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Les commentaires de Arayr

Lu aussi

Moi qui avais été moyennement convaincue par le premier tome, mais qui m'étais tout de même laissée séduire par l'univers pour lui accorder une place en liste de bronze, je dois avouer que j'attendais quelque chose de plus sur ce deuxième tome. Je pense que le goût d'inachevé laissé par la fin tient au fait qu'il reste beaucoup de parts d'ombres dans cette duologie. Par exemple, on ne connait pas vraiment le potentiel de destruction de l'As de Mort, pourtant au centre de l'histoire. Plusieurs invocations de Sadge restent inconnues, et nous n'en connaissons pas les capacités. Et toutes ses cartes ne sont même pas utilisées dans les deux romans, ce que je trouve grandement frustrant, puisqu'il s'agit quand même d'un élément central du récit. Heureusement, un court combat de Diba a permis de digérer ma frustration, nous offrant un aperçu de sa puissance (encore une fois, un peu trop rapidement balayée).

Nous ne connaissons que peu de choses d'Arya, de sa civilisation, et au final, du système magique et de son lien à la technologie, qui permet aux Shields et aux Flown de s'animer. Bref, ce second tome a plusieurs lacunes en matière d'approfondissement, mais c'est sûrement assez logique vu la complexité de l'univers et le peu de temps accordé à sa description.

J'ai également eu du mal avec certaines grandes facilités scénaristiques, et des personnages PNJ qui m'ont rendu impossible la tâche de les prendre au sérieux. Spoiler(cliquez pour révéler)Par exemple, quand Ysha convainc Elcina de l'aider à retrouver Sadge, et qu'elle accepte sous prétexte qu'ils "n'ont pas le temps de discuter de ses motivations" alors qu'elle le voit comme l'homme qui a capturé Sadge ? Arya qui accepte que Diba l'empêche de voir les Flown d'une simple phrase, alors que l'ingénieure ne rêve que de ça depuis 1000 ans ?? Mori qui accepte la fureur d'Heren et laisse partir Sadge et Diba, alors qu'elle sait les implications de guerre que cela engage pour son pays, et qu'elle cherche à défendre à tout prix depuis le début du roman ??? J'ai vraiment eu beaucoup de mal avec ces raccourcis, cette absence de logique dans les relations inter-personnages, et je n'ai pas pu supporter qu'ils remettent -pour certains- toutes leurs convictions grâce à quelques pauvres phrases (sommes toutes assez plates). Peut-être suis-je trop âgée pour pouvoir l'apprécier.

De même, la facilité scénaristique concernant Niamh m'a fait m'arracher les cheveux. L'autrice aurait pu inclure plus tôt l'élément du bouc-émissaire, histoire que cela ne sorte pas de nul part quand ça l'arrange ? Spoiler(cliquez pour révéler)La trahison de Niamh, qui semble se ficher que toute sa tribu meurt, que son nid soit détruit, que Sadge et Diba (SES SEULS AMIS !!) se retrouvent dans une situation plus que délicate par sa faute, c'est quoi, ça ? J'ai vraiment soufflé fort pour reprendre ma lecture. Au final, j'ai parfois dû compléter le scénario moi-même pour garder l'envie de poursuivre ma lecture. Parce-que oui, malgré tout, j'ai eu envie de continuer. Je ne cesse de le répéter, mais l'univers est vraiment intéressant, et la magie liée est très intrigante. Je ne peux cependant pas m'empêcher de penser que le traitement de cet univers sous un angle Young Adult ait été le meilleur stratagème ; je suis sûre que si l'autrice décide de reprendre son univers et son histoire pour un public plus âgé, cela sera formidable. Encore une fois, toute la matière est là, mais le traitement a été trop superficiel dans cette duologie.

