Un très bel album, poétique et magique, qui aborde avec délicatesse le thème du deuil et de la souffrance liée à la perte d'un être cher. "Avoir un trou dans don amour" est l'une des phrases marquantes de cet album à lire à tout âge

Ce livre est bon, sans pour autant être un coup de coeur pour moi. J'ai l'impression d'être à contre courant quand je vois certaines reviews. J'ai eu le sentiment de regarder à travers un miroir, à l'image d'Elisabeth, un fait ne me permettant pas de ressentir à fond les choses, les sentiments ou les moments d'action. Il m'a manqué quelque chose dans l'expression de certains ressentis, comme s'il existait certains facilités dans l'histoire. Spoiler(cliquez pour révéler)Je suis également très surprise qu'on n'en sache pas plus sur qui est réellement Elisabeth (surtout s'il n'y a pas de suite), ce qu'elle est dans cet univers, outre le fait qu'elle puisse parler aux livres, les entendre et les ressentir.

Les personnages sont attachants, j'ai beaucoup aimé le personnage de Silas, qui je trouve a été beaucoup plus exploité que Nathaniel. Il manquait des choses pour la relation et la romance entre Elisabeth et Nathaniel pour moi. Pour autant, l'univers imaginé par Margaret Rogerson est fabuleux, je n'avais aucun mal à imaginer celui-ci.

4,5/5

J'ai adoré Sorcery of Thorns. 

Ce roman est ensorcelant et fascinant. 

On peut dire que ce livre ne se résume pas seulement à sa sublime couverture. J'ai tout de suite accroché à l'univers de Margaret Rogerson, bien plus complexe qu'on pourrait l'imaginer. Ce monde de sorciers, de démons et de gardiens. Ce monde dans lequel les grimoires sont présentés comme étant des créatures parfois maléfiques ou bienveillantes. Une histoire qui se déroule à une autre époque, en 1824, où complots et manigances sont de mises. Elisabeth, orpheline, a été élevé depuis sa plus tendre enfance dans la grande bibliothèque d'Estive. Très attachée aux grimoires, elle rêve de pouvoir devenir gardienne. Tout se complique quand elle est suspectée d'avoir libéré un grimoire, causant sur son passage mort et destruction. C'est ainsi qu'elle devra suivre Nathaniel Thorn et son serviteur Silas, chargé de la faire comparaître devant la justice des sorciers. 

Dès la première page, j'ai été complètement embarquée dans l'univers et dans l'ambiance de Sorcery of Thorns. L'histoire est très prenante, palpitante et nous donne véritablement envie de poursuivre notre lecture pour en découvrir les moindres petits secrets. Le rythme était très satisfaisant, puisque nous avons pas un seul temps mort. Margaret Rogerson sait comment rajouter de l'huile sur le feu, et nous avons donc l'agréable surprise de constater qu'il se passe toujours quelque chose même dans les moments les plus calmes. J'ai beaucoup aimé le développement de l'histoire, même si en tant que lectrice, j'aurais parfois adoré pouvoir approfondir des éléments. 

L'autre force de cette histoire est sans surprise ses personnages, mais surtout la force qui se dégage de notre trio. Ils sont tous très attachants, et ce lien qui se forme entre eux est unique. Elisabeth est une héroïne qui n'a pas peur de se jeter dans la mêlée. Je l'ai trouvé très courageuse, intrépide et honnête. Nathaniel est quant à lui un véritable tombeur, un peu blagueur. Je l'ai tout de suite aimé. Encore plus quand on découvre que son passif l'a amené à être très solitaire au point de ne faire confiance en très peu de personne. Et enfin, nous avons Silas. Autant le dire de suite, ce personnage mériterait à lui seul son propre livre. Je sais que Sorcery of Thorns est censé être un one shot, mais il mériterait tellement davantage. Les démons sont présentés comme des créatures sans âme et égoïste. Mais Silas est une exception, et nous nous rendons rapidement compte qu'il tient énormément à Nathaniel. Et j'ai aussi adoré qu'il s'attache à Elisabeth au point d'en venir à mettre son petit grain de sel. 

