Extraits

Le monde ne cesse de changer ; une société qui ne changerait pas serait vouée à sa perte.

Le temps, toujours, est le plus fort : parce qu'il est toujours là, parce qu'il y a toujours du temps, parce que le présent est le seul "il y a" de l'être, dans quoi tout passe et qui ne passe pas. C'est pourquoi l'on vieillit, et c'est pourquoi l'on meurt.

La philosophie n'est pas seulement une aventure ; elle est aussi un travail, qui ne va pas sans efforts, sans lectures, sans outils.

Faut-il faire de la philosophie ? Dès qu'on se pose la question, en tout cas dès qu'on essaie d'y répondre sérieusement, on en fait déjà.

Le bonheur est le but ; la philosophie, le chemin.

Il suffirait de pouvoir se rendre invisible pour que tout interdit disparaisse, et qu'il n'y ait plus que la poursuite, par chacun, de son plaisir ou de son intérêt égoïstes.

Un pari ? [...] Ce n'est pas un pari, c'est un choix. Toi seul sais ce que tu dois faire, et nul ne peut en décider à ta place.

A toi de jouer, comme on dit, mais ce n'est pas un jeu, encore moins un spectacle. C'est ta vie même : tu es, ici et maintenant, ce que tu fais.

La politique nous rassemble en nous opposant : elle nous oppose sur la meilleure façon de nous rassembler !

Il ne suffit pas d'espérer la justice, la paix, la liberté, la prospérité... Il faut agir pour les défendre, pour les faire avancer, ce qui ne peut se faire efficacement qu'à plusieurs et passe pour cela, nécessairement, par la politique.