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Spécialisations

Maître en Aventure Maître en fantastique Compagnon en Manga Compagnon en Romance Initié en Science-Fiction

Insignes

500 jours ou plus de présence Membre depuis 2012 Auteur d'au moins 20 commentaires de plus de dix mots Au moins 5 extraits de plus de dix mots ajoutés Membre des 100000 premiers Booknautes Booknaute Vénérable

Qui suis-je ?

"Well, maybe I'm a crook for stealing your heart away
Yeah, maybe I'm a crook for not caring for it
Yeah, maybe I'm a bad, bad, bad, bad person
Well, baby, I know.

And these fingertips
Will never run through your skin
And those bright blue eyes
Can only meet mine across the room filled with people that are less important than you.

All 'cause you love, love, love
When you know I can't love
You love, love, love
When you know I can't love
You love, love, love
When you know I can't love you"

Love Love Love - Of Monsters And Men

Adam Blacktrue [Fantasy/Romance]
http://booknode.com/forum/viewtopic.php?f=33&t=229913

" Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles. "
Oscar Wilde

A propos des livres

" - Assez ! cria Nico. C'est moi que vous voulez ! Laisse-le tranquille !
Jason avait les oreilles qui tintaient. La tête lui tournait à force de recevoir des gifles et des coups. Il avait le goût d'éclats de pierre dans la bouche. IL ne voyait pas pourquoi Nico se prenait pour cible principale, cependant Cupidon eut l'air d'accord.
Pauvre Nico di Angelo. (Il y avait de la déception dans la voix du dieu.) Sias-tu ce que tu veux-toi-même avant de me dire ce que je veux ? Ma Pysché bien-aimée a tout risqué au nom de l'amour. C'était la seule façon d'expier son peu de foi. Et toi, quels risques as-tu pris en mon nom ?
- Je suis allé au Tartaee et j'en suis revenu, lança méchamment Nico. Vous ne me faites pas peur.
Je te fais très, très peur. Sois honnête. Ose me faire face.
Jason se releva.
Tout autour de Nico, le sol bougea. L'herbe se flétrit et les pierres grincèrent comme si quelque chose remuait dans la terre, en-dessous, et voulait s'extirper.
- Donne-nous le spectre de Dioclétien, dit Nico. Nous n'avons pas de temps à perdre en petits jeux.
Des petits jeux ? D'une claque invisible, Cupidon jeta Nico contre un piédestal en granit. L'amour n'est pas un jeu ! Ce n'est pas une fleurette douceâtre ! C'est du boulot ! C'est une quête qui ne finit jamais. Il exige tout de toi, à commencer la vérité. Alors, seulement, il t'apporte tes récompenses.
Jason ramassa son épée. Si ce type invisible était l'amour, eh bien Jason commençait à se dire que l'amour était surfait. Il préférait la version de Piper : attentionnée, gentille et belle. Aphrodite, il comprenait. Mais ce Cupidon lui faisait plutôt l'effet d'une brute, d'un tyran.
- Nico, lança-t-il, qu'est-ce qu'il veut te dire, ce type ?
Réponds-lui, Nico di Angelo, dit Cupidon. Dis-lui que tu es un lâche, que tu as peur de toi-même et de tes sentiments. dis-lui quelle est la vrai raison pour laquelle tu t'es sauvé du Camp Jupiter, et pour laquelle tu es toujours seul.
Nico poussa un cri rauque. A ses pieds, le sol s'ouvrit et des squelettes sortirent en rampant - des Romains morts qui avaient des mains en moins ou le crâne défoncé, des côtes cassées, des mâchoires décrochées. Certains portaient des lambeaux de toge. D'autres avaient des moreaux d'armure rutilants encore plaqués au torse.
Vas-tu te cacher parmi les morts, comme tu le fais toujours ? railla Cupidon.
Des vagues de noirceur se déversèrent du fils d'Hadès. Lorsqu'elles touchèrent Jason, il faillit perdre connaissance - submergé par tant de haine, de peur, de honte...
Des images se mirent à défiler dans son esprit. Il vit le petit Nico et sa sœur sur une falaise enneigée dans le Maine, et Percy Jackson qui les protégeait contre un manticore. L'épée de Percy brillait dans la nuit. C'était le premier demi-dieu que Nico voyait se battre.
