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— Enfin quelque chose de bien, aujourd’hui ! Merci les filles.
- Où est passé l’autre ? hésita Céline.
Simon aurait été bien en peine de répondre, il n’avait pas de nouvelles et pour le moment c’était très bien comme ça.
- Je pense que « l’autre », c’est moi ! s’éleva une voix à l’entrée du bureau.
Afficher en entierSimon décida de rester dans le bureau du stock. S’amuser avec Boolie serait un relaxant assez puissant pour qu’il récupère avant d’affronter Dugland et Rognon. David était un petit rigolo
Afficher en entier- En fait, nous n’avons pas vraiment créé une nouvelle surface de vente… Nous avons un peu dévié…
David grimaça, vu le ton hésitant qu’il employait, l’explication allait être longue. Henri se lança dans un récit assez confus. Ce dernier fut pourtant assez clair pour qu’il saisisse ce qui s’était passé. Sachant qu’ils n’avaient aucune chance de le concurrencer, les dirigeants de Softy-Tech avaient menacé Simon Samuel, le propriétaire de SamSAV pour qu’il accepte une association.
Afficher en entierSimon le regarda partir d’un pas lent et tranquille. David venait de lui parler d’une période dont il n’était pas tout à fait remis. Son agitation le prouvait. Pourtant, il ne semblait pas troublé.
Sans prendre la peine de se déshabiller, il s’allongea sur son lit. Ce soir, il n’avait plus de courage. Depuis trois semaines, sa vie était bouleversée et tout ça à cause d’une seule personne, David Levasseur. Plus il le connaissait, moins il arrivait à le cerner. Tout était étrange, chez lui, son vécu qu’il dévoilait peu à peu, sa confiance en lui qu’il perdait parfois. Son flegme après son récit était aussi très étonnant. Pourtant Simon avait ressenti la puissance de ses émotions.
Après cette soirée, il ne savait plus quoi penser. Peut-être était-il en train de se faire piéger.
Afficher en entier— Un jour, vous m’expliquerez pourquoi vous avez pris ce poste ? demanda Simon. Je vous avoue que c’est ce qui me semble le plus étrange.
David s’empêcha de rire, n’importe qui possédant un peu de bon sens trouverait ça bizarre.
— Je vous promets que vous saurez tout. Ne vous fâchez pas encore une fois, mais je ne peux pas encore vous dire à quel moment je vous en parlerai.
— Vous n’allez pas me laisser en paix avec ma colère de l’autre fois, n’est-ce pas ?
David lui adressa une grimace d’excuse, aussi peu sincère que comique.
— Je crains que non.
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