La fin était très abrupte, Spoiler(cliquez pour révéler)dans le sens où l'autrice aurait pu nous amener jusqu'à l'atterrissage de Sadge et de Diba sur les terres Behaqwina, plutôt que sur une petite île, en nous laissant attendre que c'était le début d'une nouvelle aventure pour eux. Beaucoup de personnages (Mori, Heren, Elcina, Naph, Rheyi) sont laissés en plan. D'ailleurs, j'ai un peu regretté que Naph n'intervienne qu'une fois quand l'autrice en a eu besoin, avant de disparaître à nouveau des radars. Je comprends qu'elle ne peut pas garder tous ses personnages au centre de l'intrigue, mais peut-être l'évoquer dans les pensées de Sadge un peu plus aurait pu mieux me satisfaire.

Je regrette également le manque d'action qui ressort de cette duologie. Avec un univers riche de magie plurielle, j'aurai pensé en voir plus à l'action. Au final, on dénombre trois rapides duels de maître-cartes, deux interventions de Diba, qui durent moins de deux pages, quelques sorts mentionnés ici et là, parsemés d'artefacts, qui donnent au final l'impression d'être plus nombreux. Un troisième tome aurait peut-être permis de rajouter un peu plus de suspens lors des combats, plutôt que de les clore en une page et demie, et peut-être de décrire un peu plus les spécialités magiques des élèves de Puy-sur-Embruns.

Bref, j'avais été assez emballée à la fermeture du premier tome malgré quelques difficultés de lecture, mais je m'attendais à se voir clore cet univers dans ce tome deux, pleins d'informations et de détails, ce qui ne fut pas vraiment le cas - on a moins de pages pour le même prix (même si ici on a une carte et plus d'infos sur les éléments de l'univers). L'autrice se concentre énormément sur l'intrigue et éclipse un peu son monde, et c'est dommage, quand on sait où étaient les points forts et faibles du premier tome. Toutefois, j'ai trouvé la plume de l'autrice plus agréable dans ce tome 2 (sûrement habituée après la lecture du 1), et je recommanderai tout de même cette duologie aux jeunes adolescents, pour la richesse et le travail de Dana B. Chalys, qui a sûrement de beaux jours d'autrice devant elle ; j'espère qu'on aura le plaisir de voir une version "adulte" de Mystic Flown à l'avenir, et je serais là pour me la procurer.

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Commentaire ajouté par Arayr 2024-04-20T14:23:32+02:00
Bronze

(Lu en VO allemand)

De petites histoires courtes, écrites avec une langue accessible, aux phrases courtes. Il en ressort bien le courant de la Trümmerliteratur auquel le livre appartient : l'hébétude de ce qu'il reste après la guerre, notamment dans la deuxième nouvelle (Die Küchenuhr), et l'absence d'émotions sont vraiment intéressantes pour refléter le traumatisme qui secoue l'Allemagne post Seconde Guerre Mondiale.

Un petit classique agréable à feuilleter.

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Commentaire ajouté par Arayr 2024-04-18T22:43:08+02:00
Argent

(Lu en VO)

J'avais une grande hâte de lire ce tome 2 - notamment pour savoir ce qu'il était advenu de Kissen. Kissen, que j'aime toujours autant, mais que j'ai trouvé un peu trop mise en retrait dans ce tome-ci, à mon grand regret.

Dans l'ensemble, j'ai plus apprécié ce tome que le précédent, notamment pour l'action, qui s'enchaîne à un rythme assez effréné sur le dernier tiers du roman. J'ai vraiment aimé le fait que les chapitres raccourcissent au fur et à mesure, le temps d'urgence de la situation en ressort encore mieux. Les chapitres n'étaient pour autant pas bâclés, et avaient chacun leur importance, nous permettant d'avoir un point de vue d'ensemble de la bataille à Lescia.

Concernant les personnages, j'ai trouvé qu'Inara ressemblait encore une fois beaucoup à Ciri (dans la saison 1 de The Witcher), assez capricieuse et immature. Toutefois, c'est une fille de 14 ans, et j'avoue que malgré mon agacement liées à certaines de ses réactions assez puériles, j'ai apprécié que l'autrice reste fidèle à ce qu'on imagine d'une jeune adolescente, et ne la transforme pas en super héroïne badass d'un claquement de doigt. Donc même malgré mes contrariétés, le développement accordé à Inara est bien mené, et suit son cours jusqu'au dernier tiers du roman, où elle est beaucoup plus supportable.

