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Les extraits appréciés par Cle-mencia

Bien entendu, mon geste impulsif n’eut pas l’effet escompté.

Je le compris à la seconde où Night baissa les yeux vers moi, juste avant que ma pathétique brosse à cheveux pénètre la chair diaphane de sa poitrine.

Il ne sollicita pas sa sorcellerie ténébreuse, cette fois.

Il intercepta mon poignet entre ses doigts, avec une telle rapidité que je ne pus déceler son bras, puis me prit à la gorge avec sa main libre. Un flot de terreur se déversa en moi.

L’instant suivant, je me retrouvai à nouveau adossée au mur… ou plutôt, plaquée contre, mes pieds battant le vide, car il m’avait hissée aisément à sa hauteur.

Pareil à un animal intrigué, il inclina la tête sur le côté en me jaugeant tandis que je gesticulais, me débattais et rugissais sans succès, écartelée entre mon effroi et mon courroux. Sa grande poigne autour de mon cou était ferme et douloureuse, mais pas aussi serrée et mortelle qu’elle aurait pu l’être s’il avait réellement voulu m’étrangler. Même si j’avais du mal à respirer correctement, je ne suffoquais pas : la nuance était manifeste.

Le Faedra de la Nuit saisit son cylindre fumant entre son pouce et son index pour l’ôter de sa bouche aux lignes sensuelles et prétentieuses. Avec scepticisme, il avisa mon arme improvisée, éjectée à terre durant l’impact.

Oui, il n’y avait que moi pour tenter de poignarder un dieu avec une brosse à cheveux.

– Un couteau ridicule hier, une vulgaire brosse aujourd’hui… Avec quel objet minable me menaceras-tu la prochaine fois ? me lança-t-il de sa voix grave et rauque qui m’extirpa un frisson.

– Tout ce qui me tombera sous la main, même une aiguille

à tricoter !

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— Vous sembliez passionné par votre échange avec mademoiselle de Sept-Vans.

— Gabrielle ? Elle est plus intelligente qu’elle n’y paraît. Sa conversation indique qu’elle est bien éduquée et qu’elle a de la culture. Je crois que son air niais vient de sa blondeur et de la façon dont elle se vêt. Un peu comme votre sœur.

— Vous vous trompez, Monsieur : Louise est exactement ce qu’elle semble être.

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Spoiler(cliquez pour révéler)« Charlie est Lili. La Lili dont Bill me parle depuis deux ans. J’ai couché avec sa sœur. Je suis un homme mort. »

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— Madame de Sept-Vans a eu une attaque.

— Juste Ciel ! Comment se porte-t-elle ?

— Mal, je dirais. Elle est morte.

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— C’est très probablement la mort qui nous attend.

— On ne meurt que si l’on est oublié, Gabriel de León. Brille de mille feux. Si bref que soit ton passage sur cette terre, brille.

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Personne n’est plus terrifié à l’idée de mourir que ceux qui vivent éternellement.

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…Une vie sans livres ne vaut pas la peine d’être vécue, Dior. Leurs pages recèlent une magie incomparable. En ouvrir un, c’est ouvrir une porte vers un lieu, un autre temps, un autre esprit. Et en général, mademoiselle, cet esprit est bien plus vif que le siens. »

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"Elle se fichait de ce que pensaient les gens.

Mais elle voulait désespérément que Michael l'accepte. Son trouble ne la définissait pas. Elle était Stella. Une personne unique."

-Stella-

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– J’attendais un coup de fil de ta part, chuchota-t-elle.

Son sourire disparut, remplacé par une expression sérieuse.

– Il fallait que j’y réfléchisse.

– Est-ce que tu acceptes ma proposition ?

S’il te plaît, ne refuse pas.

– Es-tu certaine qu’elle tienne toujours ?

– Bien sûr.

Elle ne voyait aucune raison de changer d’avis.

– Pas de sexe ?

Elle prit une profonde inspiration et hocha la tête.

– Pas de sexe.

Il se pencha vers elle et baissa la voix.

– Comme ça, tu seras sûre que le prochain qui aura envie de t’embrasser ou de te toucher le fera uniquement parce qu’il en aura envie ?

– O… oui.

Elle se pencha à son tour, attendant qu’il exprime sa décision, presque trop effrayée pour respirer.

– J’accepte.

Elle sourit, étourdie par le soulagement.

– Mer…

Il posa la main sur la joue de Stella, releva un peu son visage et l’embrassa. Une décharge électrique crépita dans tout son corps. S’il n’y avait pas eu le comptoir, elle se serait effondrée. Elle murmura et il approfondit le baiser, sa langue envahissant sa bouche comme elle voulait qu’il le fasse…

La porte derrière le comptoir s’ouvrit et quelqu’un pénétra dans le magasin. Ils se séparèrent comme deux adolescents pris en faute.

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Toutes les choses qui font de toi une femme différente te rendent parfaite.

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