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Price



Description ajoutée par anonyme 2016-09-23T17:21:29+02:00

Résumé

Le temps d’un été, Daniel Price est emporté par le tourbillon de douleur, d’exaltation, de colère et de passion qui fera de lui un homme. Tandis que son père agonise lentement, il est englouti par la force d’un premier amour. dix-huit ans, bientôt diplômé et accompagné de ses deux amis aussi paumés que lui, ce dernier été est un adieu à l’adolescence, bouleversante de contradictions.

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Classement en biblio - 35 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Blandine1 2021-03-27T10:19:11+01:00

- Des rêves délavés et brisés. Nous en avons tous. Nos têtes en sont pleines. La mienne en tout cas. Elle en est pleine. A une époque, pourtant… c’était une cage à oiseaux, propre et nette, avec un rossignol à l’intérieur… et il chantait d’une voie pure et fraîche… la chanson de ma vie.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Blandine1 2021-03-27T10:19:59+01:00
Diamant

Rachel, Rachel, Rachel. Daniel, 18 ans, ne cesse de clamer le prénom de celle dont il est éperdument amoureux. Comment gérer le quotidien de la découverte de l'amour et la maladie du père à cet âge-là ? Mais avant, il déambulait dans la banlieue de Chicago avec deux meilleurs amis qui, comme lui, viennent de finir leurs études. le parallèle de sa vie amoureuse avec celle de ses parents est très présent. Les sentiments, doutes y sont décrits d'une manière de génie. L'auteur a mis une dizaine d'années à écrire ce roman. Ces 536 pages pourraient être résumées en quelques pages. Mais, c'est là, où l'auteur de Karoo est fort. L'écriture et les dialogues sont de haute qualité et en fait une histoire qui emporte le lecteur. J'ai également apprécié la qualité de l'objet livre fait par les éditions Monsieur Toussaint Louverture : le grammage du papier et surtout la couverture.

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Commentaire ajouté par attrape-mots 2018-08-04T21:55:02+02:00

Price, c'est avant tout un roman initiatique, un roman d'apprentissage, d'apprentissage de l'amour. Dans l'Amérique industrielle des années 60, on suit Price, jeune adolescent qui achève sa dernière année au lycée. Dans ce moment où tout semble se jouer, où tout doit se décider, Price éprouve sa première histoire d'amour.

Price est un personnage tout en complexité, profondément humain, si beau, à la fois plein d'espoir et pourtant déjà désespéré. J'ai pris énormément de plaisir à suivre ses pensées, son histoire.

Price est un roman puissant poignant qui nous parle avec le coeur du renoncement, mais aussi des départs, des recommencements. C'est un roman qui serre le coeur, drôle et pourtant sombre, si désespéré.

« Comment faire face à la vie si tout ce qu'elle à offrir c'est la jeunesse ? »

https://attrape-mots.blogspot.com/2018/08/price.html

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Commentaire ajouté par kisa 2016-11-16T12:49:27+01:00
Argent

Ayant bien aimé Karoo, j'ai voulu lire l'autre roman de Steve Tesich. Je l'ai beaucoup aimé, mieux que Karoo même.

C'est l'histoire d'un adolescent normal, sans problème, habitant dans une petite ville ouvrière des Etats Unis. Pendant un été, Daniel va découvrir et vivre pleins de choses, en bref il va devenir adulte.

Tout d'abord il découvre l'amour par le biais de Rachel, une jeune fille mystérieuse qui lui réserve des surprises. Et puis il y a la relation avec son père, qui est conflictuelle, il ne se sent pas compris par ce père névrosé.

Comme dans Karoo, les personnages sont forts, on ne les comprend pas tout à fait.

C'est un bon roman.

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Commentaire ajouté par PoppyZ 2016-10-29T09:13:54+02:00
Diamant

De Steve Tesich, on n'avait jamais entendu le nom avant la publication posthume de Karoo, sommet de tragi-comédie machiavélique mettant en scène la descente aux enfers d'un spin-doctor d'Hollywood. Gros coup des éditions Monsieur Toussaint Louverture qui en signaient l'excavation en 2012, la redécouverte révélait un écrivain serbo-américain disparu seize ans plus tôt d'une crise cardiaque terrassante. L'annonce récente de l'arrivée de "l'autre grand roman de Steve Tesich", publié en 1982 aux Etats-Unis mais inédit à ce jour en France, a donc, bien que posthume, fait souffler une certaine fièvre sur la rentrée. Et pour cause: nouvelle pièce à mettre au dossier romanesque de l'auteur, Price en sera aussi l'ultime, composé dix ans durant dans les marges d'une carrière prenante de dramaturge et de scénariste -plume très demandée à Hollywood, Tesich signera entre autres les scénarios de La Bande des quatre et Le Monde selon Garp.