Elogast est fidèle à lui-même, même si j'ai trouvé qu'on avait moins accès à ses sentiments et à ses pensées, qu'à celles d'Inara, qui ressortent de manière assez transparentes. J'ai beaucoup aimé la quête de ses origines, et le développement de ses pouvoirs. Skediceth est aussi plus touchant, notamment dans la fidélité de son amitié pour Inara (moi qui l'attendais au tournant au vu du premier tome, il s'est bien ressaisi).

Par contre, je dois avouer que j'ai fondu pour Telle et Yatho, et pour leur amour. Le fait qu'elles s'expriment en langue des signes, la danse de leurs mains que décrit si bien l'autrice, le mélange de leurs émotions que Skedi et Ina nous décrivent...Tout est mignon ; de la férocité de leur amour à la dévotion qu'elles ont l'une pour l'autre. J'étais donc trop heureuse qu'elles occupent une place plus importante dans ce tome, et ai été assez frustrée qu'elles disparaissent un peu soudainement lors de la dernière bataille.

Enfin, concernant Kissen...Que dire...J'ai adoré sa dévotion à Inara, sa volonté de la protéger, quitte à renier ses principes (la dette de son père, les dons aux Dieux, prendre parti dans une guerre), bref, Kissen est une perle, et j'ai été émue lorsqu'elle ouvre ses sentiments à Inara, malgré toute la faiblesse que cela implique. Kissen, la combattante, une femme forte, drôle et résiliente, fidèle, aimante...Bref, je pense qu'elle est l'une de mes héroïnes de fantasy préférée, parce qu'elle n'est pas non plus parfaite et n'essaye pas de l'être.

J'ai détesté Arren, je l'ai trouvé aussi pathétique que l'autrice l'a réussi, et je pense que le fait qu'il garde des traits humains, celui d'un adulte élevé sans reconnaissance ni amour, joue beaucoup. On comprend ses motivations, et on voit qu'il perd la tête face au pouvoir qu'il gagne grâce à Héra.

J'ai encore une fois bien aimé la plume de l'autrice, qui porte bien le récit et possède un vocabulaire différent de celui que je croise d'habitude : même si ça rend la lecture un peu plus compliquée, elle s'enrichit et ne dérange pas la compréhension des descriptions (les dialogues sont dans un anglais accessible).

Pour le scénario, j'avoue que j'ai beaucoup aimé qu'une grande partie de l'intrigue se passe en huit-clos, je ne m'y attendais pas étant donné que la carte au début du roman est dézoomée par rapport au tome un, car les continents voisins s'impliquent lentement dans les affaires de Middren.

L'autrice a su bien me tenir en haleine pendant tout le roman, et j'ai vraiment failli casser mon crâne en arrivant à la fin - j'avais trop peur d'être laissée sur ma faim, avant de lire les remerciements et d'apprendre qu'il s'agissait d'une trilogie. A mon plus grand plaisir ! Je l'attends avec impatience (et je crois que comme l'autrice l'a teasé, je ne suis pas prête : ça va partir dans tous les sens, et vu la belle plume qui a mené l'action et le suspens de ce tome, j'ai hâte de voir sa maîtrise à plus grande échelle : le point culminant de ce roman m'est apparue de manière très claire et presque filmique tant c'était bien géré).

Au final, je ne sais pas pourquoi le roman ne se hisse qu'en liste d'argent vu ma critique, il a dû manquer deux trois petits éléments pour en faire un roman de liste d'or - peut-être les quelques longueurs du début.

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Bronze

J'avais craqué pour ce livre non pas pour son résumé, mais pour la beauté de l'objet, couplé à la curiosité de l'univers original qu'il proposait. Suite à son achat, j'ai discuté avec différents libraires l'ayant lus, et j'avais des retours assez mitigés : tous vantaient le world-building, mais plusieurs lacunes, souvent les mêmes, ressortaient. Aussi, j'ai eu un peu peur de me lancer dans la lecture, je n'avais pas envie d'être déçue (surtout vu le prix du livre).

