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Extrait ajouté par Folize 2021-06-19T14:10:54+02:00

Il arrêta de parler quand il se rendit compte qu’il avait été forcé de reculer dans une pièce. Et pas n’importe quelle pièce.

- Est-ce que c’est…

- Ma chambre ? Oui, répondis-je en enfonçant les mains dans mes poches.

Merde. Maintenant que je l’avais amené là où je voulais, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire avec lui. D’accord, je savais ce que je voulais faire, mais mon expérience limitée de ces situations me rendit soudain… nerveux.

Un sourire digne du chat du Cheshire se dessina sur le visage de Dylan alors qu’il me contournait.

- Ta chambre, hein ? Si c’était la mienne, je ne suis pas sûr que je la quitterais.

Tu n’as pas à le faire, pensai-je immédiatement, mais je me mordis l’intérieur de la joue en le regardant marcher vers la porte. Peut-être que ça n’avait pas été une si bonne idée. À quoi diable avais-je pensé en amenant ce mec que je connaissais à peine dans ma chambre et…

Dylan ferma brusquement la porte.

Oh merde.

Puis il revint vers moi, aussi silencieux qu’une panthère dans une pièce sombre. La seule lumière venait de derrière les rideaux, sur le mur du fond, et même si elle n’était pas suffisante pour distinguer la couleur de ses yeux, il y en avait assez pour le voir se lécher la lèvre en s’arrêtant devant moi.

- C’était ton plan ? demanda-t-il d’une voix basse et rauque. M’inviter chez toi… M’attirer dans ta chambre…

Mon cœur battant la chamade aurait pu répondre à sa question tant il palpitait fort, et j’aurais presque souhaité qu’il le fasse, puisque lorsqu’il était si proche, je ne pensais plus à rien. Surtout qu’il était penché comme s’il allait chuchoter quelque chose à mon oreille, ses mots murmurés glissant jusqu’à mon menton.

- Que se passe-t-il ensuite ?

Dylan passa le doigt dans la boucle de ma ceinture et je baissai la main pour immobiliser la sienne.

- Attends une seconde, dis-je.

Je sentis ma poitrine se serrer à cause de ce qu’il impliquait. Nom de Dieu, j’en avais tellement envie, j’avais tellement envie de lui, pourtant, j’étais complètement terrifié.

- Non, déclara Dylan.

Il enleva ma main de la sienne. Je retins mon souffle lorsqu’il glissa un doigt dans la boucle une nouvelle fois.

- Pas cette fois. Tu as la mauvaise habitude de commencer les choses et de ne jamais les terminer, Ace Locke.

Le ton qu’il utilisa me donna envie de l’embrasser pour effacer le sourire narquois sur son visage, mais j’étais coincé entre toutes les choses que j’avais envie de faire et toutes celles que je m’étais retenu de faire.

- Comme hier, dans ta voiture. Tu m’as coincé dans un coin, puis tu y as réfléchi.

Alors que Dylan penchait la tête sur le côté, il glissa les doigts derrière la boucle et recula.

- Pourquoi ? ajouta-t-il.

Ses doigts s’étaient figés, et je savais que si je voulais que cela aille plus loin, je devais dire quelque chose… et vite. Alors je sortis la première chose qui me traversa l’esprit :

- Parce que tu me fais perdre la tête.

Cette réponse fut clairement plus que suffisante pour l’homme dont les doigts s’étaient resserrés en haut de mon pantalon, puisqu’il continua à reculer, m’attirant avec lui jusqu’à ce qu’il se retrouve collé au mur de ma chambre et que je sois contre lui.

- Et c’est une mauvaise chose ? demanda-t-il.

Même dans l’obscurité de la pièce, je savais qu’il avait posé les yeux sur moi.

- Non… répondis-je.

Je pris une respiration tremblante avant d’admettre la vérité.

- C’est dangereux.

- Donc ça…

Dylan tira sur le bout de ma ceinture pour l’enlever de la boucle.