Plus tard, à la Colonie des Sang-Mêlé, Percy prenait Nico par le bras et lui promettait qu'il veillerait sur la sécurité de sa sœur Bianca. Nico le croyait. Il plongeait le regard dans les yeux vert océan de Percy et se disait : Comment pourrait-il échouer ? C'est un véritable héros. Percy Jackson était l'incarnation du jeu préféré de Nico, le Mythomagic.
Jason vit la scène où Percy était rentré et avait annoncé à Nico la mort de Bianca. Nico avait hurlé et l'avaut traité de menteur. Il s'était senti trahi, pourtant... quand les guerriers-squelettes avaient attaqués, il n'avait pu se résoudre à les laisser faire du mal à Percy. Nico avait demandé à la terre de les avaler, puis il s'était enfui - terrifié par ses propres pouvoirs et par ses émotions.
Jason vit ainsi une dizaine d'autres scènes, toutes à travers les yeux de Nico... et il en resta confondu, incapable de bouger ni de dire un mot.
Pendant ce temps, les squelettes romains de Nico s'étaient avancés et luttaient contre un adversaire invisible. Le dieu se débattait, jetait les morts au loin, brisait des côtes et des crânes, mais les squelettes ne cessaient de revenir et de l'assaillir.
Intéressant ! s'exclama Cupidon. Aurais-tu la force en fin de compte ?
- J'ai quitté la Colonie des Sang-Mêlé par amour, dit Nico. Annabeth... elle...
Tu te caches encore, dit Cupidon en réduisant un autre squelette en miette. Tu n'as pas la force.
- Nico, parvint à articuler Jason. C'est bon, j'ai compris.
Nico lui jeta un regard ravagé par la souffrance.
- Non, tu ne comprends pas, dit-il. Tu ne pourras jamais comprendre.
Et te voilà qui fuis de nouveau, gronda Cupidon. Tu fuis tes amis, tu te fois toi-même.
- J'ai pas d'amis ! hurla Nico. J'ai quitté la Colonie des Sang-Mêlé parce que j'y avais pas ma place ! J'aurai jamais de place nulle part !
Le squelettes avaient plaqué Cupidon au sol, maintenant, mais le dieu invisible rit avec une telle cruauté que Jason aurait voulu déclencher de nouveau la foudre. Malheureusement il doutait d'en avoir la force.
- Laissez-le tranquille, Cupidon, dit-il d'une voix étranglée. Ce n'est pas...
Le souffle lui manqua. Il avait voulu dire que ce n'était pas es affaires, mais il se rendit compte que c'était complètement les affaires de Cupidon. Une chose que Favonius lui avait dite ne cessait de lui revenir, comme un bourdonnement dans les oreilles : Ça ta choque ?
Alors il comprit l'histoire de Psyché : pourquoi une jeune mortelle aurait tellement peur. Pourquoi elle prendrait le risque d'enfreindre les règles afin de regarder le dieu de l'amour en face, parce qu'elle avait peur que ce soit un monstre.
Psyché ne s'était pas trompée. Cupidon était un monstre. L'amour était le plus sauvage de tous les monstres.
La voix de Nico crissait comme du verre brisé.
- Je... je n'étais pas amoureux d'Annabeth.
- Tu étais jaloux d'elle, dit Jason. c'est pour ça que tu ne voulais pas la voir. C'est surtout pour ça que tu ne voulais pas le voir, lui. C'est complètement logique.
D'un coup Nico parut libéré de la lutte et du déni. L'obscurité se dissipa. Les morts romains s'affaissèrent en piles d'ossement qui tombèrent en poussière.
- Je me détestais, dit Nico. Je détestais Percy Jackson.
Cupidon se montra à leur yeux : un jeune homme mince et musclé, aux ailes blanc neige, aux cheveux noirs et lisses, vêtu d'une simple chemise blanche et d'un jean. L'arc et le carquois qu'il portait en bandoulière n'étaient pas des jouets, c'étaient des armes de guerre. Il avait les yeux d'un rouge profond, rouge sang, et un visage beau mais dur, également - aussi difficile à fixer qu'un projecteur. Il regarda Nico avec satisfaction, comme s'il avait trouvé l'endroit exact où envoyer sa prochaine flèche pour qu'elle tue net.
- J'étais amoureux de Percy, cracha Nico. C'est ça la vérité. C'est ça le grand secret.
Il toisa Cupidon d'un œil sombre :
- Vous êtes content, maintenant ?
Pour la première fois, il y eut de la compassion dans le regard de Cupidon."