J'ai adoré la romance. Même si elle ne se classera pas dans mes préférées, il n'en reste pas moins que le développement se fait progressivement et très naturellement. J'aurais bien sûr aimé qu'elle soit plus approfondi encore, mais difficile de faire mieux quand nous sommes dans un one shot. Elisabeth et Nathaniel apprennent à se faire confiance, deviennent amis et vont finalement se rendre compte qu'ils ont des sentiments bien plus profonds l'un pour l'autre. Même si il y avait déjà une certaine attirance entre eux dès leur première rencontre. Pour autant, et même si c'est pas bien de dire ça, mais je n'aurais pas dit non à une romance à trois avec Silas. D'autant plus quand on sait que Nathaniel est bisexuel. 

La fin m'a un peu laissé sur ma faim. J'ai trouvé dommage que la bataille finale ne soit pas plus détaillée. Et je ne vous cache pas que je ne suis pas une grande fan des fins ouvertes. D'autant que celle ci nous laisse sur une scène que j'aurais aimé encore plus approfondi. Mais dans l'ensemble, Sorcery of Thorns a vraiment tenu ses promesses. Je n'en espérais pas plus ni moins. J'ai adoré et je ne peux que vous le recommander. 

Puisque tout le monde attendait sa sortie avec impatience, j'ai décidé de me procurer The Cruel Prince en VO et de le lire, pour me faire mon propre avis.

Spoiler alert: je n'ai vraiment pas aimé.

Pourtant, le monde créé par Holly Black est fascinant, avec ses règles et leurs failles, ses lieux et ses couleurs.

Ses personnages, bien que classiques, sont relativement complexes.

Mais - parce qu'il y a un mais. Et un gros.

Premièrement, la relation Jude-Cardan. Spoiler(cliquez pour révéler)Celle-ci est au centre de toutes les discussions, et de beaucoup de débats, et j'ai compris pourquoi: elle est malsaine. Dès le départ, ce n'est que harcèlement et blessure, jeux de pouvoirs et de douleur. Elle évolue, certes, mais pas dans le bon sens.

Ensuite, même si l'approche politique est intéressante, j'avais deviné dès la page 100 le dénouement de la page 300, et toutes les découvertes théoriquement fracassantes qui allaient avec. Et dès qu'on enlève cet aspect incertain, le livre devient bien moins intéressant.

A lire pour se faire un avis - le style de Holly Black est sympa à lire, et permet de se sentir bien plus proche de Jude qu'autrement. Encore une fois, l'univers est intéressant, les personnages également.

Mais attention à ne pas idéaliser la relation Jude-Cardan!

3,5/5

Un bon livre.

Mais peut être un peu surcôté.

Je sais que certain ne seront pas forcément d’accord avec mon avis, mais je veux être la plus franche possible. En commençant « Le Prince Cruel », je m’attendais vraiment à un coup de cœur. La grande majorité des avis étaient plus que positifs, de quoi me faire penser que je tenais entre les mains la petite pépite de l’année. Malheureusement, ce n’est pas le cas. J’aurais voulu que ça le soit.

Tout d’abord, il faut savoir que j’ai apprécié ma lecture, mais que je n’ai à aucun moment ressenti le moindre enthousiasme ou le moindre attachement aux personnages. Je lisais, et je n’arrêtais pas de me dire qu’il manquait quelque chose à cette histoire pour la rendre plus mémorable. C’est d’autant plus agaçant quand l’histoire présentée avait tout pour plaire, surtout avec cet univers aussi étoffé et cette intrigue qui était incroyablement imprévisible dans son développement et qui m’a surprise à plusieurs reprises par ses retournements de situations ou révélations. Holly Black retourne tout les clichés, et cela donne forcément quelque chose de différent et d’appréciable à découvrir.

