Préférer l'hiver

Long monologue tout emmêlé, on ne sait même pas le nom de la maman et sa fille. Pas aimé du tout

Préférer L’hiver d’Aurélie Jeannin chez Harper Collins poche.

Il y a des lectures dont on se rappellera toute sa vie.

Des lectures qui résonnent en nous avec une telle justesse.

Préférer l’hiver comptera parmi eux.

Ce roman c’est avant tout une très belle écriture, sobre , mélancolique, et avec tant de fulgurances.

C’est aussi une histoire qui parle de famille et de drames .

Un quête de soi même, par delà et avec les douleurs , avec une forme de poésie aussi et de douceur. De plénitude extérieure. Dans cet environnement noble et sauvage qui entoure mère et fille.

La force de ce roman, au delà de la plume, c’est que l’on se retrouve dans tout ou partie du récit.

Un roman que j’ai lu en apnée, pour les mots, leur justesse, leur puissance, leur résonance.

Des mots susceptibles de nous atteindre et de nous retourner l’âme.

Aurélie Jeannin sait mettre les mots sur nos sentiments, nos impressions et nos questionnements.

Elle sait les manier, les arranger pour créer de la grâce. C’est une magicienne.

Quand quelqu’un parle aussi bien de ce qui vous hante, de ce qui vous torture, de vos incompréhensions et de vos hésitations, de vos questionnements quotidiens….on se dit que ce doit être notre âme parallèle.

Si vous aimez les belles phrases, l’introspection, les mots qui vous font arrêter votre lecture pour y repenser, pour savourer cette beauté, cette signification, cette profondeur, cette évidence : lisez ce roman sublime.

J’avais lu pas mal de retours positifs sur ce roman et c’est ce qui m’a encouragé à le découvrir. Malheureusement, je n’ai pas adhéré, j’ai trouvé ça particulièrement monotone comme récit.

Et pour cause, les personnages ne sont pas nommés, il n’y a pas de dialogue tout du long… D’ailleurs j’avais l’impression d’assister à un monologue sans fin.

Si bien que j’ai fini par plus ou moins perdre le fil et m’ennuyer…. La fin ne m’a pas plus avancée que le début. Finalement je crois que j’ai pas tout compris et j’ai ressenti le récit comme un simple sommaire. Je n’ai pas saisi la profondeur du roman sûrement parce que je n’ai aussi eu aucun attachement pour les personnages.

Aussi, je me suis perdue avec la construction particulière du récit et les allers et retours sur la vie familiale….

Et malheureusement, je n’ai jamais réussi à apprivoiser cette plume atypique.

C’est dommage mais c’est comme ça. Vous me connaissez je suis toujours honnête dans mes retours et c’est toujours gênant de donner un retour négatif. Mais je trouve ça important et révélateur de nos vies de lecteurs. On ne peut pas tout aimer et ce n’est pas grave. Lisez-le s’il vous tente et peut être qu’avec vous, la magie vas opérer.

Pour ce 1er roman d'Amelie Jeannin, je peux dire que pour moi le temps s'est arrêté. J'ai découvert sa plume son style et même si la lenteur du roman est très présente, je dois dire que je ne me suis pas ennuyée , j'ai lu et profité de ses moments de solitude, de calme d'apaisement. Cela m'a beaucoup fait réfléchir sur la vie, tous les événements difficiles que l'ont subit et auxquels il est difficile de faire face, que parfois un retour aux sources et l'isolement sont nécessaires.

L'écriture est lente et mélancolique et pourtant si puissante de sens,  les silences sont profonds et envoûtants. Cette lecture a été très additive pour moi, très belle rencontre.

Une mère et sa fille viennent d'être touchées par le deuil, le seule moyen pour elles d'y faire face, se réfugier dans une cabane en pleine forêt, isolées de toute civilisation, c'est ici avec les souvenirs du temps passé dans ce lieu qu'elles vont trouver la force de surmonter la perte d'être chers. Très pudiquement et très respectueusement, elles vont vivre au rythme de la Nature, de ces aléas, du silence, tout est minimaliste , les accessoires, la nourriture, jusqu'à leur paroles entre elles. C'est avec ce grand respect qu'elles vont réapprendre à vivre.Elles vont se guérir l'une l'autre juste en respectant leur rythme. Accepter ce temps qui passe et qui apaise la douleur du cœur.

"Il faut être dans le présent, de façon absolue, profonde, totale, pour, à défaut de continuer à vivre, au moins ne pas mourir."