Au final, je rejoins tout à fait les avis des libraires avec lesquels j'ai pu échanger ; je m'explique :

Tout d'abord, le world-building est incroyable : on sent la volonté de créer un univers original, où se mêlent le steam-punk, le mecha et la fantasy avec la magie. C'est un genre (nouveau ?) qui me plaît énormément ; j'ai eu l'impression de plonger dans une nostalgie de ma jeunesse, avec l'ambiance qui rappelle un peu Evangelion, un peu Yu-Gi-Oh avec les maîtres-cartes, et la fantasy couplée à l'académie, c'était superbe. Cependant, je pense que l'autrice a vu très grand, et je ne suis pas satisfaite de ce seul tome : je veux encore plus d'informations et de détails sur cet univers très particulier (d'ailleurs, une carte aurait été très appréciée) ! Je ne saurais comment l'expliquer, mais on visualise facilement les inspirations de l'autrice, et c'est très agréable. Toutefois, je ne pense pas que ce soit grâce à son style d'écriture. Le concernant, j'avoue que la plume de Dana B. Chalys ne m'a pas vraiment plu, même si elle n'était pas désagréable en soi. Je pense qu'il s'agit du décalage entre les descriptions, assez simples (sans que ce soit négatif), et l'emploi de mots d'une langue soutenue (à ce sujet, j'ai bien aimé les notes en bas de page pour expliquer ces mots qu'on croise peu souvent, surtout en sachant que le livre est pour un public Young Adult). De plus, j'ai un peu eu du mal avec certaines phrases, où l'autrice explique beaucoup, ne laissant que peu de place au lecteur.

Concernant les personnages principaux, j'ai ressenti peu d'attachement envers Sadge et Diba, jusqu'au dernier quart du roman, où un peu plus de liens se sont créés. Je pense que là encore, c'est surtout lié au style de l'autrice, même si j'avoue que j'ai eu du mal à croire aux premiers liens d'amitié qui les liaient : on parle quand même de deux personnages isolés depuis 19 ans. Sadge a accordé un peu trop rapidement sa confiance à Diba vu la façon dont il se méfie de tout et de tout le monde ; je pense que j'aurais apprécié qu'il y ait un évènement qui démontre à Sadge la fiabilité de Diba pour expliquer la création de liens aussi rapidement.

J'ai également apprécié certains personnages secondaires, comme Mori ou Naph, une fois qu'ils s'étaient un peu plus dévoilés.

Concernant le scénario du roman, j'ai été happée assez facilement, une fois les dix premiers chapitres passés. Cependant, j'ai parfois eu l'impression de croiser quelques facilités scénaristiques, avec des personnages qui apparaissaient pile au bon moment.

Je tiens également à souligner la galerie impressionnante d'inclusivité de l'autrice, que ce soit au niveau du spectre de genre, d'orientation sexuelle ou amoureuse, d'ethnie ou même d'handicap (il manque plus qu'un personnage gros, et le tour aurait été complet). Également, l'utilisation des pronoms neutres m'ont fait plaisir, on les croise encore trop rarement !

Pour conclure cette critique, je pense que le roman vaut vraiment le détour pour son originalité indéniable, dont le world-building a finalement beaucoup porté ma lecture. Pour aborder au mieux ce roman, je pense qu'il faut un peu se l'imaginer comme un jeu vidéo, dans le sens où l'on aura des personnages qui créeront des liens et se comporteront un peu comme des PNJ, mais qui évoluent dans un univers au graphisme recherché et travaillé, et à l'univers incroyable.

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Commentaire ajouté par Arayr 2024-03-24T14:02:47+01:00
Lu aussi

(Lu en VO anglais)

Je suis une grande lectrice de Elle Kennedy, j'ai adoré sa série Off-Campus, et son nouveau roman autour de Gigi Graham. Aussi, je me suis lancée très confiante dans ce roman-ci, et j'ai été...Déçue. Pas énormément non plus, mais j'attendais autre chose.

