnibus.

— Quoi ?

— On s’arrête dans toutes les petites villes.

Il prit ma tasse vide. Je me tournai pour trouver une position confortable. Il mit le sweat-shirt que j’avais dû enlever en boule sur son épaule.

— Tu peux y aller, fit-il. Je ne mords pas.

— Et si j’ai bien compris, c’est une bonne chose.

Il fut secoué d’un rire grondant.

— Plutôt, oui, dit-il.

Je m’appuyai sur son épaule.

— Dans quelques heures, tu seras dans un lit. Je parie que ça, ça sera une bonne chose, mmmh ?

Une perspective si simple m’avait-elle déjà paru si extraordinaire ? Mais rien que d’y penser, je perdis mon sourire et relevai la tête.

— Et si… ?

— Si Andrew n’est pas là ? Ou ne les a pas laissé entrer ? Alors on retrouvera Simon et on s’offrira une nuit dans un motel pas cher. On dormira dans un lit cette nuit. Je te le garantis.

— Et on aura une douche.

Il rit de nouveau.

— Oui, on aura une douche aussi.

— Heureusement ! répondis-je, reposant ma tête sur le sweat-shirt. Et toi, c’est quoi qui te fait le plus envie ?

— Manger.

Je gloussai.

— Je l’aurais parié. Un repas chaud. Moi aussi, il m’en faut un.

— Et une douche. Il faut vraiment que je prenne une douche.

— Eh bien, tu devras te battre contre moi si tu veux y aller en premier. Si ce gars pouvait sentir ma couleur, c’est qu’on n’a pas dû bien la rincer. Ce qui expliquerait pourquoi elle me laisse cette impression dégoûtante.

— En parlant de ça. Tes cheveux. Je ne voulais pas…

— Je sais. Tu as seulement pris quelque chose qui me rendrait différente. Et ç’a marché.

— Oui, mais ça fait artificiel. Même ces gars-là s’en sont aperçus. Lave-toi les cheveux jusqu’à ce que ça parte, et on prendra un roux comme tu aimes.

Je fermai les yeux. Alors que je m’endormais, Derek se mit à fredonner, si doucement que je l’entendais à peine. Je me redressai.

— Désolé. J’ai cette chanson débile coincée dans la tête. Je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est.

Je chantai quelques mesures de Daydream Believer.

— Ah ouais. Comment tu…

— C’est ma faute. Ma mère me chantait toujours ça quand je n’arrivais pas à m’endormir, du coup j’ai chanté ça hier soir. C’est les Monkees, le tout premier boy band du monde. (Je lui jetai un coup d’oeil.) Ça y est, je n’ai plus la moindre chance d’avoir l’air cool.

— Au moins ce n’est pas toi qui te retrouves à chanter ça.

Je souris, appuyai ma tête contre son épaule et m’endormis pendant que Derek fredonnait un peu faux.

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