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Liste des extraits

— Où est Simon ? demanda-t-il d’un ton brusque.

Un sentiment de soulagement m’envahit. J’avais peur de me trahir si je parlais ; je désignai donc la forêt du doigt.

— Il t’a laissée toute seule ? Ici, dehors ? La nuit ?

— Il a perdu quelque chose, marmonnai-je en essayant de le contourner. Il n’est pas loin.

Sans un bruit, il vint se planter en travers de mon chemin.

— Tu pleures ? demanda-t-il

Je détournai les yeux.

— Non, je… C’est juste la poussière. Du chemin. Simon est par là.

Je tentai de passer, mais il se pencha pour essayer de lire l’expression de mon visage. Je tournai la tête et il m’attrapa le menton. J’eus un mouvement de recul quand il me toucha, et mon cœur battit plus fort.

Je me disais que Simon se trompait. Jamais je ne serais assez bête pour tomber amoureuse de Derek. Et pourtant, c’était ce qui s’était passé. Il se tenait tout près de moi et je sentis de drôles de sensations au creux de mon ventre. Ce n’était pas de la peur. Ça faisait longtemps que ce n’était plus la peur.

— Mais si, tu as pleuré, dit-il d’une voix plus douce.

Puis son souffle devint rauque et il recommença à gronder.

— Qu’est-ce que Simon…, aboya-t-il avant de se taire en rougissant, comme s’il était gêné d’avoir envisagé que Simon puisse être coupable.

— Que s’est-il passé ? reprit-il.

— Rien. Ça n’a pas marché, c’est tout.

— Ça n’a pas marché ? répéta-t-il lentement, comme s’il essayait de comprendre une langue étrangère. Pourquoi ?

— Demande à Simon.

— C’est à toi que je demande. Qu’est-ce que tu lui as fait ?

Je me raidis, mais il avait raison. J’avais bien fait quelque chose à Simon. Je lui avais fait du mal. Et pour quoi ? Une tocade stupide pour un garçon qui arrivait difficilement à me supporter la plupart du temps. Était-ce là le genre de fille que j’étais ? Je choisissais le connard plutôt que le mec bien ?

— J’ai tout fait rater. Une fois de plus. Tu n’en crois pas tes oreilles, j’en suis sûre. Maintenant laisse-moi passer…

Il me bloqua la route.

— Qu’est-ce que tu as fait, Chloé ?

J’esquissai un pas de côté. Il m’imita.

— Tu l’aimes bien, pas vrai ?

— Oui, je l’aime bien. Mais pas…

— Pas quoi ?

— Va lui parler. C’est lui qui pense que…

— Qui pense que quoi ?

Un pas de côté. Lui aussi.

— Qui pense que quoi ? répéta-t-il.

— Qu’il y a quelqu’un d’autre, lançai-je sans pouvoir m’en empêcher.

Je pris une profonde inspiration en tremblant un peu.

— Il pense qu’il y a quelqu’un d’autre, dis-je.

— Qui ?

Je m’apprêtais à répondre : « Je ne sais pas. Quelqu’un de mon lycée, je suppose. » Mais l’expression de son visage me révéla qu’il connaissait déjà la réponse. Cette expression… Je m’étais sentie humiliée un peu plus tôt, quand Simon m’avait accusée d’être amoureuse de Derek, mais ce n’était rien comparé à ce que je ressentis alors en voyant le visage de Derek. Pas seulement surpris, mais choqué. Choqué et horrifié.

— Moi ? dit-il. Simon pense que toi et moi, on…

— Non, ce n’est pas ça. Il sait que nous ne…

— Tant mieux. Alors qu’est-ce qu’il s’imagine ?

— Que je suis amoureuse de toi.

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— Bon, dis-je. On dirait que tu te retrouves coincé avec moi pour un moment.

Il me fit un sourire. Un vrai sourire qui illumina son visage tout entier.

— Tant mieux.

Il m’attira à lui puis se pencha vers moi. Son souffle chaud effleura mes lèvres. Mon cœur battait si fort que j’arrivais à peine à respirer. J’étais sûre qu’il allait encore se rétracter et j’attendis cette hésitation, tendue, le ventre noué. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, mais je craignais encore qu’il recule.

Il pressa ses lèvres contre les miennes et les entrouvrit. Et il m’embrassa. Il m’embrassa vraiment ; il me serra dans ses bras et je sentis sa bouche qui s’animait contre la mienne, fermement, comme s’il avait décidé que c’était ce qu’il voulait et qu’il ne reviendrait pas sur sa position.

Je passai les bras autour de son cou. Il me serra encore plus fort contre lui et me souleva en m’embrassant comme s’il ne s’arrêterait plus jamais. Je ne touchais plus terre, et je l’embrassai en retour avec la même ardeur, comme si je voulais qu’il ne s’arrête jamais.

