C’est. Une. Tuerie.

On ne présente plus l’auteur, on sait déjà qu’il est parfait, bla bla bla…

Donc commençons par l’écriture : elle est pas vraiment facile. Pour s’immerger à fond dans l’histoire et l’époque (Moyen-Âge, chevalier, tout ça), le grand Jay Kristoff utilise des tournures de phrases et un vocabulaire d’époque. Donc un peu désuet. Et alambiqué. En anglais… Bref, je ne pense pas être une merde en anglais, mais j’admets que mon rythme de lecture était aussi lent. Mais ça n’a pas gâché ma lecture pour autant car 

UNE P*UTAIN DE CARTE ! Et un world building de fou malade. On voit que notre Jay a fait énormément de recherches et qu’il a fort travaillé son univers. Et ça, J’ACHÈTE ! (vous l’avez ? Bien). Et quelle ambiance bien gothique, bien sombre (j’en ai encore des frissons).

J’ai adoré le style de narration. Il s’agit qu’une conversation entre un vampire et un tueur de vampire qui doit raconter sa vie. Je me suis régalée des interludes entre ces deux persos, mais c’est surtout le tueur, narrateur principal donc, qui m’a éclatée. Il a une manière incroyable de raconter son histoire, en mode « j’en ai plus rien a foutre » et second degré. Les allers-retours entre passé et présent sont aussi très bien orchestrés.

D’ailleurs les personnages sont tous supers, ils sont profonds, même ceux qui n’apparaissent pas souvent (+1 pour la représentation de la communauté lgbtq+). N’oublions les meufs badass, et puis les VAMPIRES ! je vous avoue qu’après les twilight et tous leurs copains gentils vampires, ça fait du bien d’avoir de vrais monstres suceurs de sang !

Il y a aussi énormément de rebondissement et d'actions, des retournement de situation, etc !

En réalité, il y a énormément à dire sur ce magnifique livre (vous avez vu comment il est beau), mais insta ne me laisse pas beaucoup de place ! Mais si l’anglais ne vous fait pas peur, si vous chercher une histoire très sombre et des vampires effrayant, foncez !

Enfin !

Enfin un livre où je ne compte pas les pages avant la fin du chapitre, où je peux totalement m'immerger. Enfin un livre qui me donne l'impression de respirer après une longue apnée, enfin un livre qui fait rêver !

La Horde du Contrevent m'avait été chaudement recommandé par mon libraire et je n'ai pas été déçue du tout.

Bien qu'au départ un peu suprise par le format on-ne-peut-plus particulier (je n'ai au départ pas compris qu'on changeait de point de vue à chaque symbole mais j'ai vite compris l'utilité du marque-page !) j'ai très vite accroché à cette approche originale du livre dont les pages ne sont plus le simple support du récit mais le récit lui-même, une personnification précieuse de l'histoire, entre nos mains.

Bon, au départ, on se sent un peu perdu. Alain Damasio utilise un lexique propre à son univers, nous ensevelissant sous une profusion de termes spécifiques, ce qui m'a un peu embrouillé, surtout que les personnages et l'environnement ne sont pas si pointilleusement décrits. Mais j'en ai vite compris la raison : les personnages ne font pas de description pragmatique des situations, ils rendent compte des événéments, de leurs ressentis, de leurs émotions, de leurs réflexions sous leur point de vue. Ainsi, chaque paragraphe dédié à un des membres de la Horde est en fait un miroir, le reflet de leur identité et de leur rôle dans l'histoire. Si bien qu'on se demande parfois si les actions des personnages sont bien prémédités ou s'ils sont mués par une volonté propre dont l'auteur est seulement le transcripteur. J'ai adoré découvrir comment l'écriture, qui varie selon le narrateur, rend compte de la personnalité et de l'histoire de chacun. Même si cela entravait parfois la compréhension des scènes d'action.

Alain Damasio a une plume intense et très recherchée, déforme les mots à sa sauce, les manie à sa guise. Le texte qui semble parfois si impersonnel est en réalité touchant et vivace, et l'histoire en elle-même est pleine de philosophie et de poésie. Malgré sa longueur, on ne s'ennuie jamais.

Je ne peux que recommander ce livre et je me ferais un plaisir d'aller en essayer d'autres !

Un livre haut en couleur ! J'admire l'auteur pour sa créativité surprenante. Un livre plein de ressources, on se demande toujours quel tour Serine va trouver pour se sauver de la mise. Et on est satisfait du résultat ! En clair un livre que j'ai vraiment adoré, vraiment, une perle !

Bonne lecture avec humour et fantaisie !!!

^^

Le deuxième tome de cette série était aussi haut en couleur que le premier. J'ai adoré la manière dont les personnages ont évolué et dont les relations entre eux se sont approfondies et entremêlées. L'auteur arrive toujours à nous surprendre avec un scénario plein de créativité et de suspense. J'admire le travail autour de l'univers créé et le réalisme et la crédibilité de ce monde, particulièrement de la ville. J'ai tout autant aimé la philosophie des personnages et leurs actions et pensées symboliques.

J'adorerais commencer la série Grisha qui est la série principale d'après ce que j'ai entendu.

Découvrir un nouvel auteur, c'est comme découvrir un nouvel alcool : on est pressé d'en connaître le goût et toujours surpris du résultat. Lire un Camilla Läckberg pour la première fois était savoureux. J'ai dégusté chaque page de son roman. Au début, j'ai eu un peu de mal avec la mise en bouche. Les très nombreux personnages et le changement fréquent de point de vue m'a un peu perdue. J'ai eu aussi un peu de mal avec les noms à la sonorité nouvelle et la prononciation inconnue, mais je m'y suis vite fait.

Du côté de l'intrigue policière, rien à dire. Camilla Läckberg maîtrise avec brio l'art du roman policier, nous baladant sur une piste puis sur une autre, manipulant nos émotions. L'auteure sait jouer avec notre curiosité et notre frustration notamment en changeant de lieu et d'époque dès qu'on arrive à un point culminant de l'histoire. On fait nos propres déductions, mais on est tout-de-même toujours surpris de la suite des événements.

Le point le plus remarquable est très certainement la manière dont l'auteure se glisse avec une sensibilité extrême dans la peau et la complexité de chaque personnage et avec une compréhension accrue de la nature humaine, qu'elle soit bonne ou mauvaise. J'ai été bluffée par la manière dont elle avait l'air de vivre à la fois à l'intérieur de chaque personnage, tout en gardant un œil lucide sur l'histoire.

Pour l'histoire d'arrière-plan entre Erika et Patrick, j'aurais peut-être aimé qu'elle soit un peu développée. C'est vrai qu'on ressent leur relation comme omniprésente pendant tout le livre, mais à part un "check-point" au début et à la fin, on n'a pas vraiment de précisions. Mais peut-être est-ce après-tout un choix de l'auteure.

L'écriture est fluide, plutôt simple et directe. Parfois un peu trop pragmatique peut-être, mais cela fait son charme. J'ai aimé la manière dont l'auteure amenait les émotions des personnages à eux. Comme si c'était les émotions qui rencontraient, percutaient les personnages, et non les émotions qui s'échappaient de ceux-ci.

Pour conclure : j'ai adoré. J'aimerais beaucoup me lancer dans d'autres romans de l'auteure, mais j'ai un peu peur que la magie disparaisse et que je sois déçue.

Je m'attendais à ne pas aimer ce livre est finalement il est assez intéressant

J'ai relu ce livre en version originale pour le Summer Cocktail Challenge et je n'ai pas regretté. Soit, c'est un peu plus difficile, surtout au début et j'ai eu du mal à vraiment m'ancrer dans l'histoire d'autant plus que je la connaissais déjà entièrement pour l'avoir déjà lue en français.

Outre l'aspect pédagogique (pour ma progression en anglais), j'en retiens surtout la côté enrichissant que cette version m'a transmise au niveau des émotions. Pour une raison que j'ignore, j'ai été beaucoup plus touchée par ma lecture en anglais, que ma lecture en français. J'ai l'impression que le texte dans sa version la plus "pure" est bien plus sensible et transmet plus d'émotions.

Du reste, c'est un livre toujours aussi éducatif et instructif. Personne ne remet plus en question la richesse philosophique des texte des George Orwell.

Un chef d'oeuvre de plus dans la liste de ceux écrits par Georges Orwell. Le livre entier est une allégorie de la société, comment celle-ci peut être manipulée, transformée, asservie, que ce soit par le biais des personnages, de la manière dont ils interagissent entre eux, ou du scénario. La société de tout un pays est transfigurée sur une communauté beaucoup plus petite, celle des animaux d'une ferme, et le choix des animaux n'est pas anodin non plus, il caractérise les différents types de populations de notre société, très intelligemment. Le livre est très simple et agréable à lire, en plus du fait qu'il soit court.

Je le recommande vivement.

L'Apprenti d'Araluen est vraisemblablement un roman qui s'oriente vers un public adolescent. En soit, l'idée n'est pas mal du tout. Rien de très original mais ça reste un univers intéressant. L'écriture est fluide et accessible, même si on sent parfois que la traduction vers le français n'est pas bien passée. Néanmoins, le livre facile et très rapide à lire.

Le scénario m'a un peu moins enchanté : je l'ai trouvé plat, pas assez développé et un peu bizarre. On dirait qu'il a été recoupé et recollé n'importe comment. Même s'il n'y en n'a pas réellement, on a l'impression qu'il y a des incohérences, des choses qui n'étaient pas prévues au début. Enfin, j'ai l'impression de lire un autre de ces bouquins fantasy où l'auteur se représente lui-même dans le bouquin, où le pauvre petit mec qui n'avait pourtant rien d'exceptionnel devient soudainement un héros bourré de qualités. Bref, un enième livre où l'auteur tente de vivre son idéal fantaisiste à travers son personage.

Du reste, j'ai été un peu déçue car je m'attendais à un univers un peu plus approfondi et à une intringue plus lourde. Toutefois, le livre reste tout-à-fait approprié pour un lectorat jeune (entre 10 et 16 ans max, à mon avis) et j'aurais probablement adoré cette lecture si je l'avais lu durant mon adolescence.

Un bon livre de fantasy comme on les aime. L'univers n'est pas si développé que ça (même si j'espère qu'il le sera plus dans la suite de la série) mais reste solide sur ses appuis. L'intrigue politique est très bien menée, tout comme le développement du personnage principal. Dans l'ensemble, tous les personnages ainsi que leurs relations sont très intéressantes : tout en subtilité et en nuance. J'ai particulièrement aimé le personnage du fou, qui rajoute une touche de mysticité à cet univers qui tient plus du médiéval que du fantasy, malgré l'introduction de l'Art et du Vif.

L'écriture de l'autrice est facile à lire mais reste très riche et c'est grâce à cela que, malgré un début très long à mettre en place, on ne s'ennuie pas trop. Les événements s'enchaînent dans les 50 dernières pages qui étaient passionnantes et dont le suspense était parfaitement maîtrisé. J'aurais aimé que la carte en début de livre soit un peu plus précise, on ne retrouve souvent aucun élément géographique cité dans le livre, et on a du mal à s'y repérer.

Ca reste une très bonne lecture ; rien de très original dans ce genre, mais très appréciable en terme de qualité.