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Extrait ajouté par Sheo 2016-02-06T02:42:22+01:00

"Je crois que si je t'offrais mon cœur, tu saurais faire preuve de tendresse."

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Extrait ajouté par Letempodeslivres 2017-02-28T22:45:22+01:00

Il leva la main pour caresser le visage de Laurent et sourit. Son amant ouvrait les yeux.

— Damen, souffla Laurent.

Celui-ci sentit son cœur faire une embardée au son de son nom sur les lèvres du prince : plein de douceur, de joie, d’une pointe de timidité. Laurent ne l’avait prononcé qu’une seule fois auparavant, la nuit dernière.

— Laurent, répondit Damen.

Ils se regardaient dans les yeux. Pour le plus grand plaisir de Damen, Laurent tendit la main pour caresser son corps. Il le regardait comme s’il ne parvenait pas vraiment à croire qu’il était vraiment là, même alors qu’il le touchait.

— Quoi ? s’enquit Damen en souriant toujours.

— Tu es très…, commença Laurent avant de rougir. Très séduisant.

— Vraiment ? demanda Damen, sa voix vibrant d’un soupçon d’amusement.

— Oui.

Damen sourit de plus belle et roula sur le dos, retournant cette remarque en pensée avec une joie absolument disproportionnée.

— Eh bien, finit par répondre Damen en pivotant vers Laurent, toi aussi.

Laurent laissa retomber sa tête légèrement en avant, sur le point d’éclater de rire.

— La plupart des gens me le disent dès le départ, énonça-t-il avec une tendresse insensée.

Se pouvait-il que ce soit la première fois qu’il le lui disait ? Damen dévisagea Laurent, à présent sur le flanc, ses cheveux blonds un peu ébouriffés, une étincelle de malice dans le regard. Sa beauté, si lisse et dépouillée au réveil, était époustouflante.

— Je l’aurais fait moi aussi, se défendit Damen, si on m’avait donné la possibilité de te courtiser comme il se doit. Peut-être lors d’une visite officielle à ton père. Peut-être s’il y avait eu une chance pour que nos deux pays soient…

Amis. Damen sentit un changement d’humeur s’opérer en évoquant le passé. Laurent ne sembla pas le remarquer.

— Merci, je sais parfaitement comment ça se serait passé. Toi et Auguste vous seriez retrouvés à assister à des tournois en vous donnant de grandes tapes dans le dos, tandis que moi je vous aurais suivis et je t’aurais tiré sur la manche dans l’espoir que tu m’accordes la moindre attention.

Damen resta parfaitement immobile. Cette façon de parler si ouvertement d’Auguste était inédite, et il ne voulait pas gâcher ce moment.

— Il t’aurait apprécié, ajouta Laurent après un instant.

— Même une fois que je me serais mis à faire la cour à son petit frère ? s’enquit Damen avec précaution.

Il vit Laurent se figer, cette réaction qu’il avait lorsqu’il était pris par surprise, puis lever les yeux sur lui.

— Oui, répondit-il dans un souffle, ses joues se teintant de rose.

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Extrait ajouté par lilliana 2016-03-24T23:23:10+01:00

"I hated you,“ said Laurent. “I hated you so badly I thought I’d choke on it. If my uncle hadn’t stopped me, I would have killed you. And then you saved my life, and every time I needed you, you were there, and I hated you for that, too."

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Extrait ajouté par Letempodeslivres 2017-02-28T22:54:39+01:00

— Damianos m’a envoyé son petit giton, railla Jokaste en vérétien, sans l’ombre d’un accent. Blond, les yeux bleus, et plus pudique qu’une pucelle. Tout à fait son genre.

— Vous savez qui je suis, rétorqua Laurent.

— Le fameux prince.

Laurent marqua un silence.

Il fallait que Damen pousse la porte, dévoile sa présence et mette fin à cette mascarade. Il regarda Laurent s’appuyer de l’épaule contre le mur.

— Si vous voulez savoir si je l’ai baisé, la réponse est « oui ».

— Il me semble que nous savons tous deux très bien que ce n’est pas vous qui le baisiez. Vous étiez sur le dos, les jambes en l’air. Il n’a pas changé à ce point.

Le ton de Jokaste était aussi raffiné que sa posture, comme si la pratique des bonnes manières n’avait rien d’incompatible avec les mots crus qu’ils échangeaient.

— La question est de savoir à quel point vous avez aimé cela.

Damen plaqua la main sur le bois de la porte, tendant l’oreille autant qu’il le pouvait pour capter la réponse de Laurent. Il changea de position pour essayer de l’apercevoir.

— D’accord. Alors vous voulez échanger des anecdotes ? Voulez-vous connaître ma position préférée ?