J'ai trouvé que les personnages étaient peu développés, notamment Jake et Nate, pourtant crushs d'Abbey. Au final, on ne les connait qu'au travers de l'avis que s'en fait Abbey, et on les voit peu développer un caractère propre qui permette au lecteur de se faire sa propre opinion d'eux. Je pensais que ce triangle amoureux me permettrait de prendre parti pour l'un ou pour l'autre, mais au final, j'ai été peu investie dans son choix final à cause du manque de profondeur.

Abbey n'est pas détestable, mais j'ai eu certains accrocs avec sa personnalité ; elle souhaite se détacher de l'ombre de son père, et pourtant, elle en parle énormément. Elle appréhende le changement de comportement de son entourage s'il apprend qu'elle est la fille d'une célèbre rockstar, et pourtant, elle ne le cache pas, et se plaint lorsque son père est mentionné. Bref, ça a quelques relents de longueur. De plus, j'ai trouvé ça un peu étrange la manière dont l'autrice a géré ses personnages secondaires. J'entends par là qu'on nous évoque Eliza, la meilleure amie d'Abbey au début, puis celle-ci disparaît plus ou moins pendant tout le roman, pour ressurgir par une conversation téléphone ou quelques messages par ci et là. Un peu dommage de l'avoir introduite pour ne pas s'en servir, et pour au final la remplacer plus ou moins par Celeste.

J'ai trouvé ce roman également un peu plus cliché (le pote noir gay, bon, il y a d'autres emblèmes d'inclusion que celui-ci) et moins bien construit pour s'en éloigner. Le point central du roman se révèle être la quête d'identité d'un portrait d'une jeune femme, faisant plus ou moins écho à la quête d'identité d'Abbey, qui nous le rappelle surtout lors des derniers chapitres.

J'attendais également un peu plus de spicy dans ce roman (c'est aussi pour ça qu'on lit Elle Kennedy) et une tension plus intense avec Jack.

Sinon, dans l'ensemble, c'est un roman qui se lit bien et rapidement ; il y a les éléments qu'il faut pour donner envie au lecteur de poursuivre ; j'ai passé un bon moment et il a efficacement passé le temps, mais je ne retiendrai pas ce roman dans mes conseils concernant cette autrice.

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Commentaire ajouté par Arayr 2024-03-18T20:44:16+01:00
Argent

(Lu en VO anglais)

The Turnglass est un roman qui sort de l'ordinaire, de part sa présentation tête bêche, ou le lecteur, une fois arrivé à la fin de la première histoire, aura à retourner le livre pour pouvoir lire la deuxième. Autant dire que le format m'avait attiré et le livre était presque acheté avant même de connaître le résumé.

L'histoire est intrigante : un jeune docteur se rend dans une maison familiale, perdue au fond de l'Essex, pour y soigner son grand-oncle malade ; il y découvre une femme enfermée dans une prison de verre. 50 ans plus tard, en Californie, Ken rencontre Oliver, un écrivain qui réside dans une immense maison en verre. Un soir, celui-ci est retrouvé mort, laissant derrière lui un roman publié, qui en expliquerait la raison ; et qui dévoilerait la vérité sur les événements qui ont eu lieu 50 ans plus tôt.

Bref, autant dire que tout cela est très intriguant. Lors de ma lecture, je n'ai pas vraiment compris où l'auteur souhaitait nous emmener. Le mystère est partout, les éléments se contredisent et s'emmêlent en permanence.

La première partie du roman est glauque, et l'atmosphère m'a perturbée même une fois le livre posé de côté. J'ai beaucoup aimé que l'auteur parvienne à me transmettre la bizarrerie de l'histoire à ce point.

Quand à la deuxième partie, son atmosphère est moins étrange et se rapproche plus d'un roman policier comme on le connaît. J'ai vraiment apprécié cette dualité. Les personnages de cette seconde partie sont plus attachants, et paraissent également plus réels.

J'ai également aimé le mystère familial très epais qui entoure l'ensemble du roman, qui m'a même obligée de sortir une feuille et un stylo pour suivre l'arbre généalogique des Tooke, Spoiler(cliquez pour révéler)jusqu'à ce qu'il soit révélé que la première partie n'est en fait que le roman écrit par Oliver. C'est une mise en abîme subtile et bien construite, puisqu'elle est même doublée avec l'insertion du pasteur Oliver.