La chronique difficile à écrire, de celles que je n'aime pas faire quand il s'agit de livres que j'ai eu envie d'aimer. Envie d'aimer parce que dès le départ je me suis laissée embarquer par cette très belle écriture, ces mots qui portent et qui interpellent. Je note des phrases comme je le fais souvent. Les pages se tournent toutes seules. Et puis, je commence à me demander où l'auteure veut m'amener. Je ne me suis pas ennuyée, ce n'est pas ça, mais il est clair que mon intérêt s'est émoussé à force d'analyser les états d'âmes de la narratrice en me demandant où l'auteure voulait en venir.

Il ne se passe rien dans ce livre, aucune action, tout est dans l'introspection. Je le savais, ça ne m'a pas surprise, mais on part de rien et on va vers rien.

"Nous attachons souvent plus d'importance au style qu'au récit. Ce soir-là, je dis à voix haute : Je ne cherche pas à ce que l'on me raconte une histoire. Je veux que cela soit divinement écrit. Je veux sentir l'équilibre parfait des tournures. Le poids des mots qui se pondèrent dans les phrases. Je veux cette fluidité qui transporte. Quand tout coule et semble si juste, mais alors si juste."

L'écriture est sublime, c'est indéniable, elle est fine, travaillée, ciselée, poétique. Mais pour moi ça ne suffit pas, je veux une histoire ! Au final, on se retrouve avec des phrases les unes à côté des autres et c'est tout. Les questions que l'on se posent sont survolées, pas de véritables réponses. Ce n'est peut-être pas le plus important mais que reste-t-il alors ?

Mais ce qui m'a le plus manqué, c'est de l'émotion. Avec une thématique pareille, je m'attendais à en avoir mais rien. Encéphalogramme plat. Tout est trop froid, trop lisse, aseptisé. Attention, je ne parle pas de tomber dans le pathos mais entre les deux il y a un monde. Je n'ai rien ressenti pour ces deux femmes, à aucun moment.

Etiqueté comme nature-writing, je m'attendais aussi à ce que la nature soit plus présente, mais il n'est question que d'un étang gelé et d'un ragondin. Ce n'est pas beaucoup. J'ai aimé l'analogie entre le deuil et l'hiver, les passages sur les livres et la lecture mais pour le reste, ça part un peu dans tous les sens. Le personnage de la mère est très effacé. La fille y fait tout le temps référence mais finalement on ne la connaît pas vraiment.

Au départ je ne voulais pas le lire ce livre, sachant que la thématique principale était celle du deuil. Et puis, après tous ces retours dithyrambiques, ma curiosité l'a emporté. L'attente était certainement trop grande, mais ce livre n'a pas eu sur moi l'effet escompté. Suis-je passé à côté ? Je ne pense pas. Il n'a pas répondu à mes attentes et n'a pas su me toucher. Il n'était peut-être pas fait pour moi tout simplement. C'est comme ça.

Dans quelques temps, il ne me restera rien de ce livre, juste des phrases, sublimes au demeurant, mais disparates. Comme sur mon carnet. Je suis malgré tout contente d'avoir découvert cette auteure et cette belle plume. Je la lirai certainement à nouveau en espérant que cette fois elle s'en serve pour me raconter une histoire.

Un roman mélancolique où le fond est moins important que la forme que je vous recommande. Il ne faut pas passer à côté d'une belle écriture, ce n'est pas si souvent que l'on en rencontre. Je vous souhaite d'y découvrir tout ce que moi je n'ai pas su y trouver.

"Une épaisse couche de glace s'est glissée dans mon coeur. Je l'ai sentie s'installer, gripper les soupapes et apaiser le vent qui soufflait dans ma carcasse. Je l'ai entendue se plaquer sur mes os, insérant du silence dans les endroits fragiles, dans tout ce qui était brisé. Mon coeur a alors connu la paix du froid. "

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches

Je vous l'avoue, au début, c'était pas gagné, j'avais commencé ma lecture il y a une semaine, lu 50 pages et posé le livre qui restait traîner sur ma table de nuit. Je ne voyais pas où voulait en venir l'auteure. J'en ai discuté, notamment avec @stelphique (blogueuse sur https://fairystelphique.wordpress.com/ ) qui avait eue un coup de foudre pour le livre, elle m'a convaincu d'essayer de poursuive ma lecture, ce que j'ai fait hier soir en me disant "après tout on verra bien".