Dépotoir du Midwest

"Après le lycée, en Amérique tout est posthume." La formule est de Joyce Carol Oates, et elle ferait un avertissement idéal au récit qui commence au début des années 60 à East Chicago, soit "le dépotoir du Midwest", une banlieue industrielle morne et murée de l'Indiana -autant dire nulle part. Dans l'ambiance survoltée d'un gymnase bondé, Daniel Price, 17 ans, parti grand favori au titre de champion de lutte de l'Etat, est en train de calmement saborder sa victoire. Inaugurale, la scène est également programmatique: Daniel en a presque fini avec l'école -une question d'heures désormais-, et l'été qui s'annonce va changer le cours de sa vie. Unique rejeton d'une union toxique -"J'avais le visage de mon père et le physique de ma mère. Ils se disputaient encore mon âme"-, Daniel ne pense qu'à une chose en écumant ses quartiers prolétaires avec ses éternels Larry et Billy: ne pas répéter l'amertume parentale, mais prendre son envol. Le temps resserré d'une saison, il lui faudra avant tout se sortir du plus vicieux des pièges -celui de ses illusions. Au moment même où son père lui annonce être atteint d'un cancer fulgurant, Daniel rencontre Rachel Temerson. Une fille difficile et changeante mystérieusement débarquée dans le coin, presque irréelle à force d'inconstance et dont il peine à interpréter le comportement et à percer l'univers. L'adolescente entraîne bientôt Daniel dans une spirale obsessionnelle de désir déçu tandis que son père, inquiétant soleil noir pris entre agonie et démence, fait planer sur l'avenir de son fils un spectre morbide et démoniaque -donnant lieu à un face-à-face oedipien de plus en plus cruel. Héros à la voix vibrante, Daniel passe du sexe à la mort le long d'une ligne très légèrement surnaturelle porteuse d'un drame annoncé (cette journée d'hiver tombée en plein été, les lectures divinatoires dans le marc de café) -la relation triangulaire (Daniel, Rachel, et leurs pères respectifs) trouvant bientôt sa résolution dans une scène hallucinante, climax pictural et émotionnel incandescent, avant d'ouvrir sur une perspective lumineuse célébrant la naissance d'un écrivain. Roman d'apprentissage d'une obscure et pénétrante puissance, creusant, après Richard Yates mais avant Richard Ford (Une saison ardente surtout), la représentation de l'adolescence dans la psyché américaine, Price n'est pas de ces romans qu'on oublie facilement. Ça tombe bien: il n'y en aura plus d'autres.

Ysaline Parisis

Journaliste livres - Focus Vif

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Commentaire ajouté par PoppyZ 2016-10-29T09:08:07+02:00
Diamant

Publié en 1982 aux Etats-Unis, le premier roman de Steve Tesich, traduit pour la première fois en France aux éditions Monsieur Toussaint Louverture, est un roman d'apprentissage empreint de poésie, l'histoire d'un jeune garçon dans la banlieue de Chicago dans les années 60, dont la vie se trouve bouleversée par la maladie de son père et l'arrivée dans son quartier d'une fille belle et mystérieuse.

L'histoire : Daniel Price vit dans la banlieue de Chicago entre sa mère, une très belle femme - un fort caractère et un trait de superstition - originaire du Montenegro, et son père, un petit homme qui trimballe une tristesse dont on ne connait pas au début l'origine. La mère prend le train tous les jours pour aller travailler dans un hôpital de Chicago. Le père est ouvrier dans une fonderie de la ville. Daniel passe presque tout son temps avec ses amis le gentil Freud et le volcanique Larry, deux autres garçons de son âge.

Les trois inséparables copains ont à peine 18 ans, c'est bientôt la fin du lycée et ils ne savent pas quoi faire de leur vie à part se "cramponner les uns aux autres". Dans le coin il n'y a guère que l'usine comme horizon. Ils fantasment sur la plus jolie fille du coin, Diane, mais aucun d'entre eux n'a de petite copine. "Nous attendions qu'il se passe quelque chose. Comme pour ceux qui avaient eu leurs examens avant nous". Il y a aussi les livres, que Daniel ne choisit de lire que si la dernière phrase l'emballe.

