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La médecine comme service public, hélas, est depuis longtemps étiquetée « socialiste ». Et aujourd’hui, aucun de nos hommes politiques n’a le courage de défendre le contraire. La santé gérée à l’européenne, c’est impossible chez nous.
Afficher en entierCette santé publique, les médecins auraient dû eux aussi la défendre. Mais ils n’en ont pas voulu parce qu’ils ont eu peur de perdre le contrôle de leur profession. Et aujourd’hui, ironiquement, c’est exactement ce qui va leur arriver avec les outils numériques comme iDoc. Peut-être que nous méritons ce qui nous tombe dessus, après avoir si longtemps pratiqué la médecine comme des marchands de maladie !
Afficher en entierLes professionnels de la médecine estiment que leur boulot, c’est la maladie. Ils se trompent. Leur boulot, c’est la santé. Assurer et protéger la santé des gens, prévenir les maladies, voilà l’avenir de la médecine ! Il faut tirer un trait sur l’inflation des médicaments et la multiplication des opérations à l’efficacité douteuse et dont les effets secondaires peuvent être pires que les symptômes traités.
Afficher en entierLes molécules d’insuline envahirent l’organisme comme des soldats miniatures se ruant à la curée. Après s’être rapidement infiltrées dans les veines, elles se laissèrent emporter vers le cœur pour, de là, être propulsées dans toutes les directions via les artères. Bientôt elles passèrent à l’abordage d’une myriade de cellules, se fixant sur les récepteurs à insuline de leur membrane pour y provoquer l’ouverture des portails à glucose. Le glucose se déversant dans les cellules, la glycémie – la concentration de glucose dans le sang – subit une chute vertigineuse. Les premières cellules à souffrir de cette situation furent les neurones du cerveau : incapables de stocker le glucose, ils ont besoin d’un apport permanent et parfaitement régulé. Les minutes passant et l’insuline poursuivant son assaut, un nombre croissant de neurones défaillirent. Privés de leur glucose vital, ils envoyaient désormais des messages incohérents – quand ils étaient encore capables de communiquer. Puis ils commencèrent à mourir, l’un après l’autre…
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