Cependant, je regrette un peu que la résolution des deux histoires soit si courte, je pense que j'aurais aimé un peu plus de longueur, même si au final, la conclusion de la partie une se trouve dans la partie d'eux.

Également, je trouve que le mystère familial est un peu tiré par les cheveux, mais au final, on oublie ce détail grâce au travail scénaristique mis derrière.

La plume de l'auteur est agréable, j'ai trouvé qu'il y avait une vraie volonté de coller aux époques (j'ai eu l'impression d'un changement de ton entre les deux histoires). La partie une est un peu plus difficile à lire à cause du vocabulaire employé et de certains personnages qui s'expriment en dialect, avec des mots qui ne sont pas entiers.

Bref, ce roman est une belle découverte, il perturbe et permet de découvrir un nouveau mode de lecture, pour lequel je me laisserai à nouveau tentée.

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Commentaire ajouté par Arayr 2024-03-13T00:45:52+01:00
Diamant

(Lu en VO anglais)

Je viens de le terminer et je péter mon crâne.

Un commentaire plus développé sera ajouté après ma nuit de sommeil.

---

Après une bonne nuit de sommeil, me revoilà pour rédiger un commentaire un peu plus développé.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au départ, mais ça n'a pas duré très longtemps (quatre chapitres tout au plus). Le découpage en trois parties du roman est logique, et correspond à l'appréhension et la montée d'addiction du roman. La première partie était sympa, pose le cadre, m'a introduit en douceur à l'histoire ; la deuxième partie a plongé un peu plus dans les sentiments d'Iris et dans l'univers fantaisiste dans lequel elle évolue ; et la troisième partie m'a achevée, pour ses rebondissements qui s'enchaînent à toute allure, la peur de perdre un personnage auquel on s'est attaché, la mignonnerie de Roman (ce BG), la tension de la guerre et Spoiler(cliquez pour révéler)du retour de Forest et ses révélations en chaîne, bref, quel climax.

Les deux personnages principaux sont très attachants : leur alchimie est perceptible dès le départ, même si ce qui avait été vendu comme un ennemies-to-lovers est moins ennemies que ce que j'avais imaginé. Toutefois, le développement de leurs sentiments se fait tout en douceur, au fil de lettres échangées ; et vraiment, certaines lettres m'ont achevé (la dernière ??? Je pleure).

Les descriptions de l'environnement sont bien faites, j'ai pu assez facilement m'imaginer le décor et m'immerger dans l'ambiance et le contexte. J'ai également apprécié la manière dont l'autrice a choisi de nous introduire à la partie fantasy du roman, à travers des mythes anciens redécouverts, bien que je regrette de n'avoir pas plus de détails. On n'en sait au final que peu sur les raisons de la guerre et sur les divinités qui l'ont initié.

Il y a également plusieurs clichés, mais qui ont été plutôt bien géré à mon sens : pauvreté, passé tragique, identité cachée Spoiler(cliquez pour révéler)révélée suite à la presque mort de l'un, donc ça ne m'a pas tant dérangée que ça, car j'ai trouvé le dosage bon et les réactions des personnages adaptées et fidèles ; Spoiler(cliquez pour révéler)notamment quand Iris apprend la vérité sur Carver, sa façon de réagir a été plutôt intelligente, j'avais un peu peur que l'autrice inclue un drama inutile. Le seul cliché que je n'aime vraiment pas et qui m'a un peu cassé mon délire dans leur romance, c'est Spoiler(cliquez pour révéler)leur mariage, un peu rapide et irréfléchi pour des jeunes de 18/19 ans qui se sont embrassés trois fois. Mais bon, c'est assez bien passé grâce à l'excuse de la guerre et la mort qui guette à tout moment.

Plusieurs personnages secondaires sont très attachants (comme Marisol), et j'ai eu un p'tit coup de cœur pour Keegan et le commandant Lark. L'histoire du peloton Sycamore m'a troué le cœur ; le désespoir transmit par l'autrice autour de la guerre a failli m'arracher quelques larmes, et autant dire que j'étais bien affectée par ses mots. Rebecca Ross a réussi à me transmettre la joie d'Iris et Roman, et la tendresse qu'ils ont l'un pour l'autre (nom de Dieu, la partie 3 a failli m'achever) et la peur de perdre un être cher.