En attendant les trois garçons traînent chez Madame Dewey, une presque trentenaire affublée d'un mari violent, qui aime fréquenter les lycéens, la seule grande personne de leur connaissance à "pas vraiment être une adulte", mais une femme mûre ayant une expérience de l'amour. "Son expérience dans un domaine où nous étions totalement ignorants, sa connaissance de ce mystère, nous donnait envie de la fréquenter. Peu lui importait que nous reluquions sous ses jupes ou dans son décolleté; au contraire, elle nous rendait ce spectacle accessible avec le plus grand naturel".

A la maison, Daniel adore écouter sa mère raconter des histoires de son lointain pays, mais il redoute les moments passés avec son père, morose, grincheux, plongé dans les mots fléchés du Sun Times et "sa tête toujours pleine de choses tristes". Une maison où sans qu'il sache pourquoi, un climat de guerre, de haine s'est installé.

Le père tombe gravement malade et c'est juste à ce moment-là que cette chose que Daniel attend, sans trop savoir de quoi il s'agit, finit par arriver : un bouleversement dans sa vie qui prend la forme de l'installation dans son quartier d'une fille avec son père. Rachel, c'est son nom, "cheveux noirs, teint mat, pommettes hautes" fume et porte des boucles d'oreilles turquoises. A peine aperçue elle se met à hanter l'imagination du garçon. Le voilà enfin, le bonheur (ou la tragédie) auquel il aspirait…

"Et je m'en allai par le monde"

Entre la mort qui rôde dans la maison avec la maladie de son père, et l'amour pour une femme qu'il ne comprend pas, de transports en désillusions, d'enthousiasmes en renoncements, Daniel fait une entrée précipitée dans l'âge adulte. Les frottements avec la vie et les épreuves qu'il traverse lui ouvrent les yeux sur un monde jusque là sans contours, le rendant enfin capable, son père enterré, son premier amour consumé, d'entrer dans sa propre vie, de réaliser son rêve le plus cher : "s'en aller par le monde".

Des phrases courtes, un récit ancré dans la réalité de l'Amérique des années 60 en même temps qu'empreint de poésie (le "dernier rempart contre les démons"), "Price" est un très beau premier roman d'initiation, une perle exhumée par les éditions Monsieur Toussaint Louverture, qui avaient déjà publié "Karoo", du même auteur, en 2012. A déguster, en ajoutant au plaisir de la lecture celui de tenir ce bel objet livre entre les mains ("Sa couverture est du loop Uncoated Antique Vellum de 290 grammes imprimé en offset, puis cogné typographiquement pour lui apprendre un peu la vie. Le papier intérieur est de L'Ambegraphic de 80 grammes").

Par Laurence Houot @LaurenceHouot Journaliste, responsable de la rubrique Livres de Culturebox

Mis à jour le 06/12/2014 à 11H32, publié le 03/12/2014 à 13H52

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Commentaire ajouté par PoppyZ 2016-10-29T09:04:46+02:00
Diamant

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.

Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.

Benjamin Chapon - 20 minutes -

Publié le 11.09.2014 à 07:33

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Commentaire ajouté par PoppyZ 2016-10-28T18:42:21+02:00
Diamant

Immense est l'attente de ceux qui ont passionnément ancré leurs empreintes digitales dans le carton bouilli de la couverture de Karoo, il y a deux ans. Avec la traduction française de ce roman crépusculaire, sorti de l'oubli, sur l'inexorable chute d'un scénariste des années 1990, « balle perdue dans son époque », Steve Tesich (1942-1996) rencontrait alors une gloire posthume réjouissante. Après avoir fait redécouvrir le chef-d'oeuvre de fin de vie de cet auteur américain d'origine serbe, les fureteuses éditions Monsieur Toussaint Louverture sont remontées aux sources dans sa bibliographie pour exhumer son premier roman, fruit de dix ans de travail. La boucle est bouclée, un grand écrivain est ferré. Brillant, épidermique, désespéré, depuis le début.