Mais il n’en reste pas moins que je me suis pas assez investi dans cette histoire, comme si j’avais l’impression d’être toujours en retrait. Je reste persuadée que ne pas m’être attachée aux personnages est la principale raison. Même si Jude est une héroïne forte, intrépide et audacieuse, je n’ai pas réussi à m’identifier à elle. Ses interactions avec les autres personnages sont généralement conflictuelles. Et il faut dire que Cardan est un vrai con. Désolé, mais même si j’aime les bad boys en temps normal, il dépasse les limites et n’a rien d’attrayant pour que je puisse lui pardonner ses actions. Et je ne parle même pas de Taryn, qui n’est pas d’un très grand soutien pour sa sœur. La romance apparaît subitement dans la fin du livre, mais difficile de se prendre au jeu quand les deux personnages n’ont jamais montré le moindre signe de rapprochement avant.

Je ne peux pas dire que c’est une déception. Mais je trouve quand même dommage de me rendre compte que ce livre n’était pas aussi bon que ce qu’on pouvait laisser présager. Je pense que je l’aurais davantage apprécié si j’avais été plus jeune. J’attendais quelque chose de plus mature. Cela reste une bonne lecture mais pas marquante.

Honnêtement, c'est ce livre qui m'a fait éprouver le besoin d'écrire ma première critique.

J'ai rarement lu des livres aussi mauvais et je regrette amèrement d'avoir perdu mon temps a vouloir le terminer malgré tout.

Je vais tenter d'être bref mais certains points du livres sont pour moi rédhibitoires et m'ont vraiment déçu :

- Tout d'abord, parlons du style : je ne sais pas si cela est dû à la traduction, mais j'ai tantôt trouvé le style d'Holly Black trop simple, visant à tout détailler avec un vocabulaire extrêmement simpliste et s'attardant uniquement sur les tenues des personnes, sans intérêt et sans lien les uns entre les autres. Par moment, j'avais vraiment l'impression de lire des successions de descriptions, plus invraisemblables et inintéressantes les unes que les autres. A l'inverse, le style était parfois relativement confus, si bien que je me sentais obligé de relire plusieurs fois la même phrase pour être sur d'avoir bien compris.

- Concernant les personnages : Ils sont réellement insipide et agaçants. Jude est un personnage dont les actions n'ont aucune cohérence avec la description apportée par l'auteur. Sa soeur jumelle est l'un des pire personnage que j'ai eu l'occasion de découvrir et je peine encore à trouver quel est son rôle dans ce premier tome. Enfin, pour ce qui est du prince Cardan, après ma lecture, j'ai l'impression de ne toujours pas le connaitre, ni même de le comprendre, mais peut être s'agit il tout simplement d'un choix de l'auteur, ce que je peux encore comprendre.

SPOILER :

- Enfin, je veux aborder la pire partie selon moi, c'est à dire le PLOT : le livre est très très lent et l'histoire n'est, selon moi, pas du tout cohérente. Les actions ne s'enchainent pas bien, le déroulement des évènements est très futile et ne fait presque pas avancer le main plot. Par exemple, Jude a une soeur jumelle, mais cet élément n'apporte absolument rien à l'histoire. Autre élément : Jude décide de sauver une humaine qui décide de se suicider : encore une fois, cela ne sera jamais réellement réadressé dans l'histoire. Dans un sens également, on peut remarquer que tous les personnages secondaires ne font absolument pas avancer l'histoire.