Les Héros de l'Olympe - La Maison d'Hadès

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" Les deux filles se jugeaient. Les amis d'Annabeth se postèrent à ses côtés. Les Romains murmuraient le nom de Jason avec respect.
Alors quelqu'un se détacha de la foule, et le champ de vision d'Annabeth s’étrécit d'un coup.
Percy lui sourit. De son sourire sarcastique et annonciateur d'embrouilles qui l'avait agacée pendant des années, avant qu'elle ne finisse par le trouver attachant. Ses yeux verts étaient aussi beaux que dans son souvenir. Ses cheveux foncés étaient rejetés sur un côté comme s'il revenait d'une promenade sur la plage. Il était encore plus séduisant que six mois plus tôt - plus grand, plus bronzé, et plus musclé.
Annabeth était trop émue pour pouvoir bouger. Elle avait l'impression que si elle s'approchait davantage, les molécules de son corps risquaient de fondre. Elle avait un faible secret pour Percy depuis leur douze ans. Et l'été dernier, elle était tombé amoureuse pour de bon. Ils avaient formés un couple heureux pendant quatre mois - puis il avait disparu.
Au cours de leur séparation, les sentiments d'Annabeth avaient subi une métamorphose. Ils avaient acquis une intensité douloureuse, comme si on l'avait forcée à arrêter un traitement médical vital. Maintenant, elle ne savait pas lequel des deux était le pénible : vivre avec cette horrible absence, ou retrouver Percy.
Reyna la préteur se redressa. Visiblement à contrecœur, elle se tourna vers Jason.
- Jason Grace, mon ancien collège... (Dans sa bouche, le mot "collègue" prenait des accents dangereux.) Je te souhaite la bienvenue et bon retour chez toi. Quant à tes amis...
Sans l'avoir décidé, Annabeth s'élança. Percy courut vers elle au même moment. Un souffle de tension parcourut la foule. Certains voulurent dégainer une épée qu'ils n'avaient pas.
Percy serra Annabeth dans ses bras. Il s'embrassèrent, et, l'espace d'un instant, plus rien ne compta. Un astéroïde aurait pu s'abattre sur la planète et détruire toute forme de vie, Anabeth n'en aurait rien à faire.
Percy sentait l'air marin. Ses lèvres étaient salées.
Cervelles d'Algues, pensa-t-elle toute étourdie.
Percy s'écarta et scruta son visage.
- Par les dieux, dit-il, je n'aurais jamais cru que...
Annabeth l'attrapa par le poignet et l'envoya voltiger par-dessus son épaule. Il s'écrasa sur les dalles de pierre. Des exclamations fusèrent. Certains Romains s'élancèrent vers eux, mais Reyna cria :
- Arrière ! Reculez !
Annabeth planta son genou dans la poitrine de Percy et lui appuya son avant-bras contre la gorge. Les Romains pouvaient penser de qu'ils voulaient, elle s'en fichait. Une boule de colère brulante se déployait dans sa poitrine - une tumeur faite d’inquiétude et d'amertume qu'elle portait en elle depuis l'automne dernier.
- Si jamais tu me quittes de nouveaux, dit-elle, les larmes aux yeux, je jure devant tous les dieux...
Percy eut le culot de rire. Soudain, la boule d'émotions chauffées à blanc fondit dans la gorge d'Annabeth.
- OK, message reçu, dit Percy. Toi aussi, tu m'as manqué.
Annabeth se leva et l'aida à se redresser à spn tour. Elle mourait d'envie de l'embrasser de nouveau mais elle se retint.
Jason s'éclaircit la gorge.
- Ouais, ben... ça fait plaisir d'être de retour.
Il présenta Reyna à Piper, qui avait l'air un peu dépitée de ne pas avoir eu dire ses phrases qu'elle avait préparées, puis à Léo, qui sourit en faisant un rapide signe de la paix.
- Et voici Annabeth, ajouta Jason. En temps normal, elle ne fait pas de clé anglaise pour dire bonjour.
Les yeux de Reyna étincelèrent.
- Tu es sûre que tu n'es pas romaine, Annabeth ? Ou une Amazone ?
Annabeth se demanda si c'était un compliment ou non. Dans le doute, elle tendit la main.
- Mon petit-ami est le seul que j'attaque comme ça assura-t-elle. "