— Je suppose que ce doit être à peu de chose près comme moi.

— Captive ? s’enquit Laurent.

Ce fut au tour de Jokaste de se taire. Elle profita de cette pause pour observer le visage du prince, comme si elle évaluait la qualité d’une étoffe. Laurent et elle semblaient tous les deux parfaitement à l’aise. C’était le cœur de Damen qui battait à tout rompre.

— Vous voulez que je vous dise comment c’était ?

Damen resta figé et retint son souffle. Il connaissait Jokaste et savait le danger qu’elle représentait. Il était comme enraciné là tandis qu’elle poursuivait son examen des traits du prince.

— Laurent de Vère. On dit que vous êtes frigide. On raconte que vous repoussez tous vos soupirants, qu’aucun homme n’a été assez doué pour vous faire écarter les jambes. À mon avis, vous pensiez que cela allait être brutal, bestial, et une partie de vous aspirait même à cela. Mais nous savons tous deux que ce n’est pas ainsi que Damen fait l’amour. Il vous a pris lentement. Il vous a embrassé jusqu’à ce que vous commenciez à aimer ça.

— Je vous en prie, ne vous arrêtez pas en si bon chemin, dit Laurent.

— Vous l’avez laissé vous déshabiller. Puis vous l’avez laissé vous toucher. On dit que vous haïssez les Akieloniens, mais vous en avez accepté un dans votre lit. Vous ne vous attendiez pas à ressentir cela quand il a posé les mains sur vous. Vous n’étiez pas préparé au poids de son corps, à la sensation troublante d’être le centre de son intérêt, et l’objet de son désir.

— Vous avez omis l’apothéose, à la fin, quand la jouissance m’a fait oublier ce qu’il avait fait.

— Quelle sincérité.

Nouveau silence.

— C’est enivrant, n’est-ce pas ? reprit Jokaste. Il est né pour régner. Il n’est pas un héritier de secours, un second choix, comme vous. Il commande comme il respire. Lorsqu’il entre quelque part, toute la pièce lui appartient. Les gens l’aiment, comme ils aimaient votre frère.

— Mon défunt frère, précisa Laurent obligeamment. Donc, nous en arrivons au moment où j’ai couché avec l’assassin de mon frère ? Vous pouvez aussi décrire cela.

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Extrait ajouté par Sheo 2016-07-16T03:17:31+02:00

"Tout gagner et tout perdre en l'espace d'un instant. Tel est le sort de tous les princes destinés au trône."

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Extrait ajouté par Letempodeslivres 2017-02-28T22:51:35+01:00

— Il n’y a donc pas de solution pour nous deux ? demanda Damen.

Sa question était sortie toute seule. Il sentit Laurent se figer à côté de lui.

— Tu veux savoir s’il est possible que je partage encore ton lit pour le peu de temps qui nous reste ?

— Non. Ce que je veux dire, c’est que nous contrôlons tout le centre. Tout ce qui se trouve entre Acquitart et Sicyon est à nous. Ne pourrions-nous pas ériger notre propre royaume et régner ensemble ? Ai-je si peu de valeur par rapport à une princesse patrasienne ou une fille de l’Empire ?

Il s’empêcha d’en dire plus, quand bien même ces mots lui brûlaient la langue et le cœur, et attendit. Il fut surpris de constater que cela lui fut douloureux et que plus le temps passait, plus il était certain de ne pouvoir supporter la réponse qui lui serait apportée comme un coup de poignard.

Lorsqu’il posa son regard sur Laurent, son expression était sombre, et il dit d’une voix ténue :

— Comment peux-tu me faire confiance après ce que t’a fait ton propre frère ?

— Mon frère m’a menti toute ma vie, répondit Damen. Mais toi, tu es quelqu’un de sincère. Je n’ai jamais vu plus sincère que toi. (Aucun d’eux ne bougeait d’un cheveu.) Je crois que si je t’offrais mon cœur, tu saurais faire preuve de tendresse.

Laurent détourna le regard, dissimulant son visage. Damen percevait sa respiration.

— Quand tu me fais l’amour, je n’arrive plus à réfléchir, finit par avouer Laurent.

— Alors ne réfléchis pas.

Damen décela le changement qui s’opéra, la tension qui s’installa lorsque ses mots provoquèrent un débat intérieur.

— Ne réfléchis pas, réitéra-t-il.

— Ne t’avise pas de jouer avec moi, résista Laurent. Je ne… Je n’ai pas la force de… me battre contre ça.

— Je ne joue pas avec toi.

— Je…

— Ne réfléchis pas.

— Embrasse-moi.

Laurent rougit ardemment d’avoir demandé cela. Damen lui répétait de ne pas réfléchir, mais c’était au-dessus des forces de Laurent. Même pour rester assis là après ce qu’il avait osé dire, il devait mener une lutte intérieure.

