Ce livre fait partie de ces lectures qu'on pourrait qualifier sans hésitation de péché mignon. Ce roman, à la frontière entre dark romance et thriller aristocratique, joue avec les codes d'un univers sombre, mystérieux, et délicieusement malsain… et je dois avouer que j'ai succombé à son appel. On y retrouve une trope que j'adore le Harem Inversé. Et ici, elle est exploitée dans toute sa tension dramatique et son intensité charnelle.

Quatre Lords : Alaric, Gideon, Sterling et Theodore. Quatre hommes puissants, torturés, brillamment détraqués, qui forment ensemble un ordre occulte régnant dans l'ombre sur les bas-fonds de l'Angleterre. Ils sont arrogants, cruels, insaisissables – et terriblement fascinants. Face à eux, une héroïne qui n'a rien demandé mais qui se découvre héritière de ce chaos, fille du cinquième Lord assassiné. Dès lors, elle devient Lady of Darkness malgré elle… et l'engrenage commence.

L'intrigue est addictive au possible. Chaque chapitre pousse à tourner le suivant avec une fébrilité à peine dissimulée. Entre jeux de pouvoir, menaces, sensualité trouble et vengeance silencieuse, le récit ne laisse que peu de répit. C'est haletant, c'est noir, c'est intense, et j'ai adoré me perdre dans ces alliances fragiles et ces désirs inavouables. On est ici dans une ambiance chargée d'adrénaline, où tout peut basculer en une phrase, un regard, un silence.

Les personnages, quant à eux, sont complètement barrés, et c'est exactement ce que j'attendais. Pas de demi-mesure, pas de héros lisses ou de figures bienveillantes. Chacun cache ses blessures, ses déviances, ses pulsions destructrices. Et c'est précisément cette noirceur assumée qui rend l'ensemble si captivant. J'ai un faible assumé pour les protagonistes ambigus et instables — et là, je suis servie.

Cela dit, si je pousse un peu mon analyse, je ne peux ignorer que l'écriture manque de profondeur. le style est lisible, fluide, mais il reste linéaire et parfois un peu creux. Il y a peu de place pour la subtilité ou les émotions nuancées ; les scènes s'enchaînent avec efficacité, mais sans toujours parvenir à me toucher en profondeur. J'aurais aimé des dialogues plus ciselés, des introspections plus marquées, des descriptions un peu plus évocatrices pour véritablement élever le roman au rang de grande lecture.

Et pourtant… malgré tout ça, je suis accro. L'intrigue m'a totalement happée. L'ambiance m'a séduite. Et cette dynamique de domination et de rébellion, de désir et de haine, fonctionne diablement bien. À peine la dernière page tournée que je me demandais déjà où me procurer le tome 2. C'est typiquement le genre de saga qu'on dévore avec frénésie, en mettant de côté ses exigences littéraires, juste pour le plaisir intense d'être embarqué dans une histoire aussi sombre que jouissive.

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Malheureusement, ce deuxième tome a été une vraie déception. Après un premier tome intense, sombre, riche en mystères et en tension, je m’attendais à une montée en puissance, à un scénario plus profond, et surtout à une héroïne transformée. Mais rien de tout cela ne s’est produit.

Dès les premières pages, j’ai senti que le rythme peinait à s’installer. Tullia, qui aurait dû exploser après tout ce qu’elle avait vécu dans le tome 1, reste trop passive à mon goût. J’attendais qu’elle développe un pouvoir époustouflant, qu’elle prenne enfin sa revanche, qu’elle se révèle… mais elle reste trop souvent spectatrice des événements. Son évolution est minime et frustrante.

Autre grande déception: le loup neige, qui semblait pourtant avoir un rôle important à jouer. Il est relégué au second plan, quasiment absent du cœur de l’intrigue, alors que j’espérais qu’il devienne un allié clé, voire un déclencheur d’événements forts. Ce potentiel non exploité renforce la sensation d’un tome creux.

Quant à Florian, son personnage aurait pu amener des dilemmes moraux, des tensions, des choix déchirants… mais tout semble survolé, trop lisse, trop facile. Le lien entre lui et Tullia manque de substance et ne provoque pas l’émotion attendue.

Et enfin, le final: je m’attendais à un climax explosif, à des révélations-chocs ou un retournement spectaculaire. Malheureusement, la fin tombe à plat, sans grand frisson ni émotion, ce qui laisse un goût amer.

En résumé, ce tome 2 souffre d’un vrai manque d’intensité et d’exploitation de son potentiel. J’espérais une suite à la hauteur du premier tome, mais j’ai trouvé une histoire qui stagne, des personnages qui n’évoluent pas assez, et une intrigue qui s’essouffle. Dommage, car l’univers avait tout pour briller.

Je vais commencer par le positif : j’ai trouvé ce tome bien meilleur que les deux premiers. Les personnages sont attachants, même si Nico reste un énorme red flag qui essaie vaguement de s’améliorer.

Par contre, certains points sont carrément rédhibitoires à mes yeux.

Spoiler(cliquez pour révéler)Mia est victime d’une agression ultra violente : sur place, un homme ne respire plus, un autre fait une hémorragie… Et ensuite ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Procès ? Enquête ? Mort ou pas ? On n’en saura jamais rien. C’est traité comme un non-sujet, totalement éclipsé par la relation Mia/Nico (parce qu’apparemment c’est plus important... ironie). ce point me laisse sans voix.

Spoiler(cliquez pour révéler)Ensuite, Mia reprend sa vie comme si de rien n’était, parce qu’elle a déjà vécu ce genre de choses. Justement, c’était l’occasion parfaite de montrer qu’un suivi, un accompagnement psychologique ou même simplement un temps pour se reconstruire sont nécessaires. Ça aurait pu être un message fort et utile. Mais non, on passe à autre chose comme si de rien n’était.

Spoiler(cliquez pour révéler)Et pour finir : Mia est v****, elle reçoit du sang dans la bouche… et à aucun moment on ne parle d’hôpital, d’examens, de traitements d’urgence pour les MST. Là, franchement, c’est irresponsable de ne même pas évoquer ça, surtout en 2025.

Bref, même si j’ai trouvé les triplés attachants et que je vais continuer la saga par curiosité, je ne recommanderais pas ce livre. Trop de choses problématiques, trop de maladresses, et ça aurait mérité d’être mieux traité.

En voilà une critique bien difficile à écrire : J'ai beaucoup aimé, et en même temps certains... Événements du livre, m'ont profondément rebuté.

Ce livre est tout en antithèse : on aime et on déteste, à l'image de cette romance. J'ai autant aimé que haï Leith. Étrange ? Et pourtant, F. Anah a réussi avec brio a engendrer cette dualité.

Adepte des souffrances littéraires, c'est un carton plein pour l'auteure qui mélange avec une main de maître joie, tendresse, suspense, horreur, violence.

J'ai été gênée par plus d'un passage, et pourtant impossible de lâcher le livre. Preuve, selon moi, de la qualité du récit et de son écriture.

On retrouve avec joie nos héros. Leurs retrouvailles sont touchantes. On vit les aventures de Sanaé à Celestina comme si on y était, désireux de découvrir enfin les secrets de cette cité et de ses dirigeants.

Pourtant je dois le dire... Il y a un passage, un chapitre clé même du livre, qui m'a choqué mais alors a un point... Pour le coup c'était trop "Dark" pour moi. Et en fait, plus encore que "cet événement", c'est plutôt l'attitude de Sanaé, après coup, qui ne m'a pas plu. Ce que Leith lui fait est juste... Trop horrible pour moi. Elle se révolte (enfin d'ailleurs !), mais j'ai trouvé son rejet trop court, et pas assez poussé par rapport à ce qu'elle a vécu.

C'est d'ailleurs globalement le reproche que je ferai a cette romance : un problème d'équilibre. Leith fait beaucoup trop souffrir Sanaé, et elle, eh bien elle retombe constamment dans ses bras, trop vite, trop facilement. Sur l'ensemble des deux tomes, j'ai constaté quelle pardonnait quand bien trop rapidement.. surtout face a ce quelque chose d'aussi impardonnable dans ce deuxième opus... j'ai ressenti plus d'une fois l'envie de secouer l'héroïne, été frustrée de ne pas voir notre héros masculin suffisamment ramer, galérer pour la mériter ou se faire pardonner.

Spoiler(cliquez pour révéler)car disons le, Sanaé se fait quand même violer de la plus horrible des façons par Leith... La punition qu'il lui inflige aussi avant, assister à un rapport avec sa femme, c'est abominable...Alors heureusement elle se rebelle et le rejette (enfin !). Mais au bout du compte... Ça dure réellement trois, quatre chapitres... Trop peu face a l'horreur de ce qu'elle a vécu. J'ai eu envie, de justice. Que Sanaé lui octroie un revers de médaille : qu'elle s'enfuit, je ne sais pas. De voir notre héros anéanti, réaliser l'ampleur de sa c... ! Alors oui cet acte plane entre eux jusqu'à la fin du livre, mais l'attitude de Sanaé n'est pas suffisante. Elle le rejette, ne veux plus qu'il l'approche, mais se laisse séduire à nouveau après des excuses... Trop facile. J'ai regretté ce manque déquilibre des souffrances finalement

La fin est très bien, de même que l'épilogue. Le dernier paragraphe cependant, soulève trop de questions que je ne souhaitais pas forcément me poser à la fin de cette histoire car plane un Spoiler(cliquez pour révéler) comment Leith va-t-il réagir face à cette découverte ? Retomber dans ses travers violents... Ou se montrer plus clément ? Mais nul doute que c'était le but recherché !

Un tome 2 à la hauteur du premier en plus glauque et trash (et oui c'est possible !! ).

Ici Sexe barbare, viol, meurtre gratuit ou non, drames et mœurs plutôt libres.

L'univers est parfaitement maîtrisé par son auteur mais l'on ressort de cette histoire avec une impression d'être salie.

L'histoire d'amour ne m'a à aucun moment émue, elle est trop violente , à mon sens elle ressemble plus à un syndrome de Stockholm qu'à de l'amour.

La fin brusque est originale et n'appelle selon mon (humble) avis pas à une suite.

Mon avis sur…

L’histoire

Autant vous prévenir, cette chronique risque de partir dans toutes les sens, un peu comme mon cœur qui s’est fait bourlinguer à gauche et à droite pendant ma lecture. Ce que je peux vous assurer, c’est que c’est un livre aussi génial que frustrant (et comme là je suis, vraiment, très frustrée, c’est vous dire à quel point il est magique !).

On s’immerge dès les toutes premières pages dans le monde post-apocalyptique créé par Amy Engel. Après une guerre nucléaire. On en apprend plus sur les nouvelles règles mises en place : le conflit entre les deux familles, les mariages forcés… Et qu’est-ce qu’on peut détester, tout comme Ivy, les Latimer, familles ennemies depuis des générations ! Puis, on découvre que tout n’est pas noir ou blanc, mais que cet univers est teinté de nuances, tout comme Ivy va finalement le réaliser.

Ivy est une jeune femme qui, au départ, souhaiterait être aussi forte que sa grande sœur Callie, celle qui, initialement, devait s’occuper des Latimer et en particulier du fils, Bishop. Puis, au fil du roman, elle va ouvrir les yeux, non seulement sur lui et son père, mais également sur sa propre famille. Je l’ai trouvée courageuse, sensible, timide et prête à tous les sacrifices pour ceux qu’elle aime. C’était une déchirure que de l’abandonner à la fin de ce livre.

Bon… sinon y a Bishop. Non. Sinon y a BISHOP ! Le Bishop charmant ! Le meilleur Book Boyfriend au monde ! Non, je n’exagère pas ! Damn, il est tellement parfait : beau, sexy, téméraire, humain, honnête, droit… Le genre qui ferait fondre même un bloc de glace en plein pôle Sud (contrairement à ce qu’on croit, c’est là qu’il fait le plus froid). Bref… Vous avez compris : je l’ai adoré. Et pour le coup, l’abandonner fut une réelle torture. Surtout de la sorte ! Amy Engel est une sadique… une vraie, une pure, une dure !

Dans les personnages secondaires, nous avons le père d’Ivy, un homme froid, distant, prêt à tout pour accéder au pouvoir et même à sacrifier sa propre fille. Plus on avance dans le livre et plus on le déteste, à mesure qu’on découvre qui il est réellement.

Puis, il y a Callie. Alors là, je n’aurais qu’une phrase pour elle : Callie, JE TE HAIS !!!

Voilà, c’est dit. Y a pas à dire : on se sent mieux après.

Parlons un peu histoire et action : autant vous le dire tout de suite, on ne s’ennuie pas une seconde dans ce roman. Et on est tellement pris que la fin arrive bien trop vite ! On suit Ivy dans la découverte de sa nouvelle vie de femme mariée, où elle doit mettre en place le plan établi depuis longtemps par son père. La tension augmente à chaque page du livre, pour finir en apothéose à sa toute fin… et QUELLE FIN ! Le genre qui vous donne envie de traverser les océans pour aller trouver l’auteur et mettre tout en œuvre pour lui soutirer les informations sur le tome 2 ! Sérieusement, c’est presque de la torture ! Surtout quand on apprend que cette suite sort en VO en novembre 2015 ! *PAN ! *

Bref, vous l’aurez compris : « The Book of Ivy » est une lecture totalement addictive, palpitante et haletante. Je l’ai refermé à la limite de pleurer toutes les larmes de mon corps, mais surtout avec la furieuse envie de tout casser chez moi.

C’est un roman que vous ne pourrez tout simplement pas lâcher dès l’instant où vous l’aurez ouvert. Un gros coup de cœur chez Lumen qui réussit là l’exploit que, sur quatre livres lus chez eux en ce début d’année, c’est le troisième Coup de cœur/Coup-de-poing/Coup de foudre !

L’écriture :

La plume d’Amy Engel est fluide tout en étant délicate. Elle parvient à nous toucher en plein cœur et on s’attache si facilement à ses héros au fil du livre, qu’on ne veut plus les abandonner. Elle décrit parfaitement les sentiments qui évoluent au fil des pages, en même temps que la réalité de la société se dévoile. Et des personnages qu’on adore au début, on en vient à la haïr à la fin, et inversement. Sa plume est tout simplement parfaite… et elle vous chamboulera à coup sûr !

Et si vous doutez encore de l’acheter, voici 15 raisons qui vous feront courir jusqu’à vote libraire :

Pourquoi faut-il avoir Ivy dans sa bibliothèque ?

1. Bishop.

2. Il y a un max d’action.

3. Bishop.

4. L’héroïne est vraiment touchante.

5. Bishop.

6. La société créée par Amy Engel est particulièrement saisissante de réalisme.

7. Bishop.

8. Les pages se tournent toutes seules tant on est happé par l’histoire.

9. Bishop.

10. On en ressort totalement chamboulé.

11. Bishop.

12. La couverture est juste sublime.

13. Bishop.

Une suite un peu décevante selon moi, sauf sur la fin.

J'attendais cette suite avec beaucoup d'impatience et j'avoue être un peu déçue... L'histoire est longue sur le début, les schémas répétés 50X : Penryn est séparée de Raffe, puis capturée/traînée de force justement où est Raffe, qui prend sa défense, ils s'enfuient, Penryn est sapérée de Raffe,... Bref! ^^

Les évènements s'enchaînent sans qu'on comprenne vraiment comment... Parfois, je découvrais que j'étais en pleine scène de bataille plusieurs paragraphes ou pages après qu'elle ait commencé!!!! Et un fin... qui n'en est pas une. Il y a un tome après celui-là? Bref, une déception pour moi.

Cette lecture est un échec pour moi. J'ai arrêté à 40% du livre. Qui fait quand même 700 pages. A première vu pourtant, elle partait bien. J'ai entendu de bonnes critiques, j'ai aimé les premiers chapitres et je me retrouvais au début dans l'héroïne fans de livre. Mais ça s'arrête la. Que dire.... d'abord l'histoire, elle traîne, c'est long, ça n'avance pas. OK la capitale du royaume d'Helios est attaquée. Début de l'histoire. Arya est à priori la seule survivante malgré le fait qu'elle est été transpercée par une épée. Comment a t-elle survécue ? Mystère ! Sa famille a disparue, elle les croient mort dans un premier temps (peut être le sont-il)

L'héroïne passe par la déprime, la peur, et SOUDAIN la révélation !! Elle est l'élue, la passeuse de mot, celle qui sauvera le royaume en rassemblant les mots !!!

Blague mis à part c'est ainsi que l'intrigue est présentée.

D'ailleurs c'est quoi une passeuse de mot ? Ça rassemble les mots, ça peut les utiliser mais pour quoi faire ? Pourquoi la passeuse est la seule a pouvoir sauver le monde ? Dans un univers où la magie existe il y a sans doute plus utile comme pouvoir. D'ailleurs la famille royale qui a disparu à des pouvoir aussi. Lesquels ? On ne sais pas. Arya obtient ses pouvoirs, elle sais ce qu'elle doit faire, son importance et pourquoi ? Mais nous ne serons jamais.

Donc la voilà embarqué dans une quête pour retrouver les Mots (utilité ?), retrouver sa famille (ok) et retrouver son ami qui est un prince (et un petit c**, non parce qu'être rejeté par sa famille n'excuse pas son comportement odieux envers l'héroïne, pourtant l'histoire s'en fou, il est un prince riche et beau)

Elle rencontre donc un premier compagnon de route qui doit la guider lors de son périple. Pourquoi ? D'où sort-il ? Qui est-il caché par un masque ? Idem, l'histoire s'en tape. Lecteur, tourne les pages et tais-toi. D'ailleurs fais aussi l'impasse sur son comportement de c** macho fini qui protège la pauvre petite Arya et lui donne des ordres sans lui expliquer la finalité de son plan. Oui parce qu'Arya suis cet homme masqué car il sais où il va et ne daigne pas le lui expliquer (et nous aussi en passant) . Encore une fois le lecteur est laissé à la ramasse. L'histoire perd ensuite un temps fou dans une forêt où Arya "s'entraine" pour devenir plus forte, reçois des piques d'un mec mal réveillé (voir toxique) et l'histoire à côté ? Ça n'avance pas. Le top ça été quand l'héroïne a essayé de soulever le masque du héros (futur lover infect) en ricanant....Sérieux, je veux bien qu'il faut un moment pour accepter son rôle de passeuse de mot, mais on aurait dit qu'elle avait douze ans. D'ailleurs niveau mentale elle n'évolue pas. A un moment il faut accepter son sort et se bouger pour retrouver sa famille et les princes du royaumes. D'ailleurs où sont-il ceux là ? Je veux bien que leurs positions soient inconnus mais leurs recherches passe carrément au second voir troisième plan. Et je ne parle même pas de l'attaque de la capitale. Oublié.

La team Arya - mauvais lovers rencontre finalement un troisième personnage. Un ancien général du roi qui accepte de les suivre. Comment a t-il survécu à l'attaque et pourquoi est-il là? Encore une fois, on s'en tape de l'expliquer au lecteur. Son rôle se limite à etre paternel pour l'héroïne et combattant de joute verbale le lover.

Mais comme il faut de l'action (et de l'argent pour continuer un périple dont on ne connais pas la destination à part le loveur) les héros vont....braquer une banque. Adieu la gentille Arya et le rôle de général du roi.

Après moults péripéties, engueulades et pics lancé entre le lover et le paternel (au bout de la quarantième on en peut plus), ton et paroles réducteurs lancé par le lover à l'héroïne (je sais mieux que toi "Amour", je déteste ce surnom supérieur), l'héroïne et le lecteur apprend enfin le second objectif du braquage. Récupéré le mot caché à l'intérieur de la banque. Et ça le lover ne pouvais pas le dire plus tôt à l'héroïne ? Au final ça résume bien les personnes tel qui sont : Arya la faible, incapable de se bouger, de prendre des décisions, qui fait confiance à un type qu'on pourrait appeler pervers narcissique.

La lover, infect qui sais mieux que tout le monde, passe son temps à rembarrer le troisième personnage et tous les autres. Mais comme c'est le lover tout le monde accepte.

Le troisième personnage qui au lieu de chercher ses princes accepte d'aider la passeuse de mot dont il connaît le rôle (toujours pas le lecteur, je suis jalouse) paternelle avec la pauvre et faible héroïne et qui passe son temps à recevoir des piques du lover sans jamais le rambarrer (car c'est le lover)

Au final braquage terminé, même pas eu le temps d'explorer la ville et on change de lieux pour se retrouver dans une montagne. J'avoue quand j'ai lu le passage sur l'espèce d'orgie qui se déroulait à l'intérieur j'ai arrêté ma lecture. Les auteurs décrivent au début du livre un royaume superbe, et tout ce qu'il nous font découvrir c'est 100 pages d'une forêt, à peu près autant pour l'intérieur d'une banque et une orgie au milieu du livre... alors que l'univers avait tellement de choses à montrer.

Bref lecture catastrophique, l'histoire n'avance pas, voir est mise de côté, personnages pas attrayant. Aucun but précis, aucune explication donné au lecteur, par contre pour lire les descriptions et les remarques inutiles du lover il y a des pages entières.

Et je ne parle pas de l'écriture soutenue et hyper stylisé concernant les pensées d'Arya. OK elle aime les mots et elle est la passeuse mais PERSONNE ne pense comme ça.

Je ne lirais pas la suite et je ne le recommanderai pas.

[Lu en VO]

DNF 33%

Le style de l'auteur a énormément évolué en 10 ans parce qu'on est loin, trèèèès loin du niveau de 𝑇ℎ𝑒 𝑊𝑖𝑙𝑙 𝑜𝑓 𝑡ℎ𝑒 𝑀𝑎𝑛𝑦.

Déjà, les nombreux termes inventés sont quasiment tous des mots avec une apostrophe au milieu (genre 𝑠ℎ𝑎'𝑡𝑒𝑡ℎ, 𝑑𝑎𝑟'𝑔𝑎𝑖𝑡ℎ𝑖𝑛, 𝑠ℎ𝑎𝑟'𝑘𝑎𝑡ℎ), et on dirait que je chipote mais c'est le truc le plus vu et revu en fantasy. Ensuite, l'auteur lui-même vend la mèche de ses propres retournements de situation dans les premières pages (comme par exemple l'identité de Wirr…) et s'attend ensuite à ce qu'on soit tous surpris 15 chapitres plus loin. Bah non. Autre chose : l'alternance des POV. C'est chiant, ça ne sert à rien et c'est surtout pas du tout annoncé par la quatrième de couverture (donc p'tit goût de mauvaise surprise à la lecture, hmmm). Et enfin, le héros n'a absolument aucune consistance : les types avec qui il se balade sont mille fois plus débrouillards et intéressants que lui, et la seule chose qui (je pensais) le rend spécial est en fait partagé par plusieurs autres personnages rencontrés assez tôt dans le récit !

Bref. L'écriture elle-même n'est pas très belle (idée de jeu à boire : une gorgée à chaque fois qu'un personnage est décrit en train de hocher la tête), la majorité des dialogues sonnent faux et le scénario ne se démarque en rien du reste de la fantasy.

Un troisième tome qui est encore plus chaud que les deux premiers, il y a encore des commentaires qui disent qu'il y a trop de sexe, ne lisez pas de livre érotique en ce cas, lisez des romances, c'est comme si je lisais un policier et que je descendais le livre en commentaire car il n'y a pas de sexe! Forcément c'est un policier pas un livre érotique. Enfin bref j'ai beaucoup aimé ce livre, qui nous sort des sentiers battus, et donne des bouffés de chaleurs, mais je me demande si il n'y aurait pas une suite avec Dominik et Tamara, peut être même une nouvelle saison, après les insurgés, les exécuteurs?????