Les Héros de l'Olympe - La Marque d'Athéna

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" Son ami l'attendait à l'endroit convenu. Habillé de sombre, il se fondait dans l'obscurité et elle ne le remarqua qu'au dernier instant.
- Merci, murmura-t-elle.
- Le crustacé de l'ombre est toujours prêt pour de nouvelles aventures, chef...
Elle lui serra l'épaule.
- On y va ?
Salim hocha la tête.
Ils s'approchèrent discrètement de la grille basse qui entourait le parc du bâtiment. Après un regard circulaire sur la rue déserte, ils l'enjambèrent. Ils contournèrent en silence l'édifice avant de revenir sur leurs pas.
- Tu vois une solution ? fit Camille, dubitative.
Une petite fenêtre sans volets s'ouvrait tout en haut de la façade, au niveau du troisième étage.
- On va passer par là, décréta Salim.
- Nous ne sommes pas des oiseaux, rétorqua Camille. Les cructacés ne volent pas, tu sais.
Le garçon sourit dans l'ombre. "

La quête d'Ewilan - D'un monde à l'autre


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" L'entraîneur serra les mâchoires.
-Même pas un petit coup ? tenta-t-il.
-Non, insista Piper.
-Et si on faisait un compromis ? Je les tue d'abord et ensuite si on découvre qu'ils ne nous voulaient pas de mal, je m'excuse. "

Les Héros de l'Olympe - Le héros perdu


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" - Descendre, descendre... On va changer de verbe, histoire d'enrichir ton vocabulaire, annonça le garçon sur un ton presque joyeux. Toi, crâne d'oeuf, tu conjugues "pas bouger" et tes copines conjuguent "reculer jusqu'au bout du wagon". A la moindre erreur je vous explique "égorger" et "baigner dans son sang". Exécution !
Il se tourna vers Bruno Vignol alors que les boneheads obtempéraient en maugréant.
- Je m'appelle Salim, m'sieur, et je descends à la prochaine. Ça vous dit ? "

Les mondes d'Ewilan - La forêt des Captifs


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" Gleeson Hedge tapa sa batte de base-ball contre le pont. Dans sa tenue de gym, casquette enfoncée sur ses cornes, il avait exactement la même dégaine qu'à l’École du Monde Sauvage où il avait passé un an infiltré, en se faisant passer pour le professeur d'éducation physique de Jason, Léo et Piper. A juger par le regard noir que l'entraineur rivait sur lui, Léo se demanda si le vieux satyre allait lui ordonner de faire des pompes.
- Écoute fiston, dit Hedge. Tu as fait de l'excellent boulot. Tu as attaqué des Romains. Bien ! Très bien ! Mais t'avais pas besoin de foutre en l'air les chaînes satellite ! J'étais au beau milieu d'un match de catch.
- M'sieur Hedge, dit Annabeth, vous ne voulez pas vérifier que tous les foyers d'incendie sont éteints ?
- Mais je l'ai déjà fait.
- Ben recommencez. "