Ces derniers mots flottèrent dans un silence embarrassé. Ils lui avaient échappé, mais il ne semblait pas les regretter et se contentait de rester là, la tension irradiant de tout son être.

Plutôt que de se pencher en avant, Damen prit la main de Laurent dans la sienne et la porta à ses lèvres, déposant un baiser au creux de sa paume.

Il avait appris, au cours de leur seule nuit ensemble, à déceler ces moments où Laurent était pris de court, comme pris au dépourvu. Ce n’était pas facile à anticiper, les insuffisances de son expérience imprévisibles et déconcertantes à ses propres yeux. Damen sentait que c’était le cas actuellement. Laurent, le regard très sombre, ne savait pas ce qu’il devait faire.

— Je voulais dire…

— « Empêche-moi de réfléchir » ?

Laurent ne répondit rien. Damen attendit en silence.

— Je ne suis pas…, commença Laurent. (La fin de sa phrase, comme le temps, sembla se figer.) Je ne suis pas un petit puceau à qui il faut tenir la main sans arrêt.

— Tu m’en diras tant.

Damen comprit alors : la méfiance de Laurent à l’instant n’était pas celle du système de défense de cette citadelle inviolable qu’était le prince, mais la méfiance naturelle d’un homme qui avait baissé sa garde avec hésitation et qui s’en trouvait presque désemparé.

Un instant s’écoula encore.

— À Ravenel, je… Ça faisait longtemps que je n’avais pas… Avec personne. J’étais nerveux.

— Je sais.

— Il n’y a eu…, hésita Laurent. (Il marqua une pause.) Il n’y a eu qu’une seule autre personne.

— J’ai un petit peu plus d’expérience que ça, dit doucement Damen.

— Oui, ça saute aux yeux.

— Ah bon ? se réjouit Damen.

— Oui.

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Extrait ajouté par Eren 2016-09-18T13:49:59+02:00

Pallas se força à garder les yeux rivés au sol.

— Toutes mes excuses, Exalté. Je suis venu m’enquérir de vos ordres pour ce matin.

— Nous sommes occupés pour le moment. Dites à un serviteur de préparer les bains et faites-nous apporter un repas en milieu de matinée, répondit Laurent sur le même ton qu’un magistrat penché sur son bureau en plein travail.

— Oui, Exalté.

Pallas tourna les talons sans le regarder et sortit de la pièce.

— Quoi ? demanda Laurent en levant les yeux sur Damen, qui s’était écarté et était assis avec le drap formant une boule là où il l’avait agrippé pour se couvrir. (Son regard s’illumina du plaisir de la découverte.) Serais-tu pudique ?

— En Akielos, on ne fait pas… ça… devant d’autres personnes.

— Pas même le roi ?

— Surtout pas le roi, martela Damen, pour qui ce titre faisait toujours en partie référence à son père.

— Mais alors comment est-ce que la cour peut savoir si le mariage royal a été consommé ?

— Le roi sait si son mariage a été consommé ! s’exclama Damen, horrifié.

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Extrait ajouté par Spell 2016-02-08T11:37:13+01:00

«I miss you too,» he said. «I’m jealous of Isander.»

«Isander’s a slave.»

«I was a slave.»

The moment ached. Laurent met his gaze, his eyes too clear.

«You were never a slave, Damianos. You were born to rule, as I was.»

Traduction :

«Vous me manquez aussi,» dit-il. «Je suis jaloux d'Isander.»

«Isander est un esclave.»

«J'ai été un esclave.»

Le moment lui fit mal. Laurent rencontra son regard, ses yeux trop clair.

«Vous n'avez jamais été un esclave, Damianos. Vous êtes né pour gouverner, comme je l'ai été.»

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Extrait ajouté par Aline1 2017-01-12T21:12:42+01:00

- C'est toi que j'ai haï. J'avais tellement de haine envers toi que j'ai bien cru que j'allais en crever. Si mon oncle ne m'avait pas arrêté, je t'aurais tué. Et puis tu m'as sauvé la vie, et tu était là chaque fois que j'avais besoin de toi; et je t'ai haï pour ça aussi.

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Extrait ajouté par lilliana 2016-03-22T20:14:06+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler)"I've come to tell you who I am."

Laurent was so keenly familiar, the shade of his hair, the strapped down clothing, the full lips that he held tense or cruelly repressed, the ruthless asceticism, the unbearable blue eyes.

"I know who you are Damianos." said Laurent.

Damianos heard it, as the interior of the tente seemed to change, so that all the objects in it took on a different shape.

"Did you think," said Laurent,"I wouldn't recognize the man who killed my brother?"

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