Et voilà, j'ai finalement lu tout le reste d'une traite, ayant réussi à me prendre enfin d'affection pour l'histoire, qui s'avère bien plus poétique et mélancolique que je ne le pensais, et j'aime ça, c'est même par moment très dur à encaisser, limite glauque, mais il y a cette amour profond de la nature, de la forêt, de l'hiver, qui nous porte jusqu'aux dernières pages sans finalement s'en rendre compte.

Je ne dirais pas que c'est un coup de cœur mais ce qui est certain c'est que finalement j'ai beaucoup apprécié ma lecture.

https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2020/03/preferer-lhiver-aurelie-jeannin.html

La couverture de ce livre m'avait attirée sans que ne sache trop pourquoi. J'ai décidé de me lancer dans la lecture de ce roman sans prendre connaissance du résumé. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure et son style. Néanmoins, malgré un sujet intéressant et traité en profondeur, la fin ne m'a pas convaincue. Les métaphores utilisées rendent ce livre original. Je suis contente d'avoir découvert Aurélie Jeannin même si cette histoire ne m'a pas totalement accrochée.

De l'hiver, certains le qualifierait d'enfer blanc tandis que pour d'autres, il s'agirait d'une pause salvatrice, une saison suspendue dans le temps. Et c'est bien à travers ce second qualificatif que se complaisent les deux personnages féminins de ce roman. Dans leur cœur ne règne plus que le froid du deuil face auquel elles sont désormais coutumières. Retirées du monde agité de la ville, mère et fille s'enlise inexorablement dans une profonde et réelle excursion des sentiments. Là où réside le silence de l'hiver, la cabane bordée d'une forêt qui les abrite, voit défiler les souvenirs et les derniers battements de vie de ses femmes à la mélancolie mordante. D'une langue riche et envoûtante, Aurélie Jeannin réussit à nous transporter dans une nature magnifiée malgré une poésie parfois insaisissable. Un premier roman sans concession proposé par les éditions Harper Collins que je remercie chaleureusement.

La suite sur : http://bookncook.over-blog.com/2020/02/preferer-l-hiver-aurelie-jeannin.html

Huis clos monotone !

Ce récit est comme un journal intime, méditatif, raconté par la fille, à la première personne. Pas facile à lire par le manque de chapitre, de dialogue. Les personnages n'ont pas de prénom. La Nature est un des personnages.

Mal être, étouffant aussi bien pour les personnages que pour le lecteur (moi seulement, peut-être).

Roman atypique, déroutant. Aucune compassion pour ces deux femmes de ma part. J'ai eu beaucoup de mal à lire et finir ce livre. J'ai survolé certains passages. Ne pas le lire si votre moral n'est pas au beau fixe.

Chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2020/01/Preferer-l-hiver-Aurelie-JEANNIN.html

Une fille et sa mère reviennent vivre loin du monde dans la cabane qui a abrité leur bonheur familial bien des années plus tôt. Elles viennent y soulager leurs peines, se relever de leurs peines, des deuils qui les ont toutes deux frappés. Elles sont seules face à la nature, à leur solitude et à leur douleur. Elles ont perdu leurs fils, père et mari est parti, elles ne sont plus que toutes les deux face à la rigueur de l’hiver.

Aurélie Jeannin signe ici son premier roman et il faut avouer qu’elle a frappé fort. Préférer l’hiver est un roman à la fois poétique, magnifique, douloureux mais aussi rempli d’amour. C’est un huis clos entre une mère et sa fille, c’est la fille qui est la narratrice. Elle nous parle de sa mère, de sa relation forte, de leur quotidien, de la forêt, de l’hiver. C’est un retour à l’essentiel, on oublie tout ce qui compose le confort de notre modernité. Pour survivre, il faut envisager de chasser, il faut cultiver, on est loin de tout, tout doit être prévu. L’ambiance peut sembler pesante parfois, comme le temps, comme le froid, comme la douleur de ces deux femmes. On sent le lien profond qui les unit, un lien toutefois complexe, la fille aime profondément la mère, a besoin d’elle, n’a plus qu’elle. Elles ont leur deuil en commun, leurs douleurs, elles avancent, partagent, se soutiennent, survivent dans ce monde difficile, isolé.

Un roman d’ambiance que l’auteur écrit d’une plume précise, poétique, elle utilise des descriptions magnifiques, les sentiments sont peu à peu mis à jour, on apprend à connaître les deux femmes lentement, au fil des pages.

Ce livre est une superbe découverte que je recommande sincèrement !