Les Héros de l'Olympe - La Marque d'Athéna


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" - Si on veut, dis-je. J'ai quitté les Atruistes parce que je n'étais pas assez altruiste, et ce n'est pas faute d'avoir essayer.
Il se tourne vers moi en souriant.
- Ce n'est entièrement vrai. cette fille qui se tient sans broncher face à un lanceur de couteaux pour épargner un ami, qui frappe mon père avec une ceinture pour me défendre... ce n'est pas toi ?
A croire qu'il me connaît mieux que je me connais moi-même. Se pourrait-il qu'il ressente quelque chose pour moi, malgré tout ce que je ne suis pas ? Peut-être... Je le regarde d'un air suspicieux.
- T'as pas les yeux dans ta poche, toi.
- J'aime bien observer les gens, répond-il.
- Toi non plus, tu ne sais pas mentir.
Il pose une main sur le rocher, à côté de la mienne. Je la regarde. Il a de longs doigts fins, faits pour des gestes rapides et adroits. Pas des mains d'Audacieux, plutôt épaisse et solides, habituées à casser des choses.
- D'accord.
Il approche son visage du mien et son regard s'attarde sur mon menton, sur ma bouche, sur mon nez.
- C'est parce que tu me plais.
Il le dit simplement, ouvertement, et ses yeux papillonnent jusqu'aux miens.
- Et ne m'appelle pas Quatre. Ça fait du bien d'entendre mon nom.
Tout à trac, il s'est dévoilé, et je ne sais pas comment réagir. Je commence à avoir chaud. Tout ce que je trouve à dire, c'est :
- Mais... Tobias... Tu es plus vieux que moi...
Il me sourit.
- C'est vrai que ce fossé de deux ans est totalement insurmontable.
- Je n'essaie pas de me dévaloriser, rectifié-je. C'est juste que j'ai du mal à comprendre. Je suis plus jeune que toi, je ne suis pas jolie, je...
Il rit, d'un rire grave qui semble venir de très loin, et pose sa bouche sur ma tempe.
- Quoi, soyons honnêtes, insisté-je, le souffle court. Je ne suis pas moche, mais on peut pas dire que je sois jolie.
Il secoue la tête.
- Admettons. Tu n'es pas jolie. Et alors ?
Il m'embrasse sur la joue.
- Tu me plais comme tu es. Tu es super intelligente. Tu as du cran. Et même maintenant que tu sais pour Marcus...
Sa voix s'adoucit.
-... tu ne me regardes pas comme un chien battu.
- Parce que tu n'en es pas un.
Il me fixe en silence. Puis il me touche le visage, se penche vers moi et sa bouche effleure mes lèvres. La rivière tonne et une gerbe d'écume me mouille les chevilles. Il sourit jusqu'aux oreilles, et presse sa bouche sur le mienne.
Je suis tendue, ne sachant pas trop comment faire. Du coup, quand il s'écarte, je ne suis sûre que je m'y suis mal prise. Mais, tenant mon visage fermement entre ses mains, il m'embrasse de nouveau, avec plus d'assurance. Je passe un bras dans son dos et ma main remonte le long de sa nuque, jusqu'à ses cheveux.
Pendant quelques minutes, on s'embrasse, tout en bas du gouffre, cernés par le grondement de l'eau. Et quand on se relève, main dans la main, je songe que si on avait tous les deux fait un autre choix, on aurait peut-être vécu la même chose dans un environnement plus paisible, vêtus de gris et non de noir. "

Divergente tome 1


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" - Il aura des morts, a déclaré Chiron. De cela, au moins, nous avons la certitude.
- Ah, chouette, s'est exclamé Dionysos.
Tout le monde l'a regardé. Il a levé des yeux innocents de son magazine Vins fins.
- Euh, le pinot noire revient à la mode. Ne vous occupez pas de moi. "

Percy Jackson - Le sort du Titan


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" Salim jeta un coup d'œil à Ewilan qui approuva d'un léger signe de tête. Il poursuivit :
- Nous en sommes réduits à réciter, dans les cavernes désertes de nos cœurs dévastés, des odes qui pourtant les feraient vibrer si elles prenaient le temps de les écouter. Nous nous jetons à leurs pieds, elles nous tournent le dos. Nous brûlons d'une flamme haute et pure, elles ne s'y réchauffent pas. Les hommes sont des poètes méprisés ! J'ai bien dit les hommes, pas les gros poulpes avec une... Non, Bjorn, je ne parlais pas pour toi ! Arrête !
Le chevalier avait saisi Salim et faisait mine de l'étrangler.
- Espèce de roquet insolent, gronda-t-il, tu outrepasses les limites de ma bienveillance.
- Non, Bjorn, tu te méprends. C'est charmant, un poulpe... Aïe !
La première, Ewilan éclata de rire, bientôt suivie d'Ellana et de l'ensemble des Alaviriens. Un rire purificateur qui balaya comme par magie angoisses et tristesse. "

Les Mondes d'Ewilan - Les tentacules du Mal

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