C’était un moment parfait, durant lequel rien d’autre n’avait d’importance. Je ne sentais plus que lui. Je ne goûtais plus qu’à son baiser. Je n’entendais rien d’autre que les battements de son cœur. Et je ne pouvais penser à rien d’autre qu’à lui, à combien j’avais voulu cela, à ma chance inouïe de l’obtenir et à la force avec laquelle j’allais m’y accrocher.

C’était ce que je désirais. Ce garçon. Cette vie. Cette Chloé-là. Je ne retrouverais plus jamais ma vie d’avant, et peu m’importait. J’étais heureuse, en sécurité. J’étais exactement là où je voulais être.

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Il finit par enlever son tee-shirt. Je m'efforçai de ne pas détourner les yeux. Non pas qu'il était moin bien sans. Au contraire, et c'était pour cette raison que...Disons simplement que les amis sont vraiement mieux quand ils restent habillés.

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Je me rapprochai de lui, sentis ses bras autour de moi qui me serraient contre son torse. Nos lèvres se touchèrent…

— Derek ? appela son père. Chloé ?

Derek grogna. Je me mis à rire et reculai.

— Ça nous arrive un peu trop souvent, hein ? constatai-je.

— Beaucoup trop. Après le dîner, on va faire un tour. Un très long tour. Loin de toutes les interruptions possibles.

Je lui fis un grand sourire.

— Bonne idée

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— Ç’a été ? me demanda-t-il.

Je lui souris.

— Plus que bien, dis-je.

— Alors j’ai gagné mon ticket pour le deuxième rendez-vous ?

— Je crois bien que oui.

— Parfait.

Il baissa le visage vers moi et je sus ce qui allait se passer. Je le sus. Mais quand ses lèvres touchèrent les miennes, je sursautai quand même.

— P-pardon, j-je…

— Toujours si nerveuse, murmura-t-il.

Sa main glissa jusqu’à ma nuque et il leva mon visage vers lui.

— Si je vais trop vite…, dit-il.

— N-non.

— Parfait.

Cette fois, je ne sursautai pas. Je ne bougeai pas d’un cil. Je ne respirai plus. Je ne fis absolument rien. Simon m’embrassa et je restai immobile, comme si quelqu’un avait coupé le câble qui reliait mon cerveau à mes muscles.

La connexion finit par se faire et je lui rendis son baiser, mais maladroitement. Une partie de moi se retenait toujours, et mon ventre se tordait, comme si j’étais en train de faire quelque chose de mal, une grave erreur, et…

Simon s’arrêta. Pendant un instant, il resta sans bouger, son visage au-dessus du mien, jusqu’à ce que je sois obligée de détourner les yeux.

— Je ne suis pas le bon, hein ? déclara-t-il d’une voix si douce que je l’entendis à peine.

— C-comment ?

Il recula doucement et son regard devint vide, impassible.

— Il y a quelqu’un d’autre, dit-il.

Ce n’était pas une question, mais une affirmation.

— Q-quelqu’un… ? Tu veux dire un petit ami que j’aurais eu avant ? Non. Jamais. Je ne pourrais pas…

— Sortir avec moi s’il y avait quelqu’un d’autre. Je sais.

Il fit un pas de plus en arrière, je sentis la chaleur de son corps se dissiper et laisser place à la fraîcheur de l’air nocturne.

— Je ne veux pas dire un garçon d’avant, Chloé. Je veux dire quelqu’un d’autre, en ce moment.

Je le dévisageai. En ce moment ? Mais qui d’autre… ? Il n’y a qu’un seul autre garçon…

— D-Derek ? Tu crois que…

Je ne parvins pas à terminer ma phrase. J’avais envie de rire. « Tu crois que j’aime Derek ? C’est une plaisanterie ? » Mais le rire ne sortit pas. Je n’entendais que le grondement de mon souffle court, comme si on venait de me donner un coup dans la poitrine.

— Derek et moi ne sommes pas…

— Non, pas encore. Je sais.

— J-je ne…

Allez, dis-le. S’il vous plaît, laissez-moi le dire. « Je n’aime pas Derek. »

Mais je ne réussis pas. Impossible.

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Un extrait du chapitre 45 page 319 :

"Je me précipitai en avant."

-Chloé! cria tante Lauren, qui venait d'être libérée du sort d'immobilisation.

-C'est Derek, lui dis-je.

-Je sais. Ne...

"J'arrivais déjà près de lui et me baissai à son côté. Il haletait bruyamment en essayant de redevenir maître de lui-même. Je plongeai les mains dans sa fourrure et y enfouis mon visage, les larmes aux yeux."

-Tu es là, soufflai-je. J'étais tellement inquiète.