- Quand le titre s'appelle "LE PRINCE CRUEL", je m'attends donc à ce que le Prince Cardan soit évoqué. POURTANT IL N'EST JAMAIS PRESENT DANS 60% DU LIVRE. Pour faire simple (SPOILER), Jude se fait bully au début, ensuite Cardan se fait fouetter par son frère sous les yeux de Jude, puis on ne parle plus de Cardan, et soudainement il réapparait vers la fin et embrasse Jude. CELA N'A AUCUN SENS. D'autant plus que la justification de Cardan pour avoir harcelé (été violent avec) Jude ne tient absolument pas. Aucun effort de rédemption pour ce personnage de la part de l'autrice et j'ai vraiment du mal à savoir comment cette phase de changement sera possible pour lui.

ENFIN, j'en arrive aux points vraiment rédhibitoires pour moi et, que je considère comme étant extrêmement problématiques :

- LE LIVRE S'OUVRE SUR UN FEMINICIDE, et ensuite plus rien. Presque aucune mention de celui-ci.

- La façon dont l'autrice aborde les traumas de Jude est vraiment fainéante. Elle fait juste un chapitre en disant "oups voilà ce qui lui est arrivée, mais ça va maintenant parce que du coup elle préfère ne plus y penser"

- le syndrome de stockholm de Jude envers son "père adoptif"

- ET ENFIN, je ne supporte pas le message que fait passer l'auteur, malgré elle, sur le harcèlement. En effet, lorsque Jude se fait harceler à l'école, c'est principalement parce que c'est une humaine dans un monde de Fae. Plutôt que d'avoir une vision sur la tolérance de l'autre, sur les différences entre les êtres humains (ou non), le comportement de Jude vise simplement à se plaindre de ne pas être une Fae, tout au long du livre sans aucun second degré ou remise en question (ce qui est très agaçant et problématique). Parfois, on a presque l'impression que Jude trouve ça normal de se faire harceler parce que c'est une humaine.

BON je vais m'arrêter là, et je suis désolé pour ceux qui ont aimé le livre mais ce fut vraiment une de mes pires lectures et je peine à comprendre comment ce livre peut être aussi populaire.

Je sens que je vais me faire de nombreux ennemis, mais tant pis : j'ai détesté ma lecture.

À l'animosité qui m'anime quand je pense à ce roman s'ajoute la déception de l'avoir si longtemps attendu. En effet, cela fait plusieurs années que je le vois constamment passer dans la sphère littéraire anglophone et dans les librairies de Londres, si bien que je voulais vraiment le lire pour me faire mon propre avis. J'ai même failli l'acheter en anglais juste avant que Rageot n'annonce sa parution française. Finalement, je crois que j'ai bien fait de le lire en français, autrement ma lecture aurait été encore plus laborieuse.

La plume d'Holly Black n'a absolument rien d'exceptionnel, je la trouve même plutôt médiocre compte tenu du fait qu'il s'agisse d'un roman de fantasy. L'univers créé ne m'a pas paru si bien monté que ce que j'ai pu lire dans divers avis, et ce n'est pas la carte ajoutée en début de roman qui va y changer quoi que ce soit.

Concernant les personnages, ils sont tous détestables, sans exception. Jude et Cardan sont aussi exécrables l'un que l'autre, et les personnages secondaires fortement agaçants (au minimum). Mais je crois que le pire du roman reste encore les relations qui les lient, qui sont toutes tellement malsaines ! Entre Jude qui admet aimer comme son père l'assassin de ses parents et Cardan qui tombe soit disant amoureux d'elle alors qu'il essaie constamment de la tuer, la logique et l'affection pure règnent en maîtres dans ce roman.

En conclusion, je crois que je n'ai pas besoin de préciser que je ne lirai pas la suite.

J'ai abandonné ma lecture à plus de la moitié du livre, après m'être forcé d'avancer et de lui laisser sa chance. Mais je crois que vraiment, je n'en peux plus. Il est rare que je trouve un livre mauvais, mais pour le coup, je n'y vois pas vraiment d'intérêt.