Aucune déception à la lecture de Price, poignant roman d'apprentissage sur le renoncement. Price, c'est le patronyme de Daniel, un adolescent qui « fait penser à ces gens dont les habits ont l'air toujours neufs, quoi qu'ils fassent ». A l'âge des possibles, Price découvre qu'il est surtout possible de passer à côté de tout. Steve Tesich regarde le jeune homme tomber, se relever, retomber, se relever à nouveau. D'où vient que ces chutes en série finissent par ressembler à des envols de plus en plus confirmés ? De l'humanité que l'écrivain confère à son personnage, infatigable rêveur aux portes de l'enfance, éponge s'abreuvant de toutes les rencontres, ange de patience élevé par ses échecs. « Jusqu'à quel âge on a encore toute sa vie devant soi ? » lui demande une caissière qui l'a fait fantasmer dans sa jeunesse. Le roman répond que la vie est toujours derrière soi, à côté, en dessous. Il suffit de savoir regarder.

Price est un garçon qui chante à l'intérieur, se cramponnant à une certitude : nos consciences sont des tiroirs à double fond où des multitudes d'existence de rechange sont à disposition. Peu importe que les courroies de transmission familiales soient défaillantes, que les amours adolescentes débouchent sur des impasses, que les santés puissent décliner du jour au lendemain, que les conjonctures confrontent à la misère, chacun trouve toujours comment faire marcher son propre moteur.

Marine Landrot - Telerama.fr

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Commentaire ajouté par PoppyZ 2016-10-28T18:35:12+02:00
Diamant

Ce livre n'est pas seulement la description d'un premier amour. Ce serait vraiment très réducteur de n'y voir que cela. Le trio mère/père/Price est une des clefs de voûte de ce que je considère sans hésitation comme un chef d'oeuvre.

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Commentaire ajouté par Luciole40 2016-09-25T23:31:27+02:00
Argent

Une lecture que j'ai trouvé assez lente... Les personnages sont toutefois bien construits.

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Commentaire ajouté par J_Carax 2015-06-05T09:53:08+02:00
Or

Deuxième grand chef d'oeuvre de Steve Tesich. Ayant adoré Karoo, j'ai voulu essayer de lire Price. L'histoire et la morale de ce livre sont totalement différentes de Karoo et on aborde ici un sujet plus "léger" mais parfois dévastateur: le premier grand amour. Le récit tourne donc autour de deux personnages principaux: Daniel et Rachel. Daniel narre son histoire personnelle lorsqu'il rencontre Rachel l'été de son diplôme et la maladie de son père. Steve Tesich décrit parfaitement bien les sentiments, les émotions, les contradictions de chaque personnage. On voit à quel point le caractère du père de Daniel déteint sur lui: il le bloque, le rend introverti. Mais aussi on voit très bien la naïveté de ce jeune homme face à Rachel qui se comporte de manière étrange. Elle ne répond jamais de façon directe aux questions de Daniel, elle ne veut pas être interrogée sur sa vie, elle se défile dès que la tension amoureuse est trop forte, et accuse Daniel de gâcher chaque moment par une parole fortuite, une question... Sa relation avec son "père" David est très spéciale et on finit par se rendre compte que quelque chose cloche entre les deux. Jusqu'à ce qu'on découvre la vérité quelque peu dérangeante. Mais Daniel s'accroche désespérément à elle par tous les moyens. Il tente de trouver une chance, un espoir dans n'importe quel signe: un regard, un sourire... Même lorsque celle-ci s'impose à lui, se comporte de manière odieuse, hautaine et condescendante sachant que c'est elle qui mène la danse et qu'elle le mène par le bout du nez. Sa naïveté et son acharnement en deviennent désespérants justement. On retrouve l'attachement de Daniel pour Rachel dans l'attachement de Rachel pour David. Ils aiment l'autre au point de vouloir tout savoir de l'autre et de ne jamais vouloir le quitter mais ils savent qu'un jour ils devront le faire malgré tout.

Par ailleurs, on voit à quel point aussi Daniel devient son père. Tel père, tel fils. Il se remplit de haine, de remords et de rancoeur. Mais comment ne pas le comprendre...? Mais grâce à l'écriture, il arrive à surmonter ce cap. Au final, c'est seulement un garçon qui essaie de se faire remarquer afin de trouver une place parmi sa famille, ses amis, ses amours, parmi le monde qu'il en finit par s'inventer des personnages.

En soit, j'ai beaucoup apprécié ce bouquin mais moins que Karoo. On se laisse embarquer dans le roman et la fin est très bien nuancée.

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Date de sortie

Price

  • France : 2016-09-01 - Poche (Français)

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