-Tu n'étais pas la seule, fit une voix.

"Je levai la tête et aperçus Liz. Je lui souris."

-Merci, dis-je.

-Je n'ai fait que l'accompagner. Après ce qui s'est passé... (Elle fit un geste en direction de Derek)... tu vois les chiens qu'utilisent les aveugles pour s'orienter? Eh bien, je crois que les loups-garous auraient besoin de poltergeists pour leur ouvrir les portes!

"Derek émit un grognement sourd et me donna un petit coup de la tête."

-Il faut y aller. Je sais.

"Je fis mine de me relever, mais il s'appuya contre moi. Je sentais son cœur battre à toute vitesse. Il fourra son museau dans le creux de mon cou, respira profondément, frissonna, et son cœur commença à ralentir. Il huma de nouveau et mit sa truffe jusque sur ma nuque. Il avait senti le sang et grognait d'inquiétude."

-C'est juste un égratignure, le rassurai-je. Je vais bien.

"Je caressai sa fourrure et le serrai fort contre moi une dernière fois avant de me mettre debout. Je me retournai vers tante Lauren. Elle n'avait pas bougé et nous regardais fixement."

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La transformation de Derek s’accélérait à présent et semblait moins pénible : il ne vomit pas cette fois-ci. Quand ce fut enfin terminé, il s’écroula sur le côté, à bout de souffle, tremblant et frissonnant. Il attrapa ma main et la serra fort. J’entrelaçai mes doigts avec les siens, me rapprochai un peu de lui et repoussai de son front ses mèches humides de sueur.

— Ouh là ! dit une voix qui nous fit tous les deux sursauter.

Simon se tenait à l’entrée de notre cachette, un tas de tissu dans les mains. Il ajouta :

— Il faut vraiment penser à t’habiller avant de commencer à faire ça.

— Je ne commence rien du tout, répliqua Derek.

— Quand même…

Simon lui tendit la pile de tissu en disant :

— Le docteur Fellows a déniché des tenues stériles d’hôpital pour toi. Habille-toi et puis, heu… Enfin bref.

— On n’était pas en train de…, intervins-je.

— Tu as toujours mon message ? m’interrompit Simon.

Je hochai la tête.

— Donne-le-lui, ajouta-t-il.

Je sortis le morceau de papier de ma poche et le tendis à Derek. Pendant que ce dernier étudiait le croquis, Simon l’observa, et son sourire s’effaça.

— Comment il va ? me souffla-t-il.

Je lui fis signe que tout allait bien et passai l’uniforme à Derek qui était en train de replier le papier. Je me retournai pour le laisser se changer.

— Sans rancune ? dit Simon.

— Non, c’est bon, fit Derek à voix basse.

Simon s’éloigna en faisant couiner les semelles de ses chaussures. Derek l’appela, se releva en poussant un grognement et fit quelques pas vers lui, toujours pieds nus. Ils échangèrent quelques mots en chuchotant, puis Simon lui donna une tape dans le dos et disparut.

J’entendais le froissement des vêtements que Derek était en train d’enfiler. Quand il eut fini, il vint vers moi et posa une main légère et timide sur ma taille. Je me retournai et le vis debout devant moi, son visage tout près du mien. Il passa les bras autour de moi et je levai les yeux sur lui…

— Qu’est-ce que… ?

Nous sursautâmes une fois de plus. Tori nous regardait et Simon, derrière elle, lui attrapa le bras.

— Je t’avais dit de ne pas…

— Oui, mais tu n’as pas dit pourquoi. Je ne m’attendais sûrement pas à… (Elle secoua la tête.) Pourquoi suis-je toujours la dernière à être au courant, avec vous ?

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-Aucune dispute avec toi ne méritera que je risque ma vie, Derek. Et je n'etais pas fâchée contre toi. Vexée, oui. Inquiète, évidemment. Je pensais que mon avis avait plus d'importance pour toi ,maintenant. Mais heureusement que tu me remets les idées en place.

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Il était presque 6 heures quand nous finîmes les préparatifs, ce qui signifiait qu’il nous restait au moins deux heures encore avant l’arrivée de Margaret. Tori regardait toujours dans l’ordinateur d’Andrew. Nous ne nous attendions plus à y trouver autre chose, mais ça lui donnait un but. Les garçons surveillaient Andrew, ce qui leur donnait un but à eux aussi. Et moi ? J’étais perdue. Effrayée, désemparée, frustrée. Et blessée. J’avais beau essayer de ne pas penser à Derek, je ne pouvais m’en empêcher.

Je trouvai un bloc-notes et un crayon, et je m’installai dans le salon pour transformer la marche dans les bois de cette nuit en scène de film. Je n’avais pas écrit une seule ligne depuis mon arrivée à Lyle House. À ce moment-là, j’avais vraiment besoin de ça pour me changer les idées.