Il commence donc avec une scène (un peu mal écrite, je trouve) où Madoc tue les parents de Jude, avant de révéler qu'il est le père de Vivi et de les emmener toutes les trois. Pourquoi pas. Il est cependant dommage que dès le chapitre suivant, Jude en est au stade où elle l'apprécie sincèrement. Pour moi, c'était trop brutal : comment en est-elle venue à l'apprécier ? d'autant plus qu'elle ajoute, un peu plus tard dans le récit, qu'il lui fait un peu peur, et qu'après tout c'est quand même le meurtrier de ses parents. Leur relation aurait mérité, à mon sens, d'être approfondie dès le début, car pour le coup, elle me paraît absurde.

La relation entre Jude et Cardan ? un peu clichée quand même, mais pourquoi pas. Un prince qui décide de s'en prendre à une humaine car il la considère comme inférieure, cela me paraît intéressant. Mais Cardan ne l'est pas. Rien n'excuse son attitude, et si la façon dont il est traité par son frère est censé éveiller de l'empathie, bah non. Rien ne justifie qu'il s'en prenne comme ça à Jude. J'ignore comment leur relation évolue par la suite, mais je ne vois pas comment cela pourrait déboucher sur quelque chose de sain, à part en modifiant totalement le personnage de Cardan.

Le personnage de Jude lui-même manque un peu de cohérence. Obsédée par l'idée de devenir chevalier et de prouver sa valeur (intention louable), elle abandonne ce rêve quand on lui propose de devenir espionne. Pourquoi ? parce qu'au moins, elle ne sera pas contrôlée par la magie. Elle déteste qu'on le lui propose car elle est capable de mentir, puis elle dit oui. Très logique.

Le livre manque de finesse, de nuances, et même en m'acharnant, je n'arrive pas à en trouver. Je ne me suis attaché à aucun personnage, alors je ne vois pas pourquoi continuer. Peut-être que les choses s'améliorent par la suite, mais pour le coup, ça interviendrait bien trop tard.

Un an après la lecture du premier opus me voici enfin décidé à attaquer sa suite. Je dois dire que j’avais souvent repoussé sa lecture au vu de la tournure qu’avait pris les évènements dans l‘épilogue. Qu’allait bien pouvoir inventer Jeaniene Frost afin de rendre ce volume aussi attractif que le précédent?

Nous retrouvons Cat quatre ans plus tard, elle est à présent agent du FBI dans une section crée pour la capture ou l’exécution de vampires récalcitrants. Elle bénéficie d’une nouvelle identité, a des hommes loyaux à ses ordres. Cat jouit également d’une réputation auprès de ses proies, crainte plus que jamais elle est surnommée « La faucheuse rousse ». Nous redécouvrons une héroïne appliquant tout ce qu’elle a appris de l’homme qu’elle a fuit quatre ans plus tôt, et par la même occasion décelons un côté sentimental et mélancolique de l’héroïne. Depuis sa fuite de sa ville natale et de l’homme qu’elle aimait, Cat est devenue plus solitaire que jamais même si elle a réussi à s’entourer de collègues et ami( e)s fidèles. Notre hybride aura fort à faire dans ce tome, entre son travail, ses ami(e )s, ses retrouvailles avec Bones et sa tête mise à prix.

Un tome toujours aussi fluide, se lisant assez vite et contenant des évènements positifs et d’autres plus mitigés.

Premier changement par rapport au premier opus, le nombre de personnages. Ici nous aurons le plaisir de rencontrer une bonne dizaine de personnages secondaires qui ne serviront pas de faire valoir. Sans oublier d’autres déjà apparus précédemment. Cat aura fort à faire quant à gérer tout ce petit monde qu’il soit humains, vampires ou goules. Ce volume comportera toujours autant de moments cocasses et risibles, que cela soit le retour de Bones qui prendra vraiment la pauvre Cat au dépourvu, les dialogues entre Bones et Justina toujours aussi drôles, la relation assez conflictuel entre Cat et Don son patron. Je citerai aussi les personnages de Annette et Ian qui mettront Cat en mauvaise posture.