La plume de l'autrice est également très agréable ; elle utilise un vocabulaire recherché et moins courant par rapport à d'autres romans que j'ai pu lire en anglais, ce qui apporte une touche d'originalité en plus. On sent qu'il y a une volonté de travail littéraire derrière l'écriture.

Le roman est beau, j'ai bien aimé la mise en page des chapitres et la retranscription des lettres, même si je trouve que la taille de la police d'écriture est un poil trop petite, ce qui fatigue plus rapidement les yeux (et j'ai besoin de mes yeux pour continuer à lire, ce suspens me tue).

Bref, ma critique n'est pas la mieux construite et la mieux organisée, mais je pense que ça révèle un peu l'effet de ma lecture. Je lirai sans aucun doute le tome 2, et j'ai déjà hâte. J'espère ne pas être déçue.

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Commentaire ajouté par Arayr 2024-02-27T17:03:50+01:00
Diamant

S'il n'y a qu'un Webtoon que je devrais lire jusqu'à la fin de ma vie, ce serait bien celui-ci !

J'ai commencé l'histoire sans trop savoir à quoi m'attendre, moyennement emballée par le résumé. Mais dès les premières cases, les dessins accrochent l’œil. Le travail sur les personnages, la luminosité, le mouvement, tout est admirable. Il y a beaucoup de webtoons très beaux, mais peu sont vraiment un régal pour les yeux, comme La Jacinthe Violette.

A cela s'ajoute un grand travail sur l'ambiance, avec notamment l'accompagnement musical. Si beaucoup de webtoons proposent une musique d'ambiance, je n'ai pas connaissance de ceux où l'auteur compose lui-même sa musique. Et c'est le cas ici ! Deadsophism compose elle-même ses morceaux de piano. Déjà, c'est incroyable, mais ce qui l'est encore plus, c'est la synchronisation avec la lecture. Un bruit de coup de feu pour une case qui l'illustre, un fond sonore de pluie qui s'accorde au temps, une mélodie enfantine sur un souvenir...Bref, c'est magnifique.

J'ajoute également l'importance accordée aux détails : des éléments d'analyses sont cachés un peu partout, allant d'un personnage caché dans la foule à une paire d'ailes donné à une autre en jouant avec son ombre. C'est incroyable de voir à quel point chaque case est travaillée.

De plus, l'histoire et le scénario sont extrêmement bien construits : l'enquête est palpitante, nous happe pour ne plus nous laisser repartir. Les protagonistes sont attachants, et j'ai vraiment aimé que même les personnages secondaires soient approfondis. Les autrices ne ménagent cependant pas le cœur des lecteurs : combien de fois je me suis redressée en soufflant un "non !" ou je suis arrivée en retard à table parce que je ne pouvais tout simplement pas m'arrêter de lire ! C'est vraiment cruel de jouer ainsi avec les sentiments de ses lecteurs.

La romance slow-slow-slow burn est à croquer, tout comme Kieran.

L'univers est travaillé jusque dans ses moindre recoins, et les uatrices arrivent toujours à me trimballer à droite et à gauche : à chaque fois que nous obtenons une réponse, une foule de questions surgissent. On aimerait que la publication ne s'arrête jamais.

Bref, ce webtoon est un chef d’œuvre qui mérite sa publication papier, et je ne sais pas pourquoi ce n'est toujours pas fait !

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Or

Si le docteur Jean n'arrive pas à pleurer, il arrive à faire pleurer les autres.

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avec ce roman, dont je ne connaissais absolument pas l'auteur, découvert sur Instagram grâce à son post où il explique que depuis son point de vue, les hommes n'aiment pas les femmes (je vous conseille vivement de lire son post, ça prend à peine cinq minutes, et c'est stupéfiant). Je n'ai jamais trop eu l'occasion de lire des romans d'hommes engagées auprès des femmes et des minorités, mais je suis ravie que Baptiste Beaulieu s'y soit pris une place.

Toutes ces tergiversations pour dire que l'auteur a réussi à me toucher au cœur. Avec une plume directe sur la condition humaine et son malheur, il sait aussi y allier un peu d'humour pour relâcher la pression de ses constats dépressifs.

Dans ce roman, Baptiste Beaulieu renoue avec l'humanité, avec ses patients, et réhumanise la relation soignant-soigné, parce qu'un bon médecin généraliste, c'est aussi un humain à l'écoute. J'avais un peu peur que le roman soit écrit de manière pompeuse (surtout venant d'un mec docteur ayant fait 12 ans d'études), mais je me suis laissée tenter par sa lecture grâce aux posts Instagram mentionnés précédemment, où j'avais tout de suite accroché à son style et à son humour.

Jean ne pleure plus, ne sait pas vraiment pourquoi, mais ses lecteurs s'épanchent pour lui. Comment résister au récit de tous ces destins tragiques, de Josette, de Charlotte ? Comment garder un cœur de pierre face à tous ces corps malades, mais aux histoires si touchante ? Rester de marbre face à l'ingrate Mme Moreno, pourtant si seule et pathétique ? A la reconnaissance de Zina ? A la souffrance de Virginie et à la bonté de Mme Chahid ?

Ce roman est profondément humain, engagé pour les femmes et pour une meilleure reconnaissance du système social et médical autant mis à mal par l'Etat. Ici, l'auteur touche à tout, parle de tout sans honte (des furoncles aux éjaculations précoces), de la violence (des agressions sexuelles aux agressions homophobes, de la guerre et de la charge mentale), mais aussi d'amour et d'espoir, et n'hésite pas à mettre une fessée aux hommes qui font du mal aux autres.

Je ne sais pas si ma critique est claire, mais vraiment, j'ai été transportée le temps de ma lecture dans le cabinet médical du docteur Jean, peut-être dans son tableau de la tristesse, à observer ses consultations. Car le roman a aussi cela de beau, de lier le fictif au réel, au point où l'on ne sait pas si l'expérience de Jean est aussi celle de Baptiste, s'il a vraiment étalé du beurre 125g sur une voiture et s'il a, lui aussi, pris sa part de violence masculine dans la gueule.

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Commentaire ajouté par Arayr 2024-02-27T13:22:10+01:00
Bronze

(Lu en VO allemand)

J'avais découvert Stefan Zweig grâce à mes cours de traduction à l'université, et j'avais bien aimé son style d'écriture : direct et accessible. Et en effet, là où la plupart des romans que j'ai lu en allemand me donnaient envie de dormir au bout de deux pages, j'ai pu lire 50 pages d'affilées avec cette nouvelle. Alors certes, comme l'édition que je possède n'en a que 72, peut-être étais-je plus motivée, il n'empêche que je me suis peu sentie somnolente -et pourtant, j'ai lu le soir !

J'ai apprécié cette nouvelle assez intrigante, mais aussi perturbante. On plonge dans l'obsession de cette inconnue, elle nous dévoile ses sentiments et comment elle n'a toujours vécu qu'à travers cet homme fugacement rencontré. La sensation de malaise s'intensifie au fur et à mesure qu'on avance : la reprise de la situation initiale (la mort de l'enfant) et l'ajout de sentiments, la colère de ne pas être reconnue, la rancœur de l'être par un homme de chambre connu jeune fille, sa mort, bref, on est pris dans le tourbillon de cette inconnue qui se noie dans cette obsession qu'elle appelle amour. Le plus perturbant est la conclusion finale sur cet homme qui ne semble pas être troublé par ces aveux reçus, si ce n'est que le vase sera désormais vide pour son anniversaire.

Zweig accorde beaucoup de souci aux détails, et la rengaine des roses blanches m'a bien plu, notamment sur leur signification : sincérité du sentiment, que l'on sait faux, expression d'un amour pur, que l'on sait vrai.

Bref, c'est une nouvelle qui se lit bien en langue originale, accessible, et intéressante. Je ne sais pas si ça a été adapté en film, mais je pense que ça rendrait bien.

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