- … ça serait trop dangereux.

Je jurai dans ma barbe alors qu’il attirait mes hanches vers lui, et son autre main se posa sur le côté de mon cou. Son pouce caressa ma lèvre inférieure et cela me ramena à la première fois que je l’avais vu, que j’avais vu ce même pouce effleurer sa propre lèvre, et je laissai échapper un doux gémissement.

- C’est juste pour goûter, chuchota-t-il.

Il pencha la tête vers la mienne.

- Ça ne serait pas trop dangereux, si ?

Il n’attendit pas que je réponde et posa sa bouche sur ma mâchoire. Alors que je retenais mon souffle, il planta des baisers légers dans mon cou. Je dus poser une main sur le mur pour me stabiliser.

- Je pense que ça serait très dangereux, dis-je sans reculer.

Je n’irais nulle part. Peu importait le nombre de drapeaux rouges qui s’agitaient, me disant que j’allais trop loin. J’en avais envie, j’avais envie de lui, et seul le diable en personne aurait pu m’en empêcher.

Dylan détacha ses lèvres de mon cou et se pencha vers l’arrière pour me regarder dans les yeux.

- Alors arrête-moi.

Je secouai la tête.

- Non.

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Extrait ajouté par Choupi- 2024-01-06T01:49:28+01:00

— C’est dangereux.

— Donc ça…

Dylan tira sur le bout de ma ceinture pour l’enlever de la boucle.

— … ça serait trop dangereux.

Je jurai dans ma barbe alors qu’il attirait mes hanches vers lui, et son autre main se posa sur le côté de mon cou. Son pouce caressa ma lèvre inférieure et cela me ramena à la première fois que je l’avais vu, que j’avais vu ce même pouce effleurer sa propre lèvre, et je laissai échapper un doux gémissement.

— C’est juste pour goûter, chuchota-t-il.

Il pencha la tête vers la mienne.

— Ça ne serait pas trop dangereux, si ?

Il n’attendit pas que je réponde et posa sa bouche sur ma mâchoire. Alors que je retenais mon souffle, il planta des baisers légers dans mon cou. Je dus poser une main sur le mur pour me stabiliser.

— Je pense que ça serait très dangereux, dis-je sans reculer.

Je n’irais nulle part. Peu importait le nombre de drapeaux rouges qui s’agitaient, me disant que j’allais trop loin. J’en avais envie, j’avais envie de lui, et seul le diable en personne aurait pu m’en empêcher.

Dylan détacha ses lèvres de mon cou et se pencha vers l’arrière pour me regarder dans les yeux.

— Alors arrête-moi.

Je secouai la tête.

— Non.

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Extrait ajouté par Sleepwxlker 2020-03-13T03:04:27+01:00

Dylan revint avec plein d'ingrédients.

— Très bien, où est-ce que tu gardes tes casseroles et tes poêles ?

— Euh...

Je n'étais pas sûr d'avoir déjà ouvert au moins une fois tous les placards, à part les basiques où se trouvaient les assiettes et les tasses.

— Peut-être dans ceux du bas.

L'expression sur le visage de Dylan fut tordante.

— Tu ne sais pas où tu gardes tes poêles spécial sauté ? Ta poêle à frire ? Ton wok ?

— Mon quoi ?

— Oh mon Dieu, répondit-il.

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Extrait ajouté par Velandra 2018-12-09T15:56:49+01:00

— Tu ne peux pas m’effrayer. Je suis déjà impliqué.

Il baissa les yeux vers nos mains, puis dit tout bas :

— Je suis vraiment impliqué. Alors peu importe ce que c’est, je n’irai nulle part.

Lorsqu’il leva les yeux, leur sincérité faillit me mettre à genoux. Je ne doutais pas une seconde qu’il pensait ce qu’il disait, et il me fallut une minute pour reprendre mon souffle après ce qu’il venait d’admettre.

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