J’étais en train d’ébaucher les grandes lignes quand la porte s’ouvrit. Je levai la tête et vis Derek qui se tenait dans l’embrasure. Je restai impassible.

— Mmh ?

— J’ai quelque chose pour toi, dit-il en me tendant une vieille caméra huit millimètres. Je l’ai trouvée en bas. Elle ne marche pas, mais je crois que je peux la réparer.

Une caméra vidéo ? Qu’allais-je pouvoir en faire ? Filmer notre grande évasion ? Je ne lui dis pas ce que je pensais, car je savais que ce n’était pas la question. C’était un cadeau, une manière de dire : « Je sais que j’ai eu tort et je m’excuse. »

Il me suppliait du regard d’accepter. De la prendre et de lui pardonner. D’oublier ce qui s’était passé. De tout recommencer. Et c’était ce que je voulais faire, accepter son cadeau, lui sourire, voir ses yeux briller et…

Je pris la caméra et la posai sur la table.

— Il fait froid ici, dit-il. Est-ce que le radiateur fonctionne ?

Il s’en approcha et posa les mains dessus.

— Pas très bien, constata-t-il. Je vais chercher une couverture.

— Je n’ai pas besoin de…

— Une seconde.

Il sortit. Une minute plus tard, il revint et me tendit une couverture pliée. Je la posai sur mes genoux. Il regarda autour de lui, puis il traversa la pièce pour s’asseoir sur le canapé. Au bout d’un moment de silence, il dit :

— Pourquoi tu ne viens pas ici ? C’est plus confortable que ta chaise. On a plus chaud, aussi, c’est près du radiateur.

— Ça va.

— C’est difficile de te parler quand tu es là-bas, à l’autre bout de la pièce.

Il se glissa jusqu’à l’extrémité du canapé, même s’il y avait déjà plein de place à côté de lui et posa son bras sur le dossier. Il essaya de sourire sans y parvenir très bien, mais je sentis malgré tout mon coeur s’emballer un peu.

Il est désolé, Chloé. C’est vraiment un garçon gentil. Ne fais pas ta garce. Et ne fais pas tout rater. Va le voir. Donne-lui une chance, et en un rien de temps, tu auras oublié tout le reste.

Et c’est exactement la raison pour laquelle je restai sur ma chaise. Je ne voulais pas oublier tout le reste sinon, sans me rendre compte de rien, j’allais le retrouver sur le toit en train de mettre sa vie en danger.

— Tu n’as pas le droit de faire ça, dis-je enfin.

— Faire quoi ? demanda-t-il d’un air innocent, mais en baissant légèrement les yeux. Je suis désolé. C’est ça que j’essaie de te dire, Chloé. Que je suis désolé.

— De quoi ?

Il me regarda, perplexe.

— De t’avoir mise en colère.

Je ne répondis rien et me levai seulement pour partir. Il me rattrapa à la porte et posa la main sur mon épaule. Je ne me retournai pas pour le regarder. Je n’osai pas. Mais je m’arrêtai et l’écoutai.

— Quand je me suis énervé parce que tu étais partie, reprit-il, ce n’était pas parce que je trouvais ça stupide, ni parce que je me disais que tu ne ferais pas attention.

— Tu t’inquiétais seulement pour moi.

— Oui, soupira-t-il, soulagé que je comprenne.

— Parce que tu crois que j’en vaux la peine, dis-je en me tournant vers lui.

Il prit mon menton dans sa main.

— Je suis persuadé que tu en vaux la peine.

— Mais tu n’as pas la même opinion de toi-même.

Il ouvrit la bouche puis la referma.

— C’est ça le problème, Derek. Tu ne nous laisses pas nous inquiéter pour toi, parce que tu penses que tu n’en vaux pas la peine. Mais moi, je ne suis pas de cet avis. Pas du tout.

Je me hissai sur la pointe des pieds, mis mes bras autour de son cou et l’attirai vers moi. Quand nos lèvres se touchèrent, je fus comme électrocutée… Je ressentis tout ce que je n’avais pas ressenti avec Simon, tout ce que j’avais toujours souhaité.

Il posa les mains autour de ma taille et me serra contre lui…

Les pas de Simon résonnèrent dans le couloir. Nous nous séparâmes précipitamment.

— Et il dit que c’est moi qui n’arrive jamais au bon moment, grommela Derek.

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Un grognement. 'Je m’en fiche'. Un mouvement de la tête.

'Reviens ici.'

Comme j’hésitais, il gronda de nouveau.

— Eh ben, tu as tout de suite compris comment il fallait grogner. Ça doit être grâce à toutes ces années d’entraînement.

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