Ce volume 2 monte d’un cran dans la violence flirtant avec le gore sans oublier les scènes bouillantes entre Cat et Bones étant bien plus crues. L’héroïne à beaucoup évolué et accepte à présent sa partie vampire et assume ouvertement et fièrement sa relation avec Bones ce qui causera quelques désagréments dans son équipe et plus particulièrement auprès de Tate.

Nous aurons enfin la révélation sur l’identité du Père de Cat, identité et personnalité qui m’a quelque peu déçue d’ailleurs.

Un tome prenant mais qui cependant affiche un bilan assez mitigé. Le couple m’a par moment assez énervée ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps. La violence trop accrue ici et mal géré. Roman inférieur au premier mais dont je suivrai la suite quant à connaître le devenir de tout ce petit monde, en espérant que les prochains volumes retrouveront le charme qui m’avait tant plus par le passé.

Cat est mi-humaine mi-vampire. Sa mère s'est fait violer par un vampire, et 5 mois plus tard elle donnait naissance à une petite fille. Quand sa mère lui révèle ce secret, Cat se jure de venger sa mère et de traquer et tuer tous les vampires qu'elle pourrait.

Alors qu'elle est en chasse, elle se fait capturer par un vampire, Bones, bien plus malin que les autres. Lorsqu'il découvre sa nature extraordinaire, il lui impose une association : il l'aidera pour trouver son père, mais en échange elle devra tuer les vampires qu'il choisit.

Nous allons donc suivre Cat dans cette folle aventure avec Bones. Les débuts seront difficiles, la confiance sera inexistante. L'entraînement que Bones la forcera à suivre sera des plus éprouvant.

Cat tire de sérieux avantages de sa double nature : sa force, sa résistance au pouvoir de suggestion des vampires. Sans oublier que du fait de son côté humain, elle paraît "inoffensive" pour les vampires qui ne voient en elle qu'un met appétissant.

Notre duo va s'attirer de gros ennuis en s'attaquant à un vampire puissant et qui a des ressources. Leur traque au vampire va se corser au fil des missions, au fil des pages...

Concernant les personnages, je suis totalement séduite. Cat est une jeune femme qui vit pour la vengeance de sa mère, et qui n'a pas eu une enfance des plus faciles. C'est une héroïne attachante, drôle et qui a un fort caractère. A travers ce premier tome Cat évoluera dans sa façon de voir les choses, sur le sens qu'elle veut donner à sa vie.

Bones, vampire sexy et ténébreux de son état, met du piment et de l'originalité dans toute cette histoire. Effectivement, c'est un très vieux vampire chasseur de primes... qui tue les gens de son espèce.

J'ai trouvé la relation entre Cat et Bones vraiment géniale. Entre les joutes verbales et les sarcasmes on n'a pas le temps de s'ennuyer. J'ai vraiment adoré leur "rencontre", je l'ai trouvée très drôle (malgré les circonstances).

L'écriture de Jeaniene Frost m'a conquise. Certes, ce n'est pas de la grande littérature, c'est de la bit-lit; mais moi ça ne me dérange pas de ne pas lire de mots savants à tous les paragraphes, ou de grandes réflexions philosophiques. Je lis pour me détendre, m'évader; et ce style me convient tout à fait (entre autres). J'ai apprécié de ne pas retrouver des personnages vulgaires et obsédés par le sexe (comme c'est le cas dans pas mal de livres bit-lit).

L'histoire est palpitante et intrigue très bien ficelée. On ne s'ennuie pas un seul instant. C'est un premier tome excellent, tout est réuni pour passer un très bon moment et pour avoir envie de découvrir la suite. C'est un gros coup de coeur.

Je n'ai qu'un seul regret : ne pas en savoir plus sur le "père" de Cat. Peut-être